C’est officiel, la campagne électorale 2024 a trouvé son nouveau leader charismatique. Non, il ne s’agit pas de l’un de ces candidats bien coiffés à avoir déposé sa candidature, le mardi 22 octobre. Non, Mesdames et Messieurs, cette année, c’est Missier Moustass qui prend les rênes – ou devrions-nous dire, le guidon de cette course effrénée vers le pouvoir. Sa moustache ? Aussi bien peignée qu’un vélo de collection, elle s’impose comme le symbole incontesté d’une élection où, visiblement, l’absurde le dispute au ridicule.
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Tout a commencé, comme toujours, par un scandale. Une affaire de bandes sonores opportunément « fuitées », qui ont donné un coup de pédale à l’entrée fracassante de Missier Moustass dans l’arène politique. En quelques jours à peine, il est devenu l’icône dont l’opposition rêvait secrètement. Un véritable messie moustachu, armé de révélations aussi croustillantes que bien coiffées, et qui fait trembler le gouvernement plus qu’un débat politique sur l’intelligence artificielle. Parce que, bien sûr, il fallait bien un coupable high-tech à tout ce chaos. Et pourquoi pas l’IA, hein ?
Du côté du pouvoir, c’est branle-bas de combat. Le chef du gouvernement, moustache imaginaire et nerfs à vif, crie à la manipulation. « C’est une conspiration technologique ! » martèle-t-il. Mais soyons réalistes : IA ou pas, l’ombre de Missier Moustass continue de planer. Il est partout, ou du moins sa moustache l’est. Dans les débats, dans les conversations de comptoir, et même dans les rêves fiévreux des stratèges politiques qui tentent désespérément de contenir cette tornade poilue.
Alors, en ce 22 octobre, la question n’est plus de savoir quel candidat a le meilleur programme ou la plus belle cravate. Non. La vraie question est : qui saura suivre le guidon que Missier Moustass trace derrière lui ? Parce qu’avec son style à la Magnum P.I. et ses révélations explosives, c’est lui qui donne désormais le tempo. Et qu’on le veuille ou non, il semble bien décidé à mener cette campagne par le bout du poil. À mesure que le jour J approche, les autres candidats ne savent plus sur quel pied danser.
Doivent-ils se concentrer sur leurs promesses économiques ou s’offrir une moustache de compétition pour rivaliser ? Chaque jour, la situation devient plus burlesque, et l’influence de Missier Moustass ne fait que croître. Le voilà devenu l’élément incontournable de cette course électorale, comme une roue arrière prête à déraper à tout moment, mais toujours là, inébranlable. Alors, à 18 jours du grand sprint final, la course devient plus trépidante qu’un film à suspense.
Reste à savoir si Missier Moustass aura la gloire d’un champion ou s’il finira par se faire raser par le rasoir de la vérité électorale. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que d’ici au 10 novembre, les moustaches, les guidons et les fuites seront bien plus discutés que les véritables enjeux électoraux. Après tout, pourquoi se fatiguer à parler d’avenir quand on peut simplement suivre le guidon ?
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