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Simla ramkissoon succombe à ses brûlures - Jenny Emilie : « Tout bon dimounn ki vinn dan mo lavi ale »

Jenny Emilie est toujours admise aux soins intensifs de la Burns Unit de l'hôpital de Candos.
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Cela fait une semaine depuis que Jenny Emilie, 41 ans, et son amie, Simla Ramkissoon, 46 ans, ont été grièvement brûlées. Le drame s’était produit au domicile de Jenny Emilie, à Rose-Belle, le jeudi 31 mars 2022. Les deux femmes avaient été admises aux soins intensifs de la Burns Unit à l’hôpital de Candos. Cependant, Simla Ramkissoon a rendu l’âme dans la soirée du mercredi 6 avril 2022. 

Jenny Emilie, seule survivante de cette nuit tragique, est toujours aux soins intensifs. Ayant déjà fait face à la perte tragique de son époux, Éric, en 2019, la voilà confrontée de nouveau à une dure réalité. « Tou bon dimounn ki vinn dan mo lavi ale », se désole-t-elle.

Alitée, le corps recouvert de bandages et le visage boursoufflé, elle souffre de tout son corps. Avec peine, Jenny parle de son amie, partie tragiquement. « Li ti kamarad ek mo tifi, apre monn konn li. Li ti bien popiler, li kontan koze riye », raconte Jenny. Au fil du temps, les deux femmes se sont liées d’amitié. « Nou ti pe aprann konn nou kamarad », poursuit-elle.

Elles se confiaient leurs petits secrets. En novembre 2019, Jenny avait perdu son époux dans un accident de la route à Saint-Pierre. Perte tragique pour cette maman de quatre enfants. Simla, au cours de la même année, avait, elle, été témoin d’un accident à la station-service d’Indian Oil, à Wooton. Son ami, Rohit Gobin, avait été percuté par un véhicule de la police. Il n’avait pas survécu à ses blessures. Une scène tragique qui l’avait beaucoup marquée.

Simla et son fils Anikate.
Simla et son fils Anikate.

Jenny et Simla étaient inséparables. « Nou ti al lafwar ansam. Li ti bien estim mo bann zanfan, li ti extra kontan zot. Li ti korek ek mwa », lâche la jeune femme avec difficulté. Son amie venait souvent séjourner chez elle. Mais derrière son sourire, poursuit Jenny, Simla cachait un immense chagrin. « Li ti ena so problem ki li garde andan. Parfwa li fer koler ek depresion. Li ti pe rakont mwa. Pa ek tou dimounn ki li rakont so problem. Ena kikchoz ki ti pe fatig li », dit Jenny. « J’ai essayé à plusieurs reprises de lui remonter le moral », ajoute-t-elle.

Dans la soirée du jeudi 31 mars dernier, les deux femmes étaient dans la chambre quand le feu a éclaté. Selon Alicia, la fille de Jenny, Simla s’était aspergée d’alcool. « Linn alim enn zalimet ek linn riss mo mama », dit-elle. Les deux amies ont été grièvement brûlées et ont été admises aux soins intensifs de la Burns Unit de l’hôpital de Candos. Simla n’y a pas survécu. « Ena dimounn ki pe koz mal. Fodre pa get zwazo par so plim », dit Jenny Emilie. Jeudi matin, elle a subi une intervention. Son état de santé s’est stabilisé.

 

  • defimoteur

     

 

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