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Santé : hausse du nombre de cas de bronchite

Jean-Marie St Cyr — Sat, 22 Jun 2024 10:00:00 +0000

Santé : hausse du nombre de cas de bronchite Jean-Marie St Cyr sam 22/06/2024 - 14:00

Le nombre de cas d’infections respiratoires aiguës et de grippe est en hausse. Il en va de même pour les cas de bronchite, qui est une surinfection de la grippe due à une mauvaise prise en charge. C’est aussi une des complications que peuvent connaître les personnes les plus vulnérables, selon le Dr Fazil Khodabocus, médecin dans le service de santé publique.

Le Dr Fazil Khodabocus recommande de ne pas banaliser la grippe et de consulter un médecin.

Face aux cas de grippe et d’infection respiratoire aiguë qui continuent d’augmenter de manière préoccupante, une hausse des cas de bronchite est enregistrée chaque semaine dans les services de santé publique. C’est ce qu’affirme le Dr Fazil Khodabocus, médecin en santé publique.

Selon lui, avec les fréquentes baisses de température attendues cette saison, le nombre de cas de grippe devrait augmenter davantage si les mesures adéquates ne sont pas prises pour prévenir la grippe et ses complications. Parmi ces mesures figurent la vaccination, qui est toujours disponible, une alimentation saine et équilibrée, un bon sommeil, ainsi que la lutte contre le stress, entre autres. Le Dr Fazil Khodabocus souligne l’importance de ne pas banaliser la grippe et de consulter un médecin si les symptômes persistent afin de recevoir le traitement approprié.

La bronchite est une des complications de la grippe. Dans certaines circonstances, le système immunitaire peut être affaibli en raison de diverses comorbidités, ajoute le médecin en santé publique. « La grippe est une infection virale qui peut être traitée avec du paracétamol pour ceux qui ne sont pas allergiques à ce médicament. Cependant, les personnes immunodéprimées peuvent développer une surinfection bactérienne qui peut nécessiter la prise d’antibiotiques dans certains cas », dit-il.

Les chiffres de ces trois dernières semaines indiquent que le nombre de cas d’infections respiratoires et de grippe est passé de 4 441 pendant la période du 27 mai au 2 juin à 5 000 entre le 10 et le 16 juin. Cette tendance à la hausse devrait se poursuivre avec les fréquentes chutes de température, selon le Dr Fazil Khodabocus.

« Le climat froid et sec favorise la transmission des virus. Parmi ceux qui circulent, il y a l’adénovirus, le virus AH3N2 ainsi que la COVID-19, qui présentent tous presque les mêmes symptômes », explique-t-il. Dans certains cas, il peut s’agir d’une double infection grippe et Covid-19, ce qui peut engendrer des complications, prévient-il. D’où son appel à se faire ausculter par un médecin afin de recevoir les médicaments appropriés.

Il rappelle que la grippe est accompagnée de fièvre, de maux de gorge, d’une toux sèche, de courbatures et d’écoulement nasal. En cas de surinfection, la toux devient plus persistante, les bronches sifflent et le rhume devient plus purulent. Cela peut alors être un cas de bronchite, dont le nombre de cas est également en hausse et peut parfois nécessiter une hospitalisation, souligne le Dr Khodabocus.

« La bronchite est une surinfection bactérienne comme la sinusite, l’otite ou encore la pneumonie. Il est important de se faire ausculter par un médecin, car la situation peut s’aggraver rapidement », prévient-il. Les enfants de moins de cinq ans, les personnes âgées, les personnes immunodéprimées, les patients souffrant de maladies cardiovasculaires, ainsi que les patients atteints de cancer ou sous dialyse sont parmi les plus à risque. Ils peuvent développer des complications de santé potentiellement fatales, ajoute le médecin en santé publique.

« Il ne faut pas banaliser la grippe, éviter l’automédication et prendre toutes les précautions nécessaires, comme porter des vêtements chauds et éviter les boissons froides qui peuvent provoquer des allergies », ajoute le Dr Khodabocus. Il souligne l’importance d’une bonne hygiène des mains et du port du masque sanitaire, notamment dans les endroits mal aérés, et de se couvrir le nez ainsi que la bouche quand on éternue ou on tousse. Le Dr Khodabocus rappelle aussi que la vaccination est un des moyens de prévenir la grippe et ses complications.

