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Au SVICC du 28 au 30 juin : tout savoir sur le Grand Salon dédié à la Maison et au Jardin

Defi Quotidien — Tue, 25 Jun 2024 06:27:40 +0000

Au SVICC du 28 au 30 juin : tout savoir sur le Grand Salon dédié à la Maison et au Jardin Defi Quotidien mar 25/06/2024 - 10:27

Découvrez les dernières tendances et les offres exceptionnelles Le salon « Nou Lakaz - Le Grand Salon dédié à la Maison et au Jardin » se tiendra du 28 au 30 juin au Centre de conférences Swami Vivekananda (SVICC) à Pailles. Présenté par Events Plus en collaboration avec Radio Plus et Le Défi Media Group, cet événement promet une vaste sélection de nouvelles collections et deproduits pour la maison et le jardin à des prix promotionnels. Vous y trouverez notamment du mobilier intérieur et extérieur, des accessoires de cuisine, des revêtements de sol, des matelas, des objets de décoration, de la robinetterie, des équipements sanitaires, des outils, du linge de maison, des plantes et bien plus encore. Les amateurs d’objets décoratifs auront également l’embarras du choix parmi la diversité des produits proposés.

Le salon sera ouvert de10 heures à 18 heures pendant les trois jours. L’entrée est fixée à Rs 25 pour les adultes et est gratuite pour les enfants de moins de 12 ans. Pour faciliter l'accès, des navettes gratuites seront mises à disposition, assurant la liaison depuis la gare de Rose-Hill et le Victoria Urban Terminal jusqu'au salon.

Découvrez en PDF les offres promotionnelles qui vous attendent du 28 au 30 juin au SVICC à Pailles :

Allô Docteur : Quels sont les défis de la réhabilitation et de la réinsertion des usagers de la drogue ?

defimedia — Tue, 25 Jun 2024 06:15:40 +0000

Allô Docteur : Quels sont les défis de la réhabilitation et de la réinsertion des usagers de la drogue ? defimedia mar 25/06/2024 - 10:15

À la veille de la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues, qui est observé le 26 juin, Allô Docteur reçoit le Dr Luxmi Tauckoor, addictologue à la Harm Reduction Unit du ministère de la Santé, et Cadress Rungen, travailleur social à Lakaz A. Ils vont parler de la prise en charge, de la réhabilitation et de la réinsertion des usagers de drogue pour mieux comprendre les défis et les solutions dans ce combat. Vos appels sont attendus sur le 208 4999/5999. Vos commentaires sur la page Facebook defimedia.info sont les bienvenus.

Maurice progresse au niveau de l’éradication de la pauvreté

Christina Vilbrin — Tue, 25 Jun 2024 05:55:50 +0000

Maurice progresse au niveau de l’éradication de la pauvreté Christina Vilbrin mar 25/06/2024 - 09:55

Le pays brille une nouvelle fois au niveau de l’Afrique, notamment pour son avancement en matière d’éradication de la pauvreté. Maurice fait face cependant à des défis concernant la consommation et la production responsables ainsi que la lutte contre les changements climatiques.

Allégation de vol de pierres : la poursuite objecte à la motion de Sherry Singh

Defi Quotidien — Tue, 25 Jun 2024 05:55:49 +0000

Allégation de vol de pierres : la poursuite objecte à la motion de Sherry Singh Defi Quotidien mar 25/06/2024 - 09:55

L’ancien CEO de Mauritius Telecom (MT), Sherry Singh, demande, par le biais de son avocat, Me Rouben Mooroongapillay, que les deux accusations provisoires portées contre lui soient rayées. Cette demande est motivée par un manque de soupçon raisonnable dans le cadre du vol présumé de pierres appartenant à MT. Le lundi 24 juillet 2024, la poursuite, représentée par Me Damodarsingh Bissessur, Senior State Counsel, a émis une objection. Les débats sur la motion auront lieu le 28 août 2024 devant la magistrate Naazish Sakauloo.

Dans cette affaire, l’ancien CEO de MT, âgé de 48 ans, est confronté à deux accusations provisoires : « giving instruction to commit a misdemeanor » et « aiding and abetting in the commission of a misdemeanor ». Ces délits auraient eu lieu en 2018 et 2021. Il lui est reproché d’avoir donné des instructions au dénommé Vidarmen Payen et d’avoir comploté avec lui pour subtiliser des pierres appartenant à MT, d’une valeur de Rs 300 000. Ces articles avaient été découverts en juin 2023 sur un terrain à Banane, Cluny, sous la gestion de Vidarmen Payen, au préjudice de MT.

