Navind Kistnah est un homme très demandé. Alors qu’il était en cavale en Afrique du Sud et au Mozambique dans le sillage de la saisie de la première cargaison de 135 kilos sur les 157 kilos d’héroïne en mars dernier, il a reçu une moyenne de 155 appels internationaux.
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C’est ce qu’a découvert l’Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu) en examinant les fichiers sur les trois téléphones portables qui étaient en sa possession.
Outre les appels supposément passés par le caïd Peroomal Veeren qui l’a intimé de quitter Maurice avant la saisie des 135 kilos de drogue, le courtier maritime a dû gérer des appels de Madagascar, du Malawi, du Mozambique, de la Tanzanie et même de la Turquie, entre autres. Cette semaine, l’habitant de Petite-Rivière devra expliquer qui étaient ses interlocuteurs et quel était leur rôle dans ce trafic.
Quant aux contacts mauriciens de Navind Kistnah, les enquêteurs s’intéressent à une dénommée Anita. Celle-ci communiquait souvent avec lui à travers WhatsApp et Facebook Messenger lors de son dernier périple qui l’a conduit en Afrique. Soupçonnée d’être un maillon du réseau de Peroomal Veeren, elle est censée être celle qui transmettait des instructions à Navind Kistnah.
De sources concordantes, la dénommée Anita pourrait être Christelle Bibi, née Labonne, la femme d’un ancien détenu chargée de blanchir l’argent de Peroomal Veeren. Elle gère un magasin de vêtements à Curepipe et s’est offert un appartement à Flic-en-Flac.
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