D’après les derniers chiffres disponibles, plus de 100 000 personnes se sont fait vacciner. Cela inclut les membres du grand public qui se sont fait inoculer dans les services de santé publique ainsi que les personnes âgées dont la vaccination est prise en charge par le ministère de l’Intégration sociale.

Le sérum est toujours disponible et est recommandé pour les personnes les plus vulnérables : les femmes enceintes, les personnes âgées, les enfants âgés de moins de cinq ans et ceux qui souffrent de maladies chroniques (cancer, diabète, maladies respiratoires). Ils sont plus à risque de développer des complications en cas de grippe.

Le Dr Khodabocus fait également ressortir que les personnes malades devraient respecter les recommandations de leur médecin en restant à la maison pour se reposer et pour ne pas infecter leur entourage. « La grippe est hautement contagieuse », rappelle-t-il.

Temps pluvieux et baisse de température samedi

La station météorologique de Vacoas indique que ce samedi 22 juin 2024, une légère baisse de la température est prévue en raison du temps pluvieux et venteux. Le manque d’ensoleillement accentuera la sensation de froid tout au long de la journée. Les averses seront éparses, mais plus fréquentes dans l’Est, dans le Sud et sur le plateau central.

Les températures minimales atteindront les 15 degrés Celsius (°C) sur les hauteurs, tandis qu’à Port-Louis, elles oscilleront entre 21 et 22 °C. La mer sera praticable dans les lagons, bien que les conditions soient plus agitées au-delà des récifs. Une amélioration du temps est prévue pour dimanche, offrant une accalmie après une journée humide et fraîche.

Jagutpal déplore l'absence de "plusieurs parlementaires de l'opposition" lors des débats budgétaires

Doosheela Mansing — Sat, 22 Jun 2024 09:55:17 +0000

Jagutpal déplore l'absence de "plusieurs parlementaires de l'opposition" lors des débats budgétaires Doosheela Mansing sam 22/06/2024 - 13:55

La majorité gouvernementale déplore l’absence de "plusieurs membres de l’opposition" lors du Committee of Supply la semaine dernière mais aussi lors des débats budgétaires.

Le ministre de la Santé s'est exprimé face à la presse au Sun Trust Building à Port Louis ce matin. Il a reproché aux parlementaires de l’opposition leur absence de l’hémicycle lors des débats budgétaires, soulignant que c'était une opportunité pour eux d'obtenir des éclaircissements sur diverses mesures budgétaires.

Pour Kailesh Jagutpal, ce Budget est un Budget réfléchi dans l'intérêt de la population.

Ramgoolam dénonce une "politisation de la fonction publique"

e.payen — Sat, 22 Jun 2024 09:43:14 +0000

Ramgoolam dénonce une "politisation de la fonction publique" e.payen sam 22/06/2024 - 13:43

Navin Ramgoolam, lors d'une conférence de presse de l'alliance PTr-MMM-ND ce samedi, a réagi à la circulaire émise dans le cadre de la célébration de la Journée des Nations Unies pour la fonction publique. Cette circulaire appelle les fonctionnaires à assister à cette célébration au SVICC à Pailles demain.

Pour l'ancien Premier ministre, il s'agit d'une manœuvre dangereuse. Il explique qu'il y a une case à cocher sur la circulaire pour indiquer si les fonctionnaires seront présents ou non. Il insiste sur le fait que cela signifie une politisation de la fonction publique et que cela est totalement inacceptable.

Eau : un taux de remplissage de 94% pour nos réservoirs

Haarisah — Sat, 22 Jun 2024 09:36:12 +0000

Eau : un taux de remplissage de 94% pour nos réservoirs Haarisah sam 22/06/2024 - 13:36

Nos réservoirs affichent une bonne mine avec un taux de remplissage global de 94 %, comparé à 91 % à la même période l’année dernière.

Selon les données de la Water Resources Unit de la CWA, La Nicolière affiche 100 %. Les niveaux sont également satisfaisants pour Midlands et Bagatelle Dam, avec un taux de remplissage de 99 %.

