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Salaire minimum - Jean Max Appanah : «Un coût additionnel pas soutenable pour les PME»

«Les petites et moyennes entreprises ne bénéficient d’aucune subvention pour payer le salaire minimum », déclaration faite par Jean-Max Appanah du Small Moves For Entrepreneur, après la réunion du National Wage Consultative Council, lundi, pour décider du montant du salaire minimum. Il intervenait dans l’émission « Au cœur de l’info », animée par Ruth Rajaysur et Patrick Hilbert sur les ondes de Radio Plus. L’entrepreneur soutient qu’il est « difficile pour les PME de soutenir de tels coûts et rester profitables. »

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Du côté de la Small and Medium Enterprise Mauritius, Michael Pompeia, responsable de communication, affirme qu’aucune subvention n’est offerte aux petites et moyennes entreprises pour les aider à payer le salaire minimum. Cependant, il ajoute que d’autres plans d’aide financière existent pour les PME afin qu’elles puissent rester rentables.

Ayant aussi participé à l’émission, le syndicaliste Atma Shanto, parle lui de « mauvaise foi de certains employeurs du secteur privé ». « Certains patrons, dit-il, prétendent ne jamais avoir d’argent pour payer le salaire minimum alors qu’ils bénéficient du plusieurs subventions de l’État ».

Autre thèmes abordés durant l’émission : la femme en politique ; les récentes élections générales et la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Pour en débattre, la Private Parliamentary Secretary (PPS), Tania Diolle, et Stéphanie Anquetil, députée du Parti Travailliste (PTr), étaient sur le plateau.

Concernant la violence domestique, Tania Diolle estime qu’il faut donner la chance à la nouvelle ministre de l’Égalité des genres, Kalpanah Koonjoo-Shah, de faire ses preuves. « Li ene madam dinamik », dit-elle Il faut que « son ministère ait tout le soutien possible pour sensibiliser davantage la société sur la violence domestique ». La députée rouge Stéphanie Anquetil est, elle, d’avis qu’il faut « recruter plus de psychologues ».

Il faudrait également, selon elle, « un meilleur encadrement pour les victimes et un changement de mentalités dans la société mauricienne ».

 

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