Services financiers : Sesungkur confiant de l’avenir du Global Business

Sudhir Sesungkur

Le ministre Sudhir Sesungkur en est convaincu : le secteur des services financiers a un bel avenir devant lui. C’est ce qu’il a laissé entendre le jeudi 14 décembre, au cours d’une rencontre avec la presse, à Sicom Tower, à Ébène. Il s’appuie notamment sur le fait que le Blue Print destiné à développer le secteur est en passe d’être finalisé.

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« Les Paradise Papers relayés par les médias et le lot de critiques de l’opposition ont certes exercé beaucoup de pression sur le secteur. Il y a eu une sorte de bashing contre Maurice. D’autres pays ne veulent pas que nous développions notre secteur. Mais nous avons de bonnes raisons de croire qu’il y aura des jours meilleurs. » En fin de compte, a ajouté, Sudhir Sesungkur, le fait que Maurice figure sur la liste grise de l’Union européenne (UE) en matière de fiscalité n’est pas une mauvaise chose en soi. « Cela signifie que nous avons pris des initiatives mais que leur mise en œuvre prendra du temps. Si les faussetés formulées pour faire de la propagande étaient fondées, l’UE aurait placé le pays sur la liste noire des paradis fiscaux », a indiqué le ministre.

Pour Sudhir Sesungkur, il n’y a aucune raison de cataloguer Maurice comme paradis fiscal, vu que le pays a adopté des lois qui cadrent avec les exigences internationales. « Il est un centre financier, au même titre que l’Irlande, Singapour et le Luxembourg, entre autres. Les investisseurs choisissent Maurice pour son environnement propice, sa stabilité politique et l’indépendance de son système judiciaire. » Le ministre a précisé que notre secteur des services financiers serait appelé à jouer un rôle grandissant sur le continent africain. « Nous constatons d’ores et déjà un flux de capitaux, via Maurice, pour financer des projets en Afrique dans des domaines, tels la télécommunication, l’industrie minière, la santé, le secteur bancaire et les infrastructures. »

De retour en Inde où il était en mission, Sudhir Sesungkur a souligné que la révision du traité fiscal entre nos deux pays n’avait pas affecté les investissements. Et d’ajouterr qu’en 2016, 37,5 % des dépôts effectués à Maurice étaient destinés à l’Inde. Cette année, ce taux est passé à 38,3 %.

 

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