Plainte constitutionnelle - Me Satyajit Boolell saisit : la Cour contre le FCC Act

Kursley Thanay — Tue, 25 Jun 2024 05:55:49 +0000

Plainte constitutionnelle - Me Satyajit Boolell saisit : la Cour contre le FCC Act Kursley Thanay mar 25/06/2024 - 09:55

L’ancien Directeur des poursuites publiques (DPP), Me Satyajit Boolell, Senior Counsel, a déposé une plainte devant la Cour suprême pour que soit déclaré « anticonstitutionnel » le Financial Crimes Commission (FCC) Act. Selon Me Satyajit Boolell, cette loi va à l’encontre des articles 1, 3 et 10 de la Constitution, car elle permet à la FCC d’engager des poursuites sans le consentement préalable du DPP. Il souligne les risques d’ingérence politique et la perte des garanties procédurales dans les affaires judiciaires.

En alternative, il demande que la FCC obtienne l’aval du DPP avant de décider des poursuites, notamment pour les enquêtes initiées par l’Independent Commission Against Corruption (Icac), comme c’était le cas sous le Prevention of Corruption Act (POCA), abrogé avec l’entrée en vigueur du FCC Act. Sa plainte vise l’État, avec l’Attorney General cité comme co-défendeur. La FCC est également mentionnée en tant que « partie intéressée ».

L’affaire a été appelée le lundi 24 juin 2024 devant la chef juge, Bibi Rehana Mungly-Gulbul. Me Satyajit Boolell est représenté par Mes Sanjay Bhuckory, Senior Counsel, Vimalen Reddi et Vijay Kumar Dwarka, Senior Attorney. L’affaire a été renvoyée au 8 juillet 2024, pour permettre aux parties concernées de prendre position.

Dans sa plainte, l’ancien DPP souligne qu’il a été convoqué par l’Icac le 13 juillet 2015 dans le cadre de l’affaire « Sun Tan ». Il soupçonne des motifs inappropriés visant à le démettre de ses fonctions à l’époque. Il rappelle qu’il a occupé le poste de DPP de 2009 à 2022 et qu’il avait obtenu une injonction pour stopper l’enquête de la commission anticorruption.

En 2023, la FCC a remplacé l’Icac avec l’entrée en vigueur du FCC Act. L’ancien DPP craint des « influences politiques » en raison du mode de
« nomination politique » du directeur général de la FCC. De plus, les enquêtes en cours de l’Icac, désormais sous la responsabilité de la FCC, ne bénéficieraient plus des garanties antérieures du POCA.

Selon l’ancien DPP, le FCC Act viole les articles 1, 3 et 10 de la Constitution en supprimant la révision indépendante du dossier par le DPP. Il demande que les articles 142 et 168(2) du FCC Act soient déclarés inconstitutionnels.

Cumulative Road Traffic Offences - permis à points : la résurrection à travers les nouvelles infractions ?

Defi Quotidien — Tue, 25 Jun 2024 05:55:48 +0000

Cumulative Road Traffic Offences - permis à points : la résurrection à travers les nouvelles infractions ? Defi Quotidien mar 25/06/2024 - 09:55

Les Cumulative Road Traffic Offences ont été élargies de 11 à 32 infractions. Alan Ganoo a parlé du risque de suspension du permis de conduire dans le cadre de ce système. Si le ministère affirme que ces mesures visent à améliorer la sécurité routière, certaines voix, elles, accusent cette initiative d’être un permis à points déguisé, un système aboli en 2015.

Ils ressemblent au permis à points. Ils agiront comme le permis à points. Mais ce n’est pas le permis à points. Les Cumulative Road Traffic Offences, dont la liste a été rallongée pour contenir 21 infractions supplémentaires, contre 11 auparavant, suscite le débat. Le ministre des Transports terrestres et du Light Rail, Alan Ganoo, a lui-même annoncé, lors d’une conférence de presse le vendredi 21 juin 2024, qu’il y a « le risque de la suspension du permis de conduire pour le Cumulative Road Traffic System ».

Alors ces changements représentent-ils une véritable solution aux problèmes de sécurité routière ou est-ce plutôt un permis à points déguisé ? « C’est faux et archi-faux ! » rétorque le ministère. Les Cumulative Road Traffic Offences, dit-il, « constituent un concept distinct en place depuis plusieurs années ».

Il explique que les 21 nouvelles infractions ajoutées à la liste sont spécifiquement liées aux accidents. « Les officiers de la Traffic Management and Road Safety Unit ont mené diverses études sur le terrain et réalisé un important travail en amont », précise le ministère.

Pourquoi passer à 32 infractions ? « Toute loi mérite d’être révisée au fil du temps. Certains conducteurs ignorent toujours l’existence des Cumulative Road Traffic Offences. Pourquoi devraient-ils avoir peur des nouveaux règlements ? » réplique le ministère.