Piton-du-Milieu et Mare-aux-Vacoas se portent également bien, avec un taux de remplissage de 98 %.

Mare-Longue maintient un taux de remplissage de plus de 97 %, tandis que La Ferme est à 65 % de sa capacité.

Plage publique : silence, on vole… plusieurs touristes dépossédées de leurs biens

Defi Plus — Sat, 22 Jun 2024 09:30:00 +0000

Plage publique : silence, on vole… plusieurs touristes dépossédées de leurs biens Defi Plus sam 22/06/2024 - 13:30

Un moment de détente sur les plages peut virer au cauchemar. Poser ses affaires, bien souvent sous une serviette sans surveillance, peut attirer des voleurs. Une fois que vous êtes dans le lagon pour la baignade, les voleurs sans scrupules passent à l’offensive et dérobent vos effets personnels. C’est un phénomène inquiétant.

Dans l’après-midi du vendredi 14 juin, une ressortissante allemande s’est rendue à la plage publique de Blue Bay pour prendre un bain. Alors qu’elle profitait du lagon turquoise de cette plage du littoral sud, elle a surpris un voleur qui lui dérobait son sac à dos qu’elle avait posé sur la plage. Paniquée, cette vacancière allemande âgée de 29 ans est sortie de l’eau précipitamment.

Entre-temps, le voleur avait pris la fuite. La touriste s’est alors rendue au poste de police de Blue Bay où elle a porté plainte pour vol. Une battue a été effectuée dans un terrain en friche un peu plus loin, où le sac à dos de la vacancière a été trouvé. Mais la montre de celle-ci ainsi que 600 euros avaient disparu. Les enquêteurs de la police criminelle ont déjà visionné des images des caméras de surveillance sur lesquelles ils ont obtenu des indices sur le voleur. Les policiers ont poursuivi les recherches et ont récupéré une motocyclette qui aurait été utilisée par le malfaiteur. Ce dernier, déjà identifié par les limiers, est activement recherché.

Depuis quelque temps, plusieurs baigneurs se sont plaints auprès de la police après que leurs effets personnels posés sur la plage avaient été volés. En février et mars, plusieurs vacanciers avaient fait la même expérience. Les sacs à dos d’un couple de touristes de la République tchèque qui contenaient deux téléphones cellulaires, dont un iPhone, un porte-monnaie qui contenait Rs 15 000 et sa carte de crédit, avaient été volés sur la plage. Même sort pour un couple de touristes turcs sur la plage publique de Grand-Baie. En sortant de l'eau, il a constaté que son sac à dos qui contenait les clés de sa voiture de location, un iPhone, une montre de la marque Hugo Boss, ses vêtements et d’autres effets personnels avaient disparu. Un touriste russe s’est, lui aussi, fait voler ses effets personnels sur la plage publique de La Cuvette alors qu’il se baignait dans le lagon. Son sac, dans lequel se trouvaient ses vêtements, sa montre, ses lunettes de soleil, son iPhone et ses bijoux, entre autres, avait été dérobé.

La police criminelle de Grand-Baie avait mis hors d’état de nuire les deux auteurs de ces séries de vols sur les plages. Les policiers demandent aux baigneurs de garder tout le temps un œil sur leurs affaires.

Amendement à la loi : l’Icta pourra bénéficier du soutien de la police lors des opérations

Fernando Thomas — Sat, 22 Jun 2024 09:30:00 +0000

Amendement à la loi : l’Icta pourra bénéficier du soutien de la police lors des opérations Fernando Thomas sam 22/06/2024 - 13:30

Le Défi Quotidien est en présence d’informations selon lesquelles l’Information and Communication Technologies (ICT) Act sera amendée à travers le Finance Bill. Le but : renforcer les pouvoirs de l’organisme en matière de régulation et de contrôle. Les nouvelles dispositions permettront à l’Icta de « solliciter l’assistance de la police lors des inspections ». Les procédures pour effectuer des descentes chez des particuliers ou des entreprises soupçonnés d’être impliqués dans une infraction sous l’ICT Act pour saisir des appareils et équipements par la police seront simplifiées.

