Suite à une décision de l’UPSEE, certains enseignants des collèges privés non confessionnels étaient absents, en signe de désobéissance civile, ce mardi 26 avril. Les activités ont été perturbées dans certains collèges.
L’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE) a appelé ces membres à la désobéissance civile. Une manière de « dénoncer » l’absence de communication du ministère de l’Éducation à propos de la mise à exécution de la Nine Year Continuous Basic Education. Au D.A.V. College à Port-Louis, les classes étaient toutes fermées. Selon Dharamdeo Moher, le recteur, seuls 5 des 55 enseignants étaient présents. À notre arrivée à ce collège, vers 11 h 30, les élèves étaient dans la cour. Certains jouaient au volley-ball, d’autres se promenaient dans l’enceinte du collège. « Nous sommes las de tourner en rond depuis ce matin. Nous n’avons rien à faire. C’est une perte de temps ». nous lance un élève. Le recteur explique que la « situation est complexe, mais gérable. »
[blockquote]« Même si la situation est compliquée, cette action syndicale est justifiée », confie-t-il.[/blockquote]
Les managers attendent une réponse Du côté de la Fédération des managers des collèges privés, cette désobéissance civile est considérée comme une « action individuelle », explique Basheer Taleb, le président. « On ne peut généraliser. Tout le monde n’a pas suivi le mot d’ordre de l’UPSEE. Nous sommes aussi d’avis qu’il existe un flou sur l’implémentation du Nine Year Schooling. Nous avons adressé nos questions au ministère de l’Éducation, nous attendons toujours une réponse », indique-t-il. Situation sous contrôle Le ministère de l’Éducation dit suivre ce dossier de près. « La situation est sous contrôle. Nous avons pris connaissance des points soulevés par les syndicats. Le dossier est à l’étude », soutient-on au ministère de l’éducation. L’UPSEE satisfaite « Les retombées de cette mesure syndicale ont dépassé nos attentes », souligne Yahya Paraouty. Le président de l’UPSEE se dit pleinement satisfait. « Nos membres ont répondu positivement à notre appel. Certains n’ont pu exécuter le mot d’ordre, par crainte de représailles de leurs managers. L’application de cette réforme éducative est une menace pour nos enfants. Nous ne pouvons laisser cela se produire », dit-il. « Étant donné qu’il s’agissait d’une désobéissance civile, aucune procédure ne devait être respectée. Les enseignants ont pris un jour de congé… »
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« Grève justifiée »
Au département filles du collège Medco de Cassis, un silence inhabituel règne. Les 95 élèves présents sont rassemblés dans quelques classes. « Le programme a été perturbé, car 36 enseignants sont absents. Les élèves font une activité de leur choix supervisée par le personnel non enseignant. Nous ne pouvons renvoyer les élèves chez eux, car leurs parents ne sont pas à la maison », indique Rajah Pillay, le recteur. « La grève est justifiée, car les enseignants sont dans le flou, notamment ceux du prévocationnel. Il faut les éclairer sur leur avenir… » Quant aux parents, ils sont dans le flou. Christelle Joseph explique: « Si les enseignants sont contre la réforme, que doivent en penser les parents ? Ils sont les mieux placés pour critiquer le bien-fondé de cette réforme. Au début, j’étais partante, maintenant, j’ai des réserves. Que se passera-t-il si les enseignants ne sont pas motivés ? » Ravin, dont le fils est en F IV, estime que la réforme ne doit pas être appliquée à la va-vite. « Il semble que le ministère de l’Éducation va trop vite en besogne. On ne peut tout changer en quelques jours sans prendre l’avis des parties concernées. La grève des enseignants des collèges non confessionnels est un signal d’alerte… »Les managers attendent une réponse Du côté de la Fédération des managers des collèges privés, cette désobéissance civile est considérée comme une « action individuelle », explique Basheer Taleb, le président. « On ne peut généraliser. Tout le monde n’a pas suivi le mot d’ordre de l’UPSEE. Nous sommes aussi d’avis qu’il existe un flou sur l’implémentation du Nine Year Schooling. Nous avons adressé nos questions au ministère de l’Éducation, nous attendons toujours une réponse », indique-t-il. Situation sous contrôle Le ministère de l’Éducation dit suivre ce dossier de près. « La situation est sous contrôle. Nous avons pris connaissance des points soulevés par les syndicats. Le dossier est à l’étude », soutient-on au ministère de l’éducation. L’UPSEE satisfaite « Les retombées de cette mesure syndicale ont dépassé nos attentes », souligne Yahya Paraouty. Le président de l’UPSEE se dit pleinement satisfait. « Nos membres ont répondu positivement à notre appel. Certains n’ont pu exécuter le mot d’ordre, par crainte de représailles de leurs managers. L’application de cette réforme éducative est une menace pour nos enfants. Nous ne pouvons laisser cela se produire », dit-il. « Étant donné qu’il s’agissait d’une désobéissance civile, aucune procédure ne devait être respectée. Les enseignants ont pris un jour de congé… »
La PSSA ne comprend pas les revendications syndicales
Le directeur de la Private Secondary School Authority (PSSA), Shiv Luchoomun déclare : « J’apprécie que les enseignants aient agi dans l’intérêt des enfants. Mais je ne comprends pas les revendications de l’UPSEE, il existe un accord signé qui stipule qu’aucun enseignant du privé ne perdra son emploi en cas de fermeture. Les enseignants sont assurés d’être redéployés. Cela concerne les enseignants du Prevoc, de la filière normale et les non-enseignants… » <Publicité
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