«S’il faut que je descende dans l’arène politique, je le ferai. D’ailleurs je compte rencontrer les leaders de l’opposition très bientôt », a déclaré Sherry Singh à sa résidence le mercredi 13 juillet.
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Sherry Singh a affirmé qu’il y a eu des tentatives de négociations par personne interposée de la part du Mouvement socialiste militant (MSM), mais qu’il n’était pas question pour lui d’accepter. Pour lui, c’est la fin du MSM. « Avec ou sans moi, il y aura un tsunami politique. »
« I take it as it comes », a-t-il avancé concernant les accusations auxquelles il répondra. « Je suis serein, je suis calme. C’est une bataille de longue haleine, mais il faut impérativement que le pouvoir retourne au peuple, car notre pays est divisé. »
Qui est le monsieur Moustache ? Est-ce le conseiller indien de la sécurité ? « Non, ce n’est pas lui, mais le leader de l’équipe indienne de techniciens venus pour le câble », répond-il. A-t-il confiance en la police ? « Laissons la police faire son travail, mais on sait quelle influence ont certaines personnes sur elle. »
« Je suis serein, je suis dans le mood d’un guerrier. J’avais un choix à faire, je voulais mettre le public au courant, car il fallait protéger le pays. »
Pourquoi a-t-il donné la permission à l’équipe technique indienne d’avoir accès au cable Safe ? « Le Premier ministre est le chef suprême, j’ai dû obéir aux ordres. Mais je ne pouvais pas accepter qu’une third party ait accès à des données privées, car ce serait une trahison. »
Convocation au CCID
Sherry Singh a été formellement informé qu’il est convoqué au Central Criminal Investigation Department (CCID) ce jeudi. Il sera interrogé « under warning » dans le sillage de ses interviews à Radio Plus et à l’express.mu. Il dit qu’il est serein et prêt à subir les conséquences de ses dénonciations contre le Premier ministre.
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