Les officiers de l’Information and Communication Technologies Authority (Icta) disposent actuellement de pouvoirs limités lorsqu’ils effectuent des inspections, et autres opérations, dans le cadre de leurs fonctions. En l’absence de moyens contraignants, les agents se retrouvent souvent impuissants face à des situations de non-conformité ou de résistance de la part des entités inspectées.

L’ICT Act sera amendée à travers le Finance Bill qui sera présenté très prochainement par le ministre des Finances, Renganaden Padayachy, afin de permettre aux officiers de l’Icta de bénéficier du soutien actif de la police lors des opérations. Cette collaboration, fait-on comprendre, vise à renforcer leur capacité d’intervention, notamment dans des contextes où la coopération des entreprises ou des particuliers est insuffisante.

La présence de la police permettra de garantir que les inspections se déroulent de manière plus efficace et sans entrave. Dans la pratique, la police se verra conférer le pouvoir de saisir tout équipement de technologie et de communication non conforme ou interdit sur le sol mauricien et qui a été identifié comme tel. Cette mesure, précise une source basée à l’Icta, vise à éradiquer l’utilisation de matériels qui ne répondent pas aux standards de sécurité ou qui enfreignent les réglementations du pays. Une fois saisis, ces équipements feront l’objet d’une procédure stricte de traitement. Selon les modalités qui seront prescrites, la police pourra disposer de ces équipements, soit en les détruisant, soit en les éliminant de manière sécurisée.

Au niveau de l’Icta, on affirme que la loi sera bientôt amendée afin de permettre aussi à la police de mener plus facilement des opérations et de procéder à la saisie d’appareils qui sont utilisés sans permis ou pour d’éventuels délits sous l’ICT Act. « Jusqu’à présent, la police ne disposait pas de l’autorité nécessaire pour intervenir directement dans des situations où des individus possédaient des équipements de technologie et de communication sans licence nécessaire. Elle devait passer par un affidavit, le présenter devant un juge en Chambre pour obtenir un mandat de perquisition avant de pouvoir procéder à une fouille. Désormais, grâce à ces nouvelles dispositions, la procédure est simplifiée. Cette mesure concerne divers équipements tels que les téléphones satellitaires, les talkie-walkies et tout autre dispositif nécessitant une licence d’utilisation », indique-t-on.

Cette réforme, explique-t-on, s’inscrit dans une volonté plus large du gouvernement de renforcer la régulation du secteur des TCI.

Saisie de drogue estimée à Rs 463 100 en 2023 : Deenasha Canoo retrouve la liberté après six mois de détention

Defi Plus — Sat, 22 Jun 2024 09:15:00 +0000

Saisie de drogue estimée à Rs 463 100 en 2023 : Deenasha Canoo retrouve la liberté après six mois de détention Defi Plus sam 22/06/2024 - 13:15

Deenasha Canoo, âgée de 29 ans, avait été arrêtée le 28 décembre 2023 par les éléments de l’Anti Drug and Smuggling Unit (ADSU) après la saisie de drogue synthétique d'une valeur de Rs 463 100. Elle a obtenu la libération sous caution devant la Bail and Remand Court (BRC) le 14 juin dernier. Cette habitante de Trèfles, l’épouse du présumé trafiquant de drogue Parvesh Canoo surnommé « Paché », fait actuellement face devant le tribunal de Rose-Hill à une accusation provisoire de « drug dealing with aggravating circumstances, to wit, possession of synthetic cannabinoids for the purpose of distribution with averment of trafficking ».

Par le biais de son avocat, elle avait réclamé pour la deuxième fois la liberté sous caution. Cependant, l'accusation a exprimé des objections, affirmant qu'elle pourrait fuir si elle était libérée et qu'il y avait un risque de récidive. En cour, le sergent Issuree est revenu sur les faits entourant l’arrestation de Deenasha Canoo qui a eu lieu lors d'une perquisition, dans son commerce où la drogue avait été retrouvée.

Dans son arrêt, la magistrate Dr Bibi Zeenat Cassamally a noté que dans l'acte d'accusation provisoire, la valeur de la drogue saisie était estimée à Rs 1 665 100. Cependant, après analyse au Forensic Science Laboratory (FSL), cette estimation a été révisée à Rs 463 100. De plus, elle évoque que la drogue avait été découverte dans le commerce de l’accusée où le public avait accès. La cour a aussi considéré que le passeport de la prévenue a été saisi par la police et qu'elle n'a pas le droit de quitter le pays vu qu’une ordonnance d'interdiction a été émise contre elle. La magistrate a également précisé qu'elle est en détention depuis le 28 décembre 2023 et qu'il n'y a aucune indication quant à la date à laquelle les autorités concernées engageront un procès formel contre elle.

Pour toutes ces raisons, la magistrate a accordé la liberté sous caution à Deenasha Canoo sous des conditions strictes. Cette dernière doit fournir une caution de Rs 150 000 par chèque, signer une reconnaissance de dette d'un montant de Rs 450 000 et respecter le couvre-feu imposé par la cour, de 21 heures à 6 heures du matin. En outre, l’habitante de Trèfles devra se présenter deux fois par jour tous les jours, entre 6 heures à 10 heures et de 15 heures à 19 heures à la station de police de sa localité. Elle devra informer les autorités de ses déplacements.

À Flic-en-Flac : du cannabis valant Rs 3,1 millions découvert sur un terrain en friche

Defi Plus — Sat, 22 Jun 2024 08:45:00 +0000

À Flic-en-Flac : du cannabis valant Rs 3,1 millions découvert sur un terrain en friche Defi Plus sam 22/06/2024 - 12:45

Qui l’aurait cru ? Un sac de sport contenant 2,65 kilos de cannabis, dont la valeur marchande est estimée à Rs 3,1 millions, a été dissimulé par des trafiquants sur un terrain en friche à Flic-en-Flac, et ce sans surveillance. L’opération a été menée par une équipe de la Divisional Crime Intelligence Unit (DCIU) de Port-Louis Nord dans la matinée du jeudi 20 juin 2024.

C’est sur la base de renseignements que l’équipe de police, accompagnée de la DCIU de la Western Division, a organisé une battue sur le terrain boisé en question. Le sac était dissimulé sous de la pierre. En l’ouvrant le sac, les agents ont trouvé l’importante quantité de cannabis. Le pesage, qui s’est déroulé au bureau de l’Anti-Drug and Smuggling Unit de Rose-Hill, a permis d’établir qu’il y en avait pour 2,65 kilos. Aucun suspect n’avait été arrêté à vendredi soir.

Enquête judiciaire : Pravin Kanakiah était attendu à une réunion le 10 décembre 2020

Ledweena Ramasawmy-Mohun — Sat, 22 Jun 2024 08:40:00 +0000

Enquête judiciaire : Pravin Kanakiah était attendu à une réunion le 10 décembre 2020 Ledweena Ramas… sam 22/06/2024 - 12:40

Pravin Kanakiah devait participer à un « laboratory steering committee », le 10 décembre 2020. Or, ce jour-là, il ne s’est pas présenté à son bureau. Tels sont les propos de Prakash Nirmal Babeea, l’Acting Principal Government Analyst et collègue du défunt, le vendredi 21 juin 2024, au tribunal de Souillac.

Cet « Acting Principal Government Analyst » déposait dans le cadre de l’enquête judiciaire initiée pour faire la lumière sur le décès de Pravin Kanakiah. Le corps de ce Procurement and Supply Officer du ministère des Finances, âgé de 38 ans, avait été trouvé le 11 décembre 2020 à La Roche qui Pleure à Gris-Gris.

Prakash Nirmal Babeea occupait le poste d’Acting Chief Government Analyst depuis octobre 2020 suite à la retraite de son prédécesseur. Il a affirmé que, le 10 décembre 2020, Reshmee Kanakiah, l’épouse du défunt, était venue sur le lieu du travail de son époux, mais ce dernier n’y était pas. « Nounn esay gete ant kamarad si kikenn konn kitsoz, me personn pa ti ena informasion ».

Ce n’est que le 11 décembre 2020, quand deux policiers du poste de police de Moka sont venus à la Government Analyst Division (GAD) à Réduit, qu’ils ont été informés de la mort de Pravin Kanakiah.

Le témoin a confirmé que, le 12 décembre 2020, des collègues et lui-même se sont rendus aux funérailles de Pravin Kanakiah et il a rencontré sa veuve. Celle-ci lui a fait part avoir demandé une contre-autopsie pour connaître la vérité sur la mort de son époux. Car, selon la veuve, il y avait des « deep cuts » sur le cadavre de son époux. Suite à cette révélation, il soutient avoir dit à celle-ci « wi, li bon bizin kone kinn arive ».

D’autre part, le témoin a évoqué que le défunt était une personne joviale, calme et très appliquée dans son travail. C’est le 9 décembre 2020 qu’ils se sont parlé pour la dernière fois et Pravin Kanakiah lui avait dit qu’il souhaitait prendre des congés pour être avec son enfant. « Li pa ti pe montre bann sign depresion ou ki li ti ena presion », a-t-il affirmé.

Prakash Nirmal Babeea a, par ailleurs, indiqué qu’il avait fait appel à la police pour ouvrir le bureau et les « stores » que le défunt gérait, après sa mort. Le témoin devra de nouveau se présenter au tribunal, le 9 juillet 2024, et produire un rapport d’un « board of survey » mis sur pied concernant les dossiers que Pravin Kanakiah traitait.

Séance parlementaire du mardi 25 juin : une question de Joanna Bérenger sur les activités notariales du ministre Ramano rejetée

Patrick Hilbert — Sat, 22 Jun 2024 06:47:44 +0000

Séance parlementaire du mardi 25 juin : une question de Joanna Bérenger sur les activités notariales du ministre Ramano rejetée Patrick Hilbert sam 22/06/2024 - 10:47

Une question de la députée du Mouvement militant mauricien, Joanna Bérenger, a été enlevée de la liste des questions parlementaires pour la séance du mardi 25 juin. Celle-ci était adressée au ministre de l’Environnement, Kavi Ramano, et était libellée comme suit : « En ce qui concerne les demandes d’Environment Impact Assessment, indiquera-t-il combien de certificats à l’appui de ces demandes ont été délivrés par le bureau du notaire Me Kavydass Ramano ? ».

Cette question est posée dans le contexte de la polémique qui touche ce dernier. Square Deal Multipurpose Cooperative Society Ltd a fait une demande pour un Environment Impact Assessment (EIA) le 8 mai auprès du ministère de l’Environnement pour morceler un terrain en 86 lots résidentiels et un lot commercial à Queen Victoria, dans le district de Flacq.

Le 29 avril, l’étude de Kavi Ramano a émis un document pour certifier que Square Deal Multipurpose Cooperative Society Ltd est bien le propriétaire de ce terrain. Le document porte le sceau de notaire de Me Kavi Ramano. Or, ce dernier est le ministre de l’Environnement qui approuve les permis EIA. Selon l’opposition, il y a un conflit d’intérêts qui est flagrant.

Le principal concerné a nié avec force que c’était le cas sur les ondes de Top FM il y a quelques jours. De plus, le 12 juin, à l’Assemblée nationale, l’Attorney General, Maneesh Gobin, a indiqué que Kavi Ramano avait « cessé d’exercer la profession de notaire conformément aux dispositions de la loi, dès sa nomination en tant que ministre ».

Dans la soirée de vendredi, Joanna Bérenger a déclaré au Défi Plus que c’était une question valide et valable, car elle concerne les responsabilités d’un ministre de la République. « Mais je pense qu’il était plus facile de rejeter la question plutôt que de répondre. Parce que, leur réponse aurait mis en lumière combien de fois le ministre de l’Environnement a pris de l’argent avec des compagnies qui ont fait des demandes pour des permis EIA. Ce qui aurait mis en lumière combien de fois, il a potentiellement pu commettre des délits sous la Prevention of corruption Act. Je pense qu’ils n’ont pas eu d’autre solution que de la rejeter ».

Selon elle, « éthiquement, il n’a pas le droit de rejeter cette question, car la population a le droit de savoir s’il a pris de l’argent et si oui, combien de fois pour des demandes EIA à qui il a octroyé des permis. C’est la population qui paie son salaire de ministre et il est supposé être ministre à plein temps ».