Defimedia - Toute l'actualité de l'île Maurice en temps réel http://defimedia.info/rss.xml fr Radio Plus : soirée Mokoko avec les artistes et DJ locaux  http://defimedia.info/radio-plus-soiree-mokoko-avec-les-artistes-et-dj-locaux <span>Radio Plus : soirée Mokoko avec les artistes et DJ locaux </span> <span><span lang="" about="/users/dimanchehebdo" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Le Dimanche Hebdo</span></span> <span>dim 28/04/2024 - 10:00</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/280424_mokoko.jpg?itok=FB_b_F1G" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Une soirée placée sous le signe de la bonne musique et de la bonne humeur vous attend avec la soirée ‘Mokoko’ présentée par Radio Plus.</p> <p>L’événement se déroulera le 4 mai au Le Suffren Hotel &amp; Marina à partir de 19 heures. Plusieurs artistes locaux se produiront sur scène. Au programme de cette soirée, Bigg Frankii, Yen Kannamma Crew, Vanida Thoplan et B.I.G. Ces artistes feront découvrir leurs plus grands succès au public présent.</p> <p>Après les prestations des artistes, la piste de danse sera prise d’assaut par les rythmes des DJ’s Ruben, Vakil, Steven Makiah et DJ Neermal. Les billets sont disponibles en prévente à Rs&nbsp;400 au siège de Radio Plus, situé à la rue Labourdonnais à Port-Louis, et à Rs 500 à la porte le jour de l’événement. Pour réserver vos billets, veuillez appeler le 5853&nbsp;0171.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Radio%20Plus%20%3A%20soir%C3%A9e%20Mokoko%20avec%20les%20artistes%20et%20DJ%20locaux%C2%A0&amp;1=http%3A//defimedia.info/radio-plus-soiree-mokoko-avec-les-artistes-et-dj-locaux&amp;2=node/157669" token="j9npCzpgLVG4AjIRXGdDDKhsZSkSK4B8NQo5jg2jWh0"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 28 Apr 2024 06:00:01 +0000 Le Dimanche Hebdo 157669 at http://defimedia.info Devesh Dukhira : «Les cultures maraichères ne doivent pas se développer au détriment de la canne à sucre» http://defimedia.info/devesh-dukhira-les-cultures-maraicheres-ne-doivent-pas-se-developper-au-detriment-de-la-canne-sucre <span>Devesh Dukhira : «Les cultures maraichères ne doivent pas se développer au détriment de la canne à sucre»</span> <span><span lang="" about="/users/pdaby" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Pradeep Daby</span></span> <span>dim 28/04/2024 - 08:00</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/devesh_dukhira.jpg?itok=g09f5-Ho" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>« L’industrie cannière contribue actuellement à environ 2 % du PIB de Maurice et presque à 15 % de ses recettes d’exportation domestique », indique Devesh Dukhira, Chief Executive Officer du Mauritius Sugar Syndicate. Dans l’interview qui suit, il effectue un survol de notre industrie cannière et de ses enjeux. &nbsp;Durant les deux dernières années, le cours mondial du sucre a connu des taux haussiers. Cependant, à Maurice, le secteur fait toujours face à des volumes de production en baisse, selon lui. Ce qui peut aboutir à la perte d’un &nbsp; avantage concurrentiel tel que le désenclavement de l’île par rapport à des producteurs africains.<br /> <br /> <strong>Quels sont les facteurs qui ont contribué à une augmentation du prix payé pour la tonne du sucre aux planteurs locaux ?&nbsp;</strong><br /> Le prix ex-syndicat payé aux producteurs pour la récolte 2022 avait en effet atteint Rs 25&nbsp;554 la tonne, alors qu’en 2023, il est actuellement estimé à Rs 26 600 la tonne et pourrait même être finalisé à un niveau légèrement supérieur. Nous avons, en fait, profité sur les deux dernières années d’une conjoncture exceptionnelle, notamment un cours sucrier mondial haussier, un déficit de sucre en Europe et surtout l’augmentation substantielle des coûts de production sur cette destination, déclenchée par l’invasion russe en Ukraine, qui avait fait exploser le coût de l’énergie. L’affaiblissement de la roupie a aussi eu sa part de contribution.</p> <p><strong>Dans votre proposition pour le Budget 2024-2025, vous faites état de la diminution de terres (« area harvested ») sous culture de canne. Est-ce que cela signifie que ces terres sont en constante décroissance ?</strong><br /> C’est malheureusement le cas. La surface récoltée l’année dernière, selon les chiffres provisoires de la Chambre d’Agriculture, n’a été que de 35&nbsp;863 hectares, par rapport à la moyenne de 43 508 hectares sur les cinq années précédentes. Je tiens à rappeler que le rapport du Multi Annual Adaptation Strategy (MAAS) 2006-15 prévoyait une baisse à 45 000 Ha, tandis que le National Biomass Framework publié par le gouvernement l’année dernière fait état d’une superficie de 40&nbsp;200 Ha à être récoltée en 2023, qui devrait augmenter à 45 000 Ha jusqu’en 2030 pour assurer une alimentation adéquate de la bagasse, soit 15.9 %, pour atteindre à cette échéance les 60 % de matières de sources énergétiques renouvelables.</p> <p><strong>Quelles sont vos propositions afin que les planteurs reviennent à la culture de la canne ?</strong><br /> Comme pour d’autres secteurs de l’économie, les planteurs font face à un manque de main-d’œuvre, pas seulement en ce qu’il s’agit des travailleurs agricoles, mais aussi des ouvriers non agricoles, notamment des chauffeurs de camion, mécaniciens et autres opérateurs nécessitant une formation technique. Il s’agirait d’une des causes majeures de leur découragement. Cette contrainte s’est tellement accentuée que plusieurs champs de canne n’ont pu être récoltés l’année dernière, ce qui explique en partie la baisse de 8.5 % de surface récoltée de 2022 à 2023. Le gouvernement, qui en est conscient, avait annoncé la décision l’année dernière de permettre l’importation de la main-d’œuvre pour ce secteur, mais le cadre n’est malheureusement toujours pas finalisé pour faciliter cela.&nbsp;</p> <p><strong>Vous avez déjà fait ressortir la nécessité d’« optimiser tous les processus de la chaîne d’approvisionnement en relation » afin de contenir les coûts de production. Est-ce que ces derniers sont-ils plus élevés à Maurice que dans les pays concurrents ?</strong><br /> Nous avons l’avantage à Maurice d’avoir à parcourir des distances moins importantes par rapport, par exemple, à des producteurs enclavés en Afrique, alors que les producteurs locaux sont tous regroupés autour du Syndicat des Sucres ce qui permet, avec l’économie d’échelle, de mieux optimiser ces coûts. Cependant, réagissant à votre question précédente, nous risquons de perdre cet avantage concurrentiel si la production continue à baisser.&nbsp;</p> <p>Je tiens également à souligner que la production annuelle, qui a chuté bien en dessous de 300&nbsp;000 tonnes depuis le début de cette décennie, représente une préoccupation majeure pour les trois sucreries restantes. Elles fonctionnent en dessous de leurs capacités optimales, ce qui entraîne une augmentation du coût de production par tonne.</p> <p><strong>Est-ce que le processus de mécanisation/modernisation est-il complété dans l’industrie cannière à Maurice ? Comment les différentes catégories de personnels de ce secteur réagissent-elles face à ce processus ?