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Salaire minimum : le montant ne sera pas connu avant 2018

Les discussions sur le salaire minimum ont débuté ce lundi matin 20 février à la Victoria House à Port-Louis. Syndicats, patronat et membres du National Wage Consultative Council se sont réunis sous la présidence de l’ancien directeur du Pay Research Bureau, Beejaye Coomar Appanah, pour établir la stratégie future et un plan de travail.

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Cette réunion a duré deux heures et s’est avérée fructueuse, selon le Chairman du National Wage Consultative Council. Mais ce n’est pas avant l’année prochaine que le conseil pourra proposer un montant pour le salaire minimum.

Ses membres devront d’abord se pencher sur les salaires pour les emplois à plein temps et à temps partiel, les salaires des stagiaires et de ceux qui sont en période d’essai, ainsi que les salaires des jeunes employés de 16 ans. Plusieurs comités techniques ont été mis sur pied, notamment pour les finances et l’économie, ainsi que pour des secteurs qui rencontrent des difficultés comme l’agriculture.

Le conseil devra aussi se pencher sur de nombreuses questions. Il devra entre autres déterminer comment inclure le boni de fin d’année et les heures supplémentaires dans le salaire minimum. Il y a également le système de rémunération qui varie selon les compagnies. Autant de raisons qui expliquent pourquoi le conseil aura besoin d’un an pour venir de l’avant avec une proposition de montant.

Les représentants du patronat, des syndicats et les membres du conseil sont unanimes à dire qu’il faut instaurer un salaire minimum. La prochaine réunion du conseil consultatif a été fixée au 5 avril.

Selon Beejaye Coomar Appanah, le salaire minimum doit améliorer le niveau de vie d’une personne sans pour autant nuire à la compagnie. «La loi prévoit la mise en place d’un ‘national minimum wage’ dans une année. C’est une décision qui fait l’unanimité. La prochaine réunion est prévue pour le 5 avril. On se rencontrera certes en mars, mais ce sera par visioconférence avec la Banque mondiale. On considère les points légaux tels que le niveau de vie des gens. C’est un grand défi pour sortir les gens de la pauvreté mais il ne faut pas qu’il y ait des pertes d’emplois», explique-t-il.

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