Après la saisie à bord du MV Kailas, le jeudi 10 janvier, de 2,18 kilos d’héroïne estimés à Rs 35 millions, les enquêteurs de l’Anti Drug and Smuggling Unit (Adsu) sont sur la piste d’un réseau qui opérerait dans la capitale.
Des employés de la zone portuaire et surtout les travailleurs impliqués dans les procédures de débarquement des conteneurs seraient dans le viseur de le brigade anti-drogue. Les enquêteurs n’écartent pas la possibilité d’une nouvelle convocation de certains individus qui ont déjà été interrogés.
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L’interrogatoire des membres de l’équipage de ce navire a pris fin le lundi 14 janvier. Le bateau a été autorisé à quitter la rade avec un nouvel équipage arrivé en renfort. Jusqu’ici, les enquêteurs n’ont pu établir qui parmi les membres de l’ancien équipage aurait agi comme complice des trafiquants. En attendant les retombées des analyses téléphoniques, les membres de l’ancien équipage ont tous été placés sous surveillance dans un hôtel de la capitale. Dans leurs explications, les marins, pour la plupart originaires des Philippines, affirment ne pas comprendre comment le colis s’est retrouvé à bord de ce navire commandé par un capitaine russe.
Présence d’un interprète
Depuis jeudi, les interrogatoires des membres de l’équipage et celui du capitaine ont eu lieu en présence d’un interprète.
À ce stade, un premier employé de la zone portuaire a été entendu par l’Adsu. Après ses explications, il a été autorisé à rentrer.
Arrivé à Port-Louis dans la matinée du jeudi 10 janvier, après quatre jours en mer, le navire avait été accueilli par plusieurs équipes de l’Adsu, notamment l’unité du Port.
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