</strong><br /> Il y a déjà eu pas mal d’investissement à cette fin sur les 20 dernières années. Premièrement, beaucoup de champs, notamment de plus gros propriétaires, ont été préparés pour permettre des récoltes mécanisées, que l’on estime actuellement à environ 65 % de la surface sous culture de la canne. Les petits planteurs ont, de leur côté, bénéficié du soutien du gouvernement sous le Field Operations Regrouping and Irrigation Programme (FORIP) pour améliorer leurs efficiences et cela concernerait environ 12&nbsp;000 Ha. Par ailleurs, les usines se sont modernisées pour être premièrement plus productives et deuxièmement, en mesure de produire des sucres à valeur ajoutée, en particulier les sucres spéciaux et le sucre raffiné. Cette adaptation est néanmoins un processus continu étant donné que les exigences des marchés évoluent, que ce soit au niveau de la qualité, la sécurité alimentaire ou sur l’aspect durabilité.</p> <p>Ces investissements ont sans aucun doute permis une baisse de la demande, mais, par ailleurs, à une valorisation des ressources humaines, à partir des champs jusqu’à la livraison des produits finis. Et c’est tant mieux, étant donné la disponibilité déclinante de la main-d’œuvre comme évoquée plus haut.&nbsp;</p> <p><strong>Quelle part occupe Maurice sur le marché mondial du sucre et quels sont nos principaux concurrents ? Est-ce un marché stable ?</strong><br /> Malgré la production insignifiante de Maurice à l’échelle mondiale, soit 238 854 tonnes par rapport à la production globale estimée à 180 millions de tonnes de sucre pour l’année 2023/24, notre industrie demeure un acteur important pour les sucres spéciaux, ayant été l’un des pionniers dans ce segment de marché et se vantant toujours d’avoir la plus large gamme. Ces sucres sont actuellement commercialisés dans une soixantaine de pays, où ils sont leaders de marché. Comme ce sont des segments attrayants, la concurrence s’amplifie, venant notamment des producteurs de l’Afrique australe, de l’Amérique centrale, voire d’Asie, aussi bien que des producteurs européens de sucre de betterave qui utiliseraient des colorants pour les « déguiser » en sucres spéciaux de canne. Cela nous a poussés à repositionner les sucres de Maurice à travers un nouveau « Mauritius Sugar Label » qui repose sur différents piliers où ils peuvent se distinguer sur, notamment le goût, la naturalité, leurs valeurs nutritionnelles et même l’environnement durable sous lequel ils sont produits. Le potentiel de vente a déjà atteint les 140 000 tonnes et le Syndicat des Sucres s’est lancé dans une stratégie d’expansion de ses segments de marché pour atteindre les 180 000 tonnes.</p> <p>En ce qui concerne le sucre blanc, Omnicane en raffine plus de 200 000 tonnes annuellement d’une qualité équivalente à ce qui est produit en Europe. De ce fait, en plus des atouts au niveau de la conformité aux normes de sécurité alimentaire et de durabilité, ces sucres sont très prisés en Europe et même sur le marché régional. Nous sommes par exemple l’un des principaux fournisseurs de sucre raffiné au Kenya et à Madagascar, où nous bénéficions par ailleurs d’un accès préférentiel sous la COMESA.</p> <p><strong>Avec la diversification, le secteur cannier a donné naissance à d’autres produits dérivés de la canne. Comment se portent ces marchés ?</strong><br /> La canne à sucre est une plante énergétique, utilisée non seulement pour le sucre destiné à la consommation, mais aussi pour la bagasse qui est utilisée pour produire de l’électricité, ainsi que la mélasse pour la distillerie d’éthanol. Au fil des temps, les producteurs ont pu percevoir leurs dus pour ces produits dérivés, surtout après l’ajustement de prix pour la bagasse par le gouvernement en 2021 pour payer l’équivalent de Rs 3.50 par KWH d’électricité. Ces coproduits comptabiliseront au moins 16 % des recettes totales des planteurs pour la campagne en cours, ce qui permettrait par ailleurs d’amortir les futures fluctuations du prix sucrier.</p> <p>Ces prix doivent néanmoins être réactualisés selon les opportunités de vente ou être au moins équivalents aux matières alternatives : par exemple, le prix estimé pour la bagasse en 2021 pour l’équivalent du Heavy Fuel Oil importé nécessite une révision substantielle pour être à égalité avec les autres sources d’énergie. Il faut se rappeler que la bagasse, qui contribue actuellement environ à 11.5 % de la production nationale d’électricité, demeure une composante importante dans le National Biomass Framework. Selon les recommandations de ce rapport, sa contribution devrait accroitre par au minimum 40 % pour permettre au pays d’atteindre l’objectif fixé par le gouvernement de produire 60 % de son électricité en 2030 des sources renouvelables.&nbsp;</p> <p><strong>Certaines voix s’élèvent pour exiger que des surfaces dédiées historiquement à la culture de la canne à sucre soient converties en terres pour les cultures maraichères…</strong><br /> La sécurité alimentaire du pays est indéniable et il faut absolument développer les cultures maraichères. Cependant il n’y a pas lieu qu’elles soient au détriment de la canne à sucre. Nous estimons qu’à ce jour au moins 10 000 Ha de terre seraient à l’abandon, qui auraient été largement suffisants pour répondre à ces besoins pour le marché local. Par ailleurs, comme évoqué plus haut, il est important de maintenir une superficie minimale de terre sous canne pour préserver la compétitivité du secteur et je crains que nous soyons déjà arrivés à un seuil critique. Je soulignerai donc l’urgence d’adopter une politique cohérente pour éviter tout effritement supplémentaire des terres sous la canne. &nbsp;</p> <p><strong>Est-ce que le processus de centralisation engagé dans les années 80 a-t-il porté ses fruits ?</strong><br /> En anticipation de la disparition des prix garantis sous le défunt Protocol Sucre, la centralisation de l’industrie sucrière était inévitable. Elle a permis de réduire les coûts opérationnels, la rendant ainsi plus performante. Cela a été bénéfique également pour les Independent Power Producers. Par ailleurs, l’économie d’échelle qui en découle a facilité l’investissement dans la production de sucre à valeur ajoutée, une nécessité dans la stratégie commerciale que le Syndicat des Sucres a adoptée depuis l’érosion de son accès préférentiel sur son marché traditionnel.</p> <p><strong>Le sucre - à l’instar de l’industrie du tourisme - a été le pilier historique de l’économie locale. À ce jour, quelle est la contribution de ce secteur au PIB de Maurice ?</strong><br /> L’industrie cannière contribue actuellement à environ 2 % du PIB de Maurice et presque 15 % de ses recettes d’exportation domestique, sans compter sa contribution pour assurer la sécurité énergétique et la préservation de l’environnement. Par ailleurs, elle contribue à autant d’autres secteurs d’activité, comme le transport terrestre et maritime, le stockage, les assurances, les banques, etc. Selon une étude effectuée par la MCB, cette industrie a un « multiplier effect » de sept fois dans l’économie mauricienne.