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Saisie de 490 grammes d’héroïne : l’importation de drogue commanditée de la prison

Wedzerai Muringwa, la Zimbabwéenne arrêtée à son arrivée au pays avec 490 grammes d’héroïne, est suspectée d’avoir agi comme mule pour un réseau de trafiquants d’héroïne à Quatre-Bornes. L’Adsu soupçonne un prisonnier d’être impliqué dans l’importation de cette drogue.

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Wedzerai Muringwa, 40 ans, la Zimbabwéenne arrêtée avec 490 grammes d’héroïne, est soupçonnée d’avoir agi comme passeuse pour le compte d’un réseau de trafiquants d’héroïne basé dans la région de Résidence Kennedy, Quatre-Bornes. Selon les premières informations recueillies par les enquêteurs de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu), l’importation des 490 grammes d’héroïne, estimés à Rs 7,2 millions, aurait été commanditée de la prison. La brigade antidrogue soupçonne fortement un prisonnier qui purge une sentence pour délit de drogue d’être impliqué dans ce trafic.

L’Adsu travaille déjà sur la liste des appels téléphoniques et des messages échangés entre Wedzerai Muringwa et ses contacts locaux. Les enquêteurs disposent déjà de certaines informations après avoir mis la main sur deux téléphones cellulaires que Wedzerai Muringwa avait en sa possession. Des documents de réservation de son hôtel, son billet d’avion et une lettre de congé émanant de son employeur ont aussi été récupérés par l’Adsu.

À son arrestation, la Zimbabwéenne avait en sa possession 5 900 rands sud-africains et Rs 510. Jusqu’à présent, Wedzerai Muringwa a dit aux enquêteurs de l’Adsu qu’elle ignore l’identité de son contact local. Selon les instructions du commanditaire, la femme devait simplement patienter dans son hôtel jusqu’à ce que quelqu’un vienne récupérer la drogue.

Dans la journée du lundi 9 octobre, à l’issue de l’exercice de controlled delivery, plusieurs échanges de communication avaient eu lieu entre la passeuse et les présumés récipiendaires. D’ailleurs, le couple soupçonné d’être mêlé au trafic s’est pointé devant le bungalow, dans la journée du lundi 9 octobre, en compagnie d’un enfant, peu avant que l’Adsu ne mette un terme à ses opérations. Le couple, qui habite dans le voisinage de Résidence Kennedy, avait en sa compagnie un enfant, à son arrivée au bungalow, situé sur le littoral nord. Il avait récupéré un faux colis de drogue, mais il a pu prendre la fuite à bord d’une voiture.

Un couple connu des services recherché

La priorité des hommes du Deputy Commissioner Choolun Bojoo, directeur de l’Adsu, est de mettre la main sur ce couple soupçonné d’être proche du réseau de Résidence Kennedy. Des informations détenues par les enquêteurs privilégient l’existence d’un réseau qui opérait entre la Grande île et Plaisance depuis quelque temps.

Figurent aussi parmi les suspects un ancien client de la brigade antidrogue, qui avait été arrêté à son arrivée en provenance de Madagascar, en avril dernier. Il avait été extradé depuis la Grande île, grâce à une collaboration entre les Casernes centrales et les autorités malgaches. Ce que l’Adsu tente de déterminer, c’est le montant perçu par Wedzerai Muringwa pour agir en tant que mule. Lors de l’interrogatoire de la Zimbabwéenne dans les jours qui viennent, les enquêteurs tenteront de tirer au clair plusieurs zones d’ombre.

 

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