Un durcissement des sanctions était-il le seul moyen de responsabiliser les conducteurs ? « Le ministère des Transports et du Light Rail a mené de nombreuses campagnes de sensibilisation nationales sur la sécurité routière. Pourtant, les chiffres des accidents restent en hausse et, généralement, ce sont les conducteurs consciencieux qui perdent la vie sur les routes. Les statistiques montrent que les deux-roues sont les plus à risque », souligne le ministère.

Le bilan, aussi déchirant que préoccupant, témoigne d’une réalité alarmante. Les routes sont souvent le théâtre de tragédies qui ôtent la vie à des personnes qui ne sont qu’au début de leur vie. Les statistiques sont probantes : les conducteurs âgés de 16 à 25 ans sont les plus touchés. « Le but n’est pas de tirer de l’argent. La vie d’une personne n’a pas de prix. L’argent n’est rien. Nous voulons sauver des vie. Des familles ont été brisées à cause de ces accidents de la route », insiste le ministère qui en appelle à une responsabilisation citoyenne et qui demande aux conducteurs d’avoir un meilleur comportement sur les routes.

Alain Jeannot : «peu importe leur appellation, l’important est de sensibiliser aux infractions répétées»

Alain Jeannot, président du National Road Safety Council, insiste sur le fait que s’attaquer au problème de la sécurité routière ne se limite pas à l’introduction de nouveaux règlements. Il déplore le manque d’efforts des autorités pour sensibiliser les Mauriciens à la sécurité routière. « La dernière campagne nationale de sensibilisation, ciblant les piétons, remonte à novembre 2023. Depuis, il n’y a eu aucune autre initiative, alors que la sensibilisation est un aspect crucial de la sécurité routière », souligne-t-il.

Alain Jeannot attire également l’attention sur l’état des panneaux de signalisation et des marquages routiers. « La semaine dernière, j’ai signalé la présence d’un panneau totalement effacé dans une rue de Port-Louis, une région où des centaines de milliers d’automobilistes passent chaque jour », rapporte-t-il.

En sus de plaider pour des sanctions plus sévères contre les infractions routières, Alain Jeannot appelle le gouvernement à instaurer le covoiturage qui, selon lui, allégerait la circulation routière à Maurice.

Quid de la perception selon laquelle les nouveaux règlements seraient une version déguisée du permis à points ? « Peu importe leur appellation, l’important est de transmettre un message fort aux automobilistes sur les infractions répétées. Le but est de faire comprendre aux usagers de la route que reproduire ces infractions les expose désormais à des sanctions plus sévères », affirme-t-il.

Cependant, l’introduction de nouveaux règlements ne suffit pas. Ce qu’il faudrait, selon lui, c’est une stratégie globale incluant des campagnes de sensibilisation et une amélioration de l’infrastructure routière.

Penalty Point System for Driving Licence : toute une politisation

Le permis à points, introduit le 10 mai 2013, avait, dès son introduction, suscité une vague de mécontentement parmi de nombreux automobilistes. La crainte était que cette mesure n’impacte sérieusement ceux dépendant de leur permis de conduire pour travailler.

Pourtant, les chiffres officiels de l’époque avaient démontré une amélioration de la sécurité routière à Maurice. L’introduction du permis à points avait fait baisser le nombre d’accidents mortels de 13 %.

Cependant, malgré ces résultats positifs, divers observateurs estiment que le populisme politique a pris le dessus sur cette mesure. L’abolition du permis à points avait été un thème majeur de la campagne du Mouvement socialiste militant (MSM) lors des élections générales de 2014. Cédant à la pression populaire, le MSM, parti majoritaire de L’Alliance Lepep, avait ainsi supprimé le permis à points et le Driving Licence Counterpart en mars 2015.

Du côté de l’opposition parlementaire, le leader du Parti travailliste, Navin Ramgoolam, a, pendant plusieurs années, associé l’augmentation du nombre d’accidents de la route à la suppression du permis à points, affirmant que son abolition était une erreur de la part du gouvernement. Reste à savoir si en cas d’élection, l’opposition parlementaire plaidera pour la réintroduction du permis à points.

Daniel Raymond, ancien conseiller du gouvernement en matière de sécurité routière, avait respecté le choix du gouvernement d’abolir le permis à points. Mais il avait affirmé que cette formule a prouvé qu’elle est « très efficace » en France et à la Réunion.

Ces 21 nouvelles infractions ajoutées à la liste

• Ne pas céder le passage en sortant d’une route de moindre importance et en entrant dans une route plus importante
• Ne pas porter de vêtements de haute visibilité en tant que conducteur d’un cycle automobile
• Ne pas porter de vêtements de haute visibilité en tant que conducteur d’un motocycle
• Ne pas dépasser un véhicule