</p> <p><strong>La FAO fait ressortir que la consommation mondiale de sucre par habitant va augmenter dans les dix prochaines années sous l’augmentation des revenus dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, mais sera en recul dans les pays à haut revenu en raison des problématiques de santé. Comment l’île Maurice se positionne-t-elle par rapport à cette perspective ?</strong><br /> La consommation globale augmente en effet de 1.0 -1.5% annuellement, nécessitant donc presque 2 millions de tonnes de production sucrière supplémentaire chaque année pour répondre à ces besoins. Cela démontre que le cours sucrier mondial, quoique sujet à des fluctuations, étant donné des cycles de surplus et de déficit, doit rester relativement attrayant sur le long terme pour permettre des investissements à cette fin. Quoique la stratégie du Syndicat des Sucres serait plutôt ancrée sur les sucres à plus forte valeur ajoutée, leurs prix de vente y seront également influencés, d’où la nécessité de développer ces marchés de niche dans diverses destinations et maintenir une agilité pour prendre avantage des meilleures opportunités de prix à tout moment.</p> <p><strong>Certains conglomérats engagés dans le secteur sucrier depuis l’ère précoloniale ont converti des parties de leurs terres en espaces intégrés (travail-vie-éducation-loisirs). Est-ce que cette conversion était-elle devenue inévitable ?</strong><br /> Compte tenu des ressources limitées à Maurice, les conversions de terre pour d’autres besoins étaient devenues inévitables. Cependant comme l’avait préconisé le rapport du MAAS, les marginal lands auraient été favorisés à cette fin par rapport aux prime agricultural lands. Comme j’ai fait ressortir plus haut, il nous faut une politique cohérente si vous voulons maintenir une industrie cannière compétitive et pérenne.</p> <p><strong>Quelle a été la contribution de l’industrie sucrière dans le soutien à certains pays africains, dont le Mozambique ? À un moment, le Mauritius Sugarcane Industry Research Institute (MSIRI) était considéré comme l’organisme de recherche mondial le plus performant après celui de Cuba. Avons-nous maintenu ce niveau ?&nbsp;</strong><br /> Non seulement les opérateurs locaux ont investi dans des sucreries et la culture de la canne dans des pays africains, notamment au Kenya, en Tanzanie et en Côte d’Ivoire, mais de nombreux Mauriciens travaillent dans ces industries sur ce continent. Il y a également des transferts de connaissance à travers les institutions spécialisées à Maurice, telles la MSIRI ou le Regional Training Centre. La MSIRI opère désormais sous la MCIA qui s’assure qu’elle maintienne sa vocation de recherche scientifique et de développement variétal dans le domaine de la canne à sucre.</p> <p><strong>Est-ce que l’utilisation du sucre brut pour les besoins industriels est-elle en augmentation ? Et à Maurice, comment se traduit cette demande ?</strong><br /> Je dois souligner avant tout que l’importation du sucre roux brut est devenue nécessaire pour remplir les capacités de raffinage installées à Maurice à la fin du Protocole Sucre en 2009, alors que le bassin cannier a entretemps été en déclin. Autrement, avec un manque de matière première, il n’y aurait aucune justification économique à opérer une raffinerie localement. Donc, la quantité de sucre roux importé est sujette à la disponibilité de la quantité produite à Maurice. Elle a été d’environ 100 000 tonnes annuellement au cours des récentes campagnes. Le sucre roux importé est mélangé avec le sucre local pour se conformer aux règles d’origine avant d’être exporté vers des marchés préférentiels, l’opération devenant rentable pour toutes les parties prenantes.</p> <p><strong>La diversification dans le secteur de la canne a-t-elle donné lieu à la formation de compétences nouvelles ?</strong><br /> Il va de soi que de nouvelles compétences sont requises pour répondre aux besoins d’un écosystème agro-industriel en constante évolution, ayant pour principe central l’optimisation du plein potentiel de la canne pour la production sucrière, comme ressource énergétique renouvelable et aussi pour la fabrication d’engrais biologique, entre autres. La volonté d’exploiter au maximum cette plante emblématique tout en atténuant les impacts environnementaux, a donné lieu à l’émergence de nouvelles expertises techniques, notamment en matière de bioénergie, d’innovation de produits, de gestion environnementale, de pratiques de durabilité, mais également au niveau du Syndicat des Sucres, la connaissance des marchés et la gestion de la chaîne d’approvisionnement.&nbsp;</p> <p><strong>Quelle serait la part du secteur cannier dans la mise sur pied d’une filière pharmaceutique et des biotechnologies à Maurice ?</strong><br /> La canne à sucre (Saccharum officinarum) a un potentiel émergent comme bio fabriqué pour des bioproduits de valeur. Elle peut être modifiée génétiquement pour produire des protéines spécifiques pour des médicaments, y compris des anticorps monoclonaux et des enzymes. Elle peut également produire des biopolymères tels l’acide polylactique (PLA) et le polyhydroxybutyrate (PHB), utiles dans les domaines médicaux, pharmaceutiques et environnementaux. De plus, elle peut extraire des glucides spécifiques comme le tréhalose, bénéfiques pour la stabilisation des médicaments.</p> <p><br /> &nbsp;</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Devesh%20Dukhira%20%3A%C2%A0%C2%ABLes%20cultures%20maraich%C3%A8res%20ne%20doivent%20pas%20se%20d%C3%A9velopper%20au%20d%C3%A9triment%20de%20la%20canne%20%C3%A0%20sucre%C2%BB&amp;1=http%3A//defimedia.info/devesh-dukhira-les-cultures-maraicheres-ne-doivent-pas-se-developper-au-detriment-de-la-canne-sucre&amp;2=node/157311" token="0ZgXNHzonIYUtBvDaAwT884FbWN-F20kMdnsxdYTSCQ"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 28 Apr 2024 04:00:00 +0000 Pradeep Daby 157311 at http://defimedia.info Expansion internationale : médecin à Domicile s’implante aux Émirats arabes unis http://defimedia.info/expansion-internationale-medecin-domicile-simplante-aux-emirats-arabes-unis-0 <span>Expansion internationale : médecin à Domicile s’implante aux Émirats arabes unis</span> <span><span lang="" about="/users/defiplus" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Defi Plus</span></span> <span>dim 28/04/2024 - 07:15</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/medecin_a_domicile.jpg?itok=4dh92hBC" width="1280" height="720" alt="" title="L’équipe du centre médical aux Émirats arabes unis (à gauche), et ceux de Médecin à domicile (à droite) lors de la signature du Mémorandum d’entente." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>C’est avec un sentiment de devoir accompli que le Dr Yasheel Aukhojee annonce l’expansion internationale de Médecin à domicile aux Émirats arabes unis. Cette nouvelle étape marque un tournant décisif pour le directeur, ainsi que pour toute son équipe. Un mémorandum d’entente (MoU) vient d’être signé le 19 avril avec un centre médical local basé à Ajman et les opérations devraient débuter en octobre, une fois l’équipe installée.</p> <p>Après une année de négociations, le projet est enfin finalisé. Médecin à domicile s’implante aux Émirats arabes unis, une expansion à l’internationale de grande signification pour le directeur et fondateur, le Dr Yasheel Aukhojee. « En tant que Mauricien, c'est pour moi un honneur incommensurable d'étendre notre service de santé premium jusqu'aux Émirats arabes unis. La demande croissante pour nos services témoigne d'une reconnaissance mondiale de notre compagnie mauricienne Médecin à domicile. Cela représente une concrétisation des engagements de longue date (plus de 10 ans) à offrir des soins de santé de qualité supérieure dans un contexte mondial en constante évolution », explique le Dr Aukhojee.</p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Médecin à domicile bientôt opérationnel aux Émirats arabes unis." data-entity-type="file" data-entity-uuid="8ccba819-622d-4ff5-b551-dad2f2e1ce22" src="/sites/default/files/inline-images/M%C3%A9decin%20%C3%A0%20Domicile%201.jpg" /><figcaption>Médecin à domicile bientôt opérationnel aux Émirats arabes unis.</figcaption></figure><p>Aux Émirats arabes unis, une nouvelle équipe sera formée, soutenue par celle de Maurice avec les expertises de différents médecins ainsi que les nouvelles recrues. « Nous sommes actuellement en train de former l’équipe en faisant le recrutement de médecins et du personnel paramédical. Notre équipe de Maurice fera, elle, le va-et-vient pour assurer le standard et la qualité des services », fait comprendre le directeur qui s’est associé avec Jabal Sina Medical Centre, un centre médical local basé à Ajman pour pouvoir mettre en place ce service de médecins à domicile aux Émirats arabes unis.</p> <p>Pour notre interlocuteur, c’est grâce à un travail acharné, un dévouement sans faille et la persévérance face à l'adversité que l’équipe arrive à atteindre ses objectifs. « Nos équipes médicales et non médicales incarnent ces valeurs chaque jour. Cela démontre leur engagement indéfectible à offrir des soins de premier ordre à nos patients, même dans des circonstances difficiles telles que la crise sanitaire du Covid-19 ou des situations d'urgence comme les inondations », indique-t-il.</p> <h3>Un parcours axé autour des soins</h3> <figure role="group" class="align-right"><img alt="Le Dr Yasheel Aukhojee, directeur et fondateur de Médecin à domicile. Photo prise au premier jour du lancement de la compagnie à Maurice, il y a une dizaine d’années." data-entity-type="file" data-entity-uuid="5d014227-01c4-4081-bc58-59a5e2308aa8" src="/sites/default/files/inline-images/Dr%20Yasheel%20Aukhojee.jpg" /><figcaption>Le Dr Yasheel Aukhojee, directeur et fondateur de Médecin à domicile. Photo prise au premier jour du lancement de la compagnie à Maurice, il y a une dizaine d’années.</figcaption></figure><p>Le Dr Yasheel Aukhojee, cumulant plus d'une décennie d'expérience dans les secteurs public et privé, a acquis une expertise variée. Après avoir obtenu son diplôme en médecine, il a décidé de revenir servir sa patrie. Il a occupé le poste de médecin sur un bateau de croisière avant de rejoindre le secteur de la santé publique. Fort de son expérience dans les principaux hôpitaux, il a embrassé sa passion en œuvrant pour rendre les soins de santé accessibles à chaque Mauricien.</p> <p>Fondateur de Médecin à domicile, il a révolutionné le modèle de prestation de soins de santé, positionnant l'entreprise en tant que pionnière en médecine à domicile. Le Dr Yasheel Aukhojee est un fervent défenseur des causes sociales, s'investissant activement pour améliorer la qualité de vie des citoyens, en particulier des personnes âgées. À ce jour, Médecin à domicile comptent une trentaine de médecins et une équipe de personnel non médical.</p> <p>Les membres clés de l'entreprise incluent le Dr Mokshad Purahoo, actuel directeur des opérations basé à Cambridge, au Royaume-Uni, qui assumera le rôle de directeur régional pour le Moyen-Orient aux Émirats arabes unis en s’y installant. On retrouve aussi le Dr Khushyant Mungar qui est actuellement le directeur médical en chef à Maurice.</p> <div class="alert alert-info"> <h3>Best Workplace Award</h3> <figure role="group" class="align-center"><img alt="L’équipe de Médecin à domicile recevant le trophée de Great Place to Work." data-entity-type="file" data-entity-uuid="b5ce88dc-0dab-4a97-ae47-dd8a8be4e1f3" src="/sites/default/files/inline-images/M%C3%A9decin%20%C3%A0%20Domicile%202.jpg" /><figcaption>L’équipe de Médecin à domicile recevant le trophée de Great Place to Work.</figcaption></figure><p>Autre accomplissement pour Médecin à domicile ; en 2023, elle a été la première compagnie médicale à avoir remporté le « Best Workplace Award ». Dans le palmarès « Best Workplaces Mauritius 2023 », du label Great Place to Work®, Médecin à domicile s’est retrouvée parmi les cinq meilleures entreprises dans la catégorie de moins de 50 salariés où il fait bon travailler en 2023. « Je remercie mes parents et tous ceux qui ont cru en moi, ainsi que tous ceux qui ont été partie prenante de ce parcours. Il reste encore un long chemin à parcourir », affirme le Dr Yasheel Aukhojee.</p> <p>Pour lui, l'objectif de Médecin à domicile est de fournir des soins de santé de qualité supérieure à chacun et à tous, partout où c'est nécessaire. « Nous avons la volonté et la motivation pour y parvenir. Et nous savons que nous pouvons le faire. Au-delà de la reconnaissance et des accomplissements, nous croyons fermement qu’avec la volonté et le soutien, tout devient possible, que ce soit pour l'entreprise ou pour le pays », précise le Dr Aukhojee, tout en soulignant que l’équipe est impatiente de relever les défis à venir et de contribuer de manière significative à l'amélioration de la santé et du bien-être des populations, tant à Maurice qu'à l'étranger.</p> </div> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Expansion%20internationale%20%3A%20m%C3%A9decin%20%C3%A0%20Domicile%20s%E2%80%99implante%20aux%20%C3%89mirats%20arabes%20unis&amp;1=http%3A//defimedia.info/expansion-internationale-medecin-domicile-simplante-aux-emirats-arabes-unis-0&amp;2=node/157654" token="nFX7PwlJmpT-0w7pQV2sfa1QGTl40tNkjJP_mZx-fIQ"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 28 Apr 2024 03:15:00 +0000 Defi Plus 157654 at http://defimedia.info Mahen Sookun, président du conseil d’administration de la MauBank : «Nous avons le potentiel de devenir la troisième plus grande banque domestique» http://defimedia.info/mahen-sookun-president-du-conseil-dadministration-de-la-maubank-nous-avons-le-potentiel-de-devenir-la-troisieme-plus-grande <span>Mahen Sookun, président du conseil d’administration de la MauBank : «Nous avons le potentiel de devenir la troisième plus grande banque domestique»</span> <span><span lang="" about="/users/gleena" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="" content="Leena Gooraya-Poligadoo">Leena Gooraya-…</span></span> <span>dim 28/04/2024 - 07:08</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/sookun_0.jpg?itok=uhgR2kUA" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Le président du conseil d’administration de la MauBank partage les ambitions de la banque en termes de positionnement sur le marché mauricien, notamment en soutenant les PME. Toutefois, Mahen Sookun souligne les défis actuels liés à l’instabilité économique mondiale et aux attentes changeantes des clients, auxquels la MauBank répond par une stratégie axée sur l’innovation technologique et la diversification de ses offres.