Explik Ou Ka

Son appartement a coûté des millions : des travaux continuels lui gâchent sa retraite

José croyait pouvoir vivre une retraite paisible dans un appartement acheté à Rs 4 millions à Flic-en-Flac. Son épouse et lui ont vite déchanté.

Publicité

L’appartement en question est situé dans une résidence. « Le copropriétaire, celui qui nous a vendu l’appartement pour Rs 4 millions, nous dérange énormément en raison de travaux de construction qu’il effectue au sommet de l’immeuble, au quatrième niveau », peste José.

« Les travaux se poursuivent à longueur de journée et le bruit nous est insupportable. Les bruits du marteau-piqueur, de la ‘masse’, de la perceuse et du grinder n’en finissent pas. C’est tous les jours la même rengaine. Nous rêvions de tranquillité, mais c’est un véritable enfer que nous vivons au quotidien ! » se lamente le couple désabusé.

« Au début, ce co-propriétaire nous avait affirmé que ce n’était que des travaux de rénovation et que tout serait terminé dans une douzaine de jours. Des mois après, les travaux ne semblent pas prêts de s’arrêter. Ce que cet individu est en train de faire, c’est convertir une penthouse en deux appartements », s’insurge José.

Stop Order?

Il allègue que les travaux de construction en cours sont en train d’affaiblir la structure de l’immeuble. « Ces travaux provoquent des fissures dans le plafond et les murs. L’eau suinte de partout. Tout cela est vraiment navrant. Et dire que j’ai investi des millions pour ça ! » se désole le retraité.

N’ayant pu convaincre le promoteur de stopper ces travaux, José a sollicité le Conseil de district de Rivière-Noire pour qu’il émette un stop-order contre cet individu. Il a consigné plusieurs plaintes contre lui et a fait parvenir de petites vidéos à la présidente du Conseil, Marie Véronique Leu-Govind, pour qu’elle se rende compte par elle-même de tout le tapage causé par ces travaux.

Contactée de nouveau par Xplik Ou K le lundi 19 juin, la présidente n’est pas passée par quatre chemins pour expliquer la position du Conseil face à une telle situation.

« Je suis au courant des plaintes du monsieur. J’ai visionné les vidéos qu’il m’a fait parvenir. Le plaignant réclame un stop order. Nous allons le faire, mais que se passera-t-il si le promoteur continue avec ses travaux ? Dans ce cas, nous saisirons la justice, mais savez-vous ce qui se passera ? Cela va prendre des années pour faire aboutir cette action. Entre-temps, le promoteur poursuivra les travaux et les achèvera. Si la justice le condamne effectivement, il paiera une simple amende et c’est tout », déplore-t-elle.

Toutefois, la présidente a promis de tout mettre en branle au sein du Conseil de district de Rivière-Noire pour trouver une solution à ce problème de voisinage.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !