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Saroojini Boodhun Khugputh : la voix polyvalente

Elle a monté son groupe de karaoké en 2017.

Plus connue comme Saloni, Saroojini Boodhun Khugputh a monté son groupe de Karaoké en 2017. Depuis peu, elle a aussi un orchestre. La chanteuse compte aussi deux singles. 

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Saroojini Boodhun Khugputh est l’une des rares à proposer une prestation pendant le rituel « haldi vidhi » lors des mariages hindous. « Les dulhans (les mariées) sont de plus en plus nombreuses à opter pour cette prestation lors de leur cérémonie d’application du safran. J’ai revisité les chansons existantes en retravaillant la musique avec l’aide d’un musicien. Lors de la cérémonie, je chante en direct pendant trois heures et la musique est jouée sur mon ordinateur portable », explique Saroojini Boodhun Khugputh, plus connue comme Saloni. La femme au foyer ajoute que ces chansons contiennent des paroles en guise de bénédiction aux nouveaux mariés. 

Cette habitante de Goodlands livre aussi des prestations lors des différents rituels du mariage hindou. Sa troupe est connue comme Saloni Sangeet Karaoke Group. Elle chante également dans des événements ayant lieu dans des centres sociaux et rarement dans des hôtels. Son répertoire est composé de morceaux en hindoustani, en bhojpuri, en kreol morisien ainsi que de chants occidentaux. 

Elle a commencé la chanson dévotionnelle à l’âge de 15 ans. « Je résidais alors à Curepipe. Je suivais mes cousines et mes voisines, notamment au centre Sai Baba de la région pour chanter les bhajans et les kirtans. Quand j’interprétais les chants dévotionnels, je me sentais plus proche de Dieu », se souvient Saloni Boodhun Khugputh. Les adultes ont apprécié sa voix et l’ont félicitée. « Mon frère aîné est guitariste. Il m’a entendu chanter des chansons des films de Bollywood à la maison. J’enregistrais ma voix sur des cassettes. Certains me taquinaient », dit-elle. 

Son frère lui a demandé de l’accompagner dans un orchestre quand elle avait 17 ans. « Trois ans après, je me suis fiancée. Puis, je me suis mariée et j’ai eu mes enfants. Mes responsabilités ont fait que je me suis peu consacrée à la musique », relate-t-elle. Elle a aussi eu des hauts et des bas dans la vie. Elle a également participé à deux compétitions de chants et a remporté le deuxième prix. En 2015, Saloni Boodhun Khugputh a recommencé à chanter dans des orchestres. En 2017, elle a lancé sa troupe de Karaoké. 

La même année, elle a fait sa propre composition dans le cadre de la fête de l’indépendance. La chanson est intitulée « Laal nila pila hara » (rouge, bleu, jaune, vert). Cette chanson en bhojpuri lui a valu le premier prix lors d’une compétition. Elle a aussi eu l’occasion de suivre des cours vocaux. « Mon aînée m’accompagnait quand je suivais mes cours. Elle a graduellement développé une passion pour le chant. Elle joue aussi à la guitare », raconte-t-elle. 

En 2019, elle a lancé un seggae « Fam Pa Decouraze ». « Cette chanson encourage les femmes à ne pas baisser les bras malgré les difficultés de la vie et de ne pas tomber dans les pièges des fléaux », explique cette mère de trois enfants. Pendant le confinement, elle a écrit cinq chansons. En 2022, elle a eu l’idée de retravailler des chants pour « haldi vidhi ». Elle a aussi lancé son orchestre. 

 

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