</p> <p><strong>Quelle est la santé financière de la MauBank à présent?</strong></p> <p>En deux ans, de 2021 à 2023, nous avons triplé nos bénéfices. De Rs 119 millions en 2021, nous avons engrangé des bénéfices de Rs 268 millions en 2022, et Rs 380 millions en 2023. Et à la fermeture de l’année financière en juin 2024, je suis confiant que nous allons maintenir la tendance. Pour le semestre clos le 31 décembre 2023, à mi-parcours de notre année financière, la banque a enregistré des bénéfices après impôts de Rs 432,76 millions.</p> <p>&nbsp;Outre l’augmentation de 64 % par rapport à la &nbsp;période correspondante l’an dernier, en six mois nous avons déjà dépassé notre bilan sur 12 mois de 2022/23 qui était de l’ordre de Rs 380 millions. Il est indéniable que la MauBank jouit d’une position financière solide aujourd’hui. Sa croissance a été soutenue, et à tous les niveaux. La banque est bien capitalisée avec un ratio d’adéquation au-delà de celle imposée par le régulateur. Nos clients nous font confiance à voir l’accroissement de nos portefeuilles de prêts et de dépôts, et d’autre part les comptes non performants sont contenus à un niveau très bas. Il est clair pour moi que nos décisions commerciales et notre orientation stratégique portent leurs fruits, se traduisant par cette rentabilité soutenue et une création de valeur pour nos actionnaires. Cela fait deux ans maintenant que la MauBank paye des dividendes à ses actionnaires. Nous avons parcouru bien du chemin.&nbsp;</p> <p><strong>Comment situez-vous votre positionnement à Maurice et quelles sont vos ambitions sur le plan domestique ?</strong></p> <p>Je suis confiant que nous avons le potentiel de devenir la troisième plus grande banque domestique. Outre notre performance financière, le public nous reconnaît comme une marque qui s’est hissée au premier rang des banques à Maurice comme en témoignent les rapports d’études entreprises localement. Nous épousons une philosophie de représentation sectorielle à l’image des composants du PIB. Avec la reprise entamée dans le monde des affaires, nous comptons pénétrer d’avantage les secteurs sur lesquels la relance économique se dessine. &nbsp;</p> <p>Mais au-delà de ses ambitions de profitabilité, la MauBank a un grand rôle à jouer sur le plan socioéconomique et développemental du pays, à Maurice comme à Rodrigues. Nous avons le devoir de soutenir la vision du gouvernement en ce qu’il s’agit de l’ouverture économique en soutenant les acteurs de l’économie, qu’ils soient des grandes entreprises ou des Petites et Moyennes Entreprises (PME).&nbsp;</p> <p>L’économie du pays, plus que jamais, compte sur le développement du secteur des PME. Aujourd’hui, l’ambition de la banque, c’est d’être là pour assurer que les PME puissent se développer dans une diversité de champs d’activité, en particulier dans ceux qui sont déterminants pour la relance économique comme l’agro-industrie, la construction, le manufacturier et dans les secteurs qui nous conduiront vers l’autosuffisance alimentaire et aussi ceux qui doperont l’exportation. Nous avons d’ailleurs réadapté notre service afin de mieux servir les entrepreneurs locaux. Alors que certaines banques ferment leurs succursales, nos comptoirs pour les PME sont passés de 10 Business Centres à 19 car le contexte actuel demande une ouverture de l’accès au service et au financement à ce secteur. Nous voulons être plus près du public entrepreneur, lui offrir une proximité de service, l’accompagnement qu’il nécessite et apporter le soutien bancaire nécessaire afin qu’il puisse se concentrer sur son activité.</p> <blockquote> <h2>Notre ambition est de faire que 30 % à 40% de nos bénéfices proviennent du segment Global Business"</h2> </blockquote> <p><strong>Quels sont les principaux défis auxquels la banque est confrontée dans le contexte économique actuel ?</strong></p> <p>Le contexte économique actuel n’est pas sans incertitudes. À peine sortis de la pandémie, nous nous sommes vus sous le coup de la crise en Ukraine avec un impact direct sur l’inflation et les chaînes d’approvisionnement. Les défis ayant trait aux taux d’inflation, aux taux d’intérêts, et aux tensions géopolitiques influent les décisions de prêt bancaire, la profitabilité, et les stratégies de risque.&nbsp;</p> <p>La MauBank, comme toutes les autres banques, doit faire face à un climat des affaires changeant et assurer qu’elle continue à soutenir sa profitabilité. Le défi qui se dessine alors est d’établir le juste milieu pour arriver à soutenir les clients, sans mettre la banque à risque. À la MauBank, nous nous estimons être un moteur de la stabilité financière du pays, avec un rôle déterminant à jouer sur l’accès aux finances des entreprises afin de préserver l’emploi, le tissu social, et de stimuler la production locale. Donc, il est impératif pour nous de veiller à la santé financière de la banque, tout en apportant le soutien nécessaire à nos clients.</p> <p>Dans un autre registre, la banque doit aussi répondre aux besoins des clients qui attendent de plus en plus des expériences bancaires numériques personnalisées et faciles à utiliser, ce qui nous oblige à investir dans la technologie et à améliorer nos offres numériques afin de fidéliser nos clients et en attirer de nouveaux. Ajouté à cela, il y a la conformité règlementaire en constante évolution, les lois anti-blanchiment d’argent et les règlementations sur la protection des données qui posent des défis importants aux banques car leur non-conformité peut entraîner de lourdes amendes et nuire à la réputation.</p> <p><strong>Avec votre vocation populaire, quelles sont les offres adressées aux PME ?&nbsp;</strong></p> <p>Nous assurons, à travers un personnel dédié, un service ‘One-Stop-Shop’ aux PME et startups, pour un service conseil personnalisé et des solutions les mieux adaptées aux besoins et aux spécificités de chaque entreprise. Nos offres sont formulées afin de permettre aux PME d’émerger, de financer leur expansion et leur diversification. Nous avons donc un éventail de produits de prêt et dette, de crédit-bail, et des solutions de gestion de trésorerie et de paiement.</p> <p>Dans les situations de crise, comme pendant la pandémie, nous avons soutenus toutes nos PME qui faisaient face à des difficultés financières en proposant plusieurs supports financiers, notamment des moratoires sur le remboursement du capital, des extensions sur la durée des crédits existants, des crédits additionnels pour faire face aux dépenses courantes. Les PME contribuent actuellement à 40 % du PIB, et l’État veut voir ce chiffre arriver à 52 %. Le secteur génère 55 % des emplois mais notre ambition, c’est d’atteindre 64 % en 2026. Nous voulons aussi que le taux d’exportation passe de 3 % à 18 %. Le pays veut augmenter la production locale, surtout dans l’alimentation ou on ambitionne de devenir auto-suffisant, afin de réduire notre dépendance à l’importation. Déjà, entre l’état actuel des choses et l’ambition du pays, il y a du chemin à parcourir. Entre-temps, il y a eu la COVID-19 qui a porté un coup au secteur, avec certains acteurs qui se sont retrouvés à genoux. Si on veut que la vision du pays pour ce secteur se réalise, il faut qu’on donne les moyens nécessaires aux PME, et cela passe par l’accès au financement et aux facilités bancaires.&nbsp;</p> <p>Par ailleurs, à la banque, nous voyons tous les jours la dimension socioéconomique de ce secteur. Chez les micros et petites entreprises en particulier, toute une famille - mari, femme et enfants - est engagée dans l’entreprise. Donc, le business fait tourner une famille aussi bien que l’économie. Un petit business en détresse équivaut à toute une famille en difficulté. L’impact social est donc réel. Si nous laissons les défis économiques ébranler ce segment, c’est à la fois la stabilité sociale et l’économie en général qui seront impactées. Et c’est là que les banques ont un grand rôle à jouer. Il nous faut apporter notre soutien pour permettre aux opérateurs de se relever.</p> <p><strong>Comment la MauBank adapte-t-elle sa stratégie pour répondre aux évolutions technologiques et aux attentes changeantes des clients ?</strong></p> <p>L’accélération rapide des avancées technologiques crée des propositions commerciales nouvelles. Ainsi, notre investissement dans l’écosystème numérique nous aide à approfondir notre relation avec nos clients grâce à des produits et des services améliorés, des ventes croisées et une intégration plus rapide, ce qui stimule les rendements financiers et soutient l’innovation. Nous constatons les retombées de nos investissements technologiques à travers une expérience client améliorée, une réduction du coût des transactions et une productivité accrue qui contribuent de manière significative à une réduction de notre ratio coûts/revenus. Nous avons été d’ailleurs été primés sur trois années consécutives en tant que Best Consumer Digital Bank 2021, Best Digital Transformation in Banking 2022, et Best Digital Experience in Banking 2023 à Maurice par CFI.co. Nous avons façonné nos stratégies en fonction de la demande des clients, plutôt que de suivre le marché, la concurrence ou encore la tendance numérique. La technologie et les solutions innovantes étant désormais au cœur de la prestation de services financiers, nous sommes convaincus que celles-ci nous permettront de rester à l’avant-garde dans ce domaine. L’inclusion financière étant une de nos priorités phares, la technologie en sera un puissant catalyseur.</p> <p><strong>Quels sont les projets à court et moyen termes sur lesquels la banque se concentre pour stimuler la croissance et l’innovation ?</strong></p> <p>La MauBank est en effet une banque en pleine croissance, et tous nos efforts sont concentrés sur l’accélération de cette progression. Nous allons donc poursuivre notre stratégie afin de réaliser nos objectifs de profitabilité et de croissance soutenue. Ceux-là passent par une pénétration accélérée du marché avec l’expansion du numérique dans la banque de détail, un soutien continu aux PME et une présence accrue dans le segment Corporate. Nous nous dotons déjà d’une expérience solide dans les secteurs comme l’immobilier, l’hôtellerie, le manufacturier, et avec un portefeuille diversifié des contributeurs nationaux, nous allons étendre notre présence auprès de la clientèle d’entreprise avec de nouveaux produits.</p> <p>Le développement de nouveaux segments dans le Global Business n’est pas en reste. Nous sommes partis pour développer une panoplie de produits plus sophistiqués et investir dans les outils et les expertises nécessaires afin de nous donner les moyens de conquérir ce secteur. À terme, notre ambition est de faire que 30 % à 40% de nos bénéfices proviennent du segment Global Business.</p> <p><strong>Quelles sont vos perspectives sur l’avenir des services bancaires numériques et de la Fintech ?</strong></p> <p>L’avenir des services bancaires numériques et de la Fintech semble prometteur, avec les progrès technologiques qui stimulent l’innovation et améliorent l’expérience client. Nous pouvons nous attendre à voir des services plus personnalisés, des mesures de sécurité renforcées et l’intégration de l’Intelligence artificielle et de l’apprentissage automatique pour offrir des solutions financières sur meure. Aussi, l’essor du système bancaire ouvert et la collaboration entre les banques traditionnelles et la Fintech conduiront probablement à des offres plus diversifiées et compétitives sur le marché. Dans l’ensemble, le paysage continuera à évoluer rapidement, façonnant la manière dont nous gérons et interagissons avec nos finances.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Mahen%20Sookun%2C%20pr%C3%A9sident%20du%20conseil%20d%E2%80%99administration%20de%20la%20MauBank%20%3A%20%C2%ABNous%20avons%20le%20potentiel%20de%20devenir%20la%20troisi%C3%A8me%20plus%20grande%20banque%20domestique%C2%BB&amp;1=http%3A//defimedia.info/mahen-sookun-president-du-conseil-dadministration-de-la-maubank-nous-avons-le-potentiel-de-devenir-la-troisieme-plus-grande&amp;2=node/157227" token="PCN7NtuzcIhF2GzC347w-sjETz_5oSfe9KjEoAuPi30"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 28 Apr 2024 03:08:00 +0000 Leena Gooraya-Poligadoo 157227 at http://defimedia.info Exposition au Blue Penny Museum - «timbrés» : explorez l’univers des anomalies dans la philatélie et au-delà http://defimedia.info/exposition-au-blue-penny-museum-timbres-explorez-lunivers-des-anomalies-dans-la-philatelie-et-au-dela <span>Exposition au Blue Penny Museum - «timbrés» : explorez l’univers des anomalies dans la philatélie et au-delà</span> <span><span lang="" about="/users/nmungur" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="" content="Nathalie Marion Mungur">Nathalie Mario…</span></span> <span>dim 28/04/2024 - 07:05</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/untitled-1_22.jpg?itok=GBcjEOct" width="1280" height="720" alt="" title="L&#039;exposition reste ouverte au public jusqu&#039;au 29 juin." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Une exposition stimulant la réflexion sur l'erreur vous attend au Blue Penny Museum. Jusqu'au 29 juin, découvrez l'exposition « Timbrés », qui, avec une approche teintée d'humour, met en vedette plus d'une centaine de timbres comportant des erreurs, ainsi que des œuvres d’art postal des artistes locaux.</p> <p>Lors de la fabrication en série d'objets répondant à des normes de qualité strictes, il arrive parfois qu'un incident ou une erreur se produise, entraînant la création d'objets légèrement différents du modèle standard, qui peuvent être mis en circulation. Dans le domaine de la collection, un tel objet insolite, distinct des autres, est naturellement considéré comme plus rare, voire unique.</p> <p>Cependant, cette rareté ne suffit pas à lui conférer une valeur extraordinaire ; d'autres critères, souvent subjectifs, doivent également être pris en compte. « L'erreur ou le défaut doivent être particulièrement significatifs, voire spectaculaires, pour susciter un intérêt. De plus, l'ensemble de ces éléments doit présenter un attrait spécifique afin de générer une demande qui se confirme dans le temps », souligne Emmanuel Richon, conservateur du musée.</p> <figure role="group" class="align-left"><img alt="timbre" data-entity-type="file" data-entity-uuid="9ccdae0a-c491-4df9-8a40-903ed90a48dd" src="/sites/default/files/inline-images/Photo%202%20Timbr%C3%A9s.jpg" /><figcaption>Plus de 100 timbres comportant des erreurs sont présentés dans cette exposition.</figcaption></figure><p>Parfois, l'erreur peut aussi être un mythe, une imperfection inventée de toutes pièces, comme c'est le cas des deux célèbres timbres-poste, le Two Pence bleu et le One Penny rouge vermillon. « On l’appelle le Blue Penny alors que le timbre est un Two Pence et non un One Penny.</p> <p>De plus, les gens disent que les deux timbres auraient dû porter la mention ‘Post Office’ au lieu de ‘Post Paid’, mais ce n’est pas vrai. Ce n’est pas une erreur. L'appellation ‘Post Office’ est correcte. Le premier timbre américain à l'effigie de Benjamin Franklin porte également la mention ‘Post Office’ », explique Emmanuel Richon.</p> <p>C’est suite à cette observation qu'Emmanuel Richon et Ah Lan Lam Yan Foon ont décidé d'organiser cette exposition axée sur les erreurs dans la philatélie et autres domaines. Plus d'une centaine de timbres sont exposés, ainsi que divers objets tels que des plagiats, des films, des romans et des tableaux. « Certains timbres présentent jusqu'à trois erreurs, tandis que d'autres comme ceux à l'effigie de Rahman Osman des années 90 affichaient le visage d'une autre personne. Ces timbres ont été retirés du marché.</p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="timbrre" data-entity-type="file" data-entity-uuid="410219f1-3b7c-462f-9efe-f1b72aefe4a2" src="/sites/default/files/inline-images/Photo%203%20Timbr%C3%A9s.jpg" /><figcaption>Les créations d’art postal sont également mises en avant, invitant les spectateurs à explorer ce mode d'expression artistique unique.</figcaption></figure><p>Il y a aussi des erreurs comme l'altitude incorrecte de Maurice sur le timbre de George VI, ainsi que l'illustration erronée d'un cerf sur la pièce de 50 sous, qui n'est pas un cerf de Java, mais une espèce d'Angleterre », explique Emmanuel Richon.</p> <p>Outre les timbres et autres objets, des œuvres d'artistes tels qu'Ismet Ganti, Deepa Bauhadoor, Ravi Beekharry, entre autres, sont exposées. « Il ne faut pas oublier que, qu'il s'agisse de photographie ou de gravure, le timbre commence souvent par une véritable œuvre d'art, parfois même signée. Poussant plus loin et faisant abstraction de l'aspect officiel du timbre, des artistes se sont employés depuis longtemps à dévier le processus avec délectation, à toutes les étapes de sa fabrication. Des faux timbres plus vrais que nature, de fausses lettres : la surface d'une enveloppe ou d'un timbre peut être détournée de son usage habituel, suscitant un art véritable et authentique qui a ses propres règles, l’art postal ‘mail-art’) », souligne Emmanuel Richon.</p> <p>À noter que l'entrée à l'exposition, ouverte tous les jours, sauf le dimanche, de 10h00 à 16h30, est libre et gratuite.<br />  </p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Exposition%20au%20Blue%20Penny%20Museum%20-%20%C2%ABtimbr%C3%A9s%C2%BB%20%3A%20explorez%20l%E2%80%99univers%20des%20anomalies%20dans%20la%20philat%C3%A9lie%20et%20au-del%C3%A0&amp;1=http%3A//defimedia.info/exposition-au-blue-penny-museum-timbres-explorez-lunivers-des-anomalies-dans-la-philatelie-et-au-dela&amp;2=node/157652" token="Wg0E6TN5q3F8pt-UxffGGZKQT6G61vPqXEumtltqWAQ"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 28 Apr 2024 03:05:00 +0000 Nathalie Marion Mungur 157652 at http://defimedia.info Météo : les prévisions pour ce dimanche http://defimedia.info/meteo-les-previsions-pour-ce-dimanche-49 <span>Météo : les prévisions pour ce dimanche</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/users/defimedia" lang="" about="/users/defimedia" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">defimedia</a></span> <span>dim 28/04/2024 - 06:37</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/soleil_35.jpg?itok=ERuStpvk" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Un courant d'air léger et humide circule sur notre région. Après des ondées ce matin, le temps sera ensoleillé au cours de la journée.</p> <p>Des développements nuageux temporaires sont prévus dans l'après-midi sur la partie Ouest et sur les hauteurs avec la possibilité des averses localisées.&nbsp;Le temps sera beau ailleurs.</p> <p>La température maximale variera entre 26 et 28 degrés Celsius sur le plateau central et entre 30 et 33 degrés Celsius sur le littoral.</p> <p>Le ciel sera dégagé durant la nuit.</p> <p>La température minimale variera entre 20 et 22 degrés Celsius sur le plateau central et entre 24 et 26 degrés Celsius dans les régions côtières.<br /> <br /> Le vent soufflera de l'Est ce matin à environ 15 km/h. Le vent tournera graduellement vers le sud-est au cours de la nuit.</p> <p>La mer est agitée au-delà des récifs avec des houles du sud-ouest atteignant les 2 mètres.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=M%C3%A9t%C3%A9o%C2%A0%3A%20les%20pr%C3%A9visions%20pour%20ce%20dimanche&amp;1=http%3A//defimedia.info/meteo-les-previsions-pour-ce-dimanche-49&amp;2=node/157668" token="s3JBIFU8-oYXCWiCPGAhURJAuCQNodnfXw_qYBI1PGU"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 28 Apr 2024 02:37:51 +0000 defimedia 157668 at http://defimedia.info Voici la Une de Le Dimanche/L'Hebdo de ce Dimanche 28 Avril 2024 http://defimedia.info/voici-la-une-de-le-dimanchelhebdo-de-ce-dimanche-28-avril-2024 <span>Voici la Une de Le Dimanche/L&#039;Hebdo de ce Dimanche 28 Avril 2024</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/users/defimedia" lang="" about="/users/defimedia" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">defimedia</a></span> <span>dim 28/04/2024 - 05:00</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/hebdo-3407-main.jpg?itok=bof-vhs2" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p><strong>📰 Voici la Une de Le Dimanche/L'Hebdo. Le journal est en vente à Rs 20 l'exemplaire aux endroits habituels (supermarchés, boutiques, tabagies, superettes). Bonne lecture !</strong></p> <img alt="hebdo-3407" data-entity-type="file" data-entity-uuid="a6bbe855-b9c3-4776-930d-b28244840d03" src="/sites/default/files/inline-images/hebdo-3407.jpg" class="align-center" /><p> </p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Voici%20la%20Une%20de%20Le%20Dimanche/L%27Hebdo%20de%20ce%20Dimanche%2028%20Avril%202024&amp;1=http%3A//defimedia.info/voici-la-une-de-le-dimanchelhebdo-de-ce-dimanche-28-avril-2024&amp;2=node/157667" token="AusIvAi_C2WZSltmds9kxMsmqUVzhkA-9Uu6gkO29nw"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 28 Apr 2024 01:00:00 +0000 defimedia 157667 at http://defimedia.info Loto et Loto Plus : pas de grand gagnant ce soir http://defimedia.info/loto-et-loto-plus-pas-de-grand-gagnant-ce-soir-1 <span>Loto et Loto Plus : pas de grand gagnant ce soir </span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/users/defimedia" lang="" about="/users/defimedia" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">defimedia</a></span> <span>sam 27/04/2024 - 20:30</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/untitled_design_5_80.jpg?itok=BCmW4ud3" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Aucun joueur n’a trouvé la combinaison gagnante du tirage du Loto et celle de Loto Plus, ce samedi 27 avril. C’est ce qui ressort du communiqué émis par Lottotech ce soir.&nbsp;</p> <p>Retrouvez ci-dessous le communiqué dans son intégralité :</p> <p><img alt="" data-entity-type="file" data-entity-uuid="a8d4557f-75a1-4a0b-9ec0-652351ec93cf" src="/sites/default/files/inline-images/Loto_8.jpg" /></p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Loto%20et%20Loto%20Plus%20%3A%20pas%20de%20grand%20gagnant%20ce%20soir%20&amp;1=http%3A//defimedia.info/loto-et-loto-plus-pas-de-grand-gagnant-ce-soir-1&amp;2=node/157666" token="9NyNxt0zG-4lYRvJjSCLGfnVXFe6nhI-Pw7wx-jszGY"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 27 Apr 2024 16:30:44 +0000 defimedia 157666 at http://defimedia.info [Info Soirée] : Xavier-Luc Duval à Richard : « Toi aussi…Brutus » http://defimedia.info/info-soiree-xavier-luc-duval-richard-toi-aussibrutus <span>[Info Soirée] : Xavier-Luc Duval à Richard : « Toi aussi…Brutus »</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/users/defimedia" lang="" about="/users/defimedia" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">defimedia</a></span> <span>sam 27/04/2024 - 20:18</span> <div class="field field--name-field-youtube-video field--type-video-embed-field field--label-hidden field--item"><div class="video-embed-field-provider-youtube video-embed-field-responsive-video form-group"><iframe width="854" height="480" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen" src="https://www.youtube.com/embed/NVuCF4gPmOQ?autoplay=0&amp;start=0&amp;rel=0"></iframe> </div> </div> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/thumbnail_270424_final.jpg?itok=9cWV2PXT" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>[Info Soirée] : Xavier-Luc Duval à Richard : « Toi aussi…Brutus »</p> <p>Au Sommaire :</p> <p>Xavier-Luc Duval se dit surpris des mensonges véhiculés à son égard par ses anciens alliés. En conférence de presse cet après-midi le leader du PMSD a parlé de « mauvaise foi » et s’est dit étonné de l’attitude de Navin Ramgoolam.</p> <p>« Le pays bascule sur le chemin de non-retour » clame Navin Ramgoolam. &nbsp;En conférence de presse ce matin le leader des rouges a affirmé que le public doit répondre à l’appel de l’alliance de l’opposition le 1er mai à Port-Louis, pour sauver le pays.</p> <p>Les jeunes de plus en plus exposés aux accident de la route. 11 victimes âgées entre 16 et 25 ans ont été tuées depuis janvier…contre 5 à la même période l’année dernière. Selon les statistiques de la police les motocyclistes demeurent les plus vulnérables sur nos routes.&nbsp;</p> <p>Financement politique : le nouveau projet de loi sera mis en circulation pour des consultations publiques. Les « drafts » du Constitution (Amendment) Bill et du Political Financing Bill seront également publiés sur le site internet du Bureau du Premier ministre.</p> <p>A l’étranger : A trois mois de l'ouverture des Jeux de Paris-2024, la flamme olympique met le cap sur Marseille.<br /> &nbsp;</p> </div> <div class="field field--name-field-type field--type-entity-reference field--label-hidden field--item">18</div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=%5BInfo%20Soir%C3%A9e%5D%20%3A%20Xavier-Luc%20Duval%20%C3%A0%20Richard%20%3A%20%C2%AB%20Toi%20aussi%E2%80%A6Brutus%20%C2%BB&amp;1=http%3A//defimedia.info/info-soiree-xavier-luc-duval-richard-toi-aussibrutus&amp;2=node/157665" token="vldU_FVrbxnfBBuiQydi7IqoYZ41Ix5A7wXebyEqhLk"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 27 Apr 2024 16:18:01 +0000 defimedia 157665 at http://defimedia.info Année 2023 vs 2024 : le nombre de jeunes victimes de la route plus que doublé http://defimedia.info/annee-2023-vs-2024-le-nombre-de-jeunes-victimes-de-la-route-plus-que-double <span>Année 2023 vs 2024 : le nombre de jeunes victimes de la route plus que doublé</span> <span><span lang="" about="/users/defiplus" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Defi Plus</span></span> <span>sam 27/04/2024 - 19:00</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/untitled_design_42_9_0.jpg?itok=N1cJUVSD" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>11 jeunes tués comparés à cinq l’an dernier à cette même période</p> <p>Le nombre de morts sur nos routes entre le 1er janvier 2024 et le 25 avril 2024 s’élève à 43  lors de 39 cas d’accidents enregistrés. </p> <p>Le mercredi 24 avril, Jordan Fanfan, 17 ans, a succombé sur son lit d’hôpital, après un accident de moto survenu le vendredi 19 avril à Roche-Bois. </p> <p>Par ailleurs, après un accident entre deux motos et un autobus à Bel Étang dans l’Est, jeudi soir, les motocyclistes Bilal Hosany, 18 ans, habitant Montagne-Blanche, et Yohan Kumar Bundhoo, 16 ans, habitant Mont-Ida, ont perdu la vie. Ce dernier a rendu l’âme dans la nuit du jeudi à vendredi, alors que Bilal Hosany est mort sur le coup.</p> <p>Le nombre de jeunes victimes (moins de 25 ans) a plus que doublé cette année, comparé à 2023, soit 11 jeunes décédés contre cinq l'année dernière durant cette même période. Voici un aperçu du nombre de victimes sur nos routes depuis le début de cette année, incluant 22 motocyclistes et un passager en croupe.</p> <img alt="accident" data-entity-type="file" data-entity-uuid="0e4313ba-3118-490c-be24-ed04cee95b7e" src="/sites/default/files/inline-images/Untitled-4_6.jpg" class="align-center" /><p><br />  </p> <p> </p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Ann%C3%A9e%202023%20vs%202024%20%3A%20le%20nombre%20de%20jeunes%20victimes%20de%20la%20route%20plus%20que%20doubl%C3%A9&amp;1=http%3A//defimedia.info/annee-2023-vs-2024-le-nombre-de-jeunes-victimes-de-la-route-plus-que-double&amp;2=node/157650" token="4kxbdmAXDJsfDgRNCVRsGfY8SYlAQ91Ddf8ERX-xswo"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 27 Apr 2024 15:00:00 +0000 Defi Plus 157650 at http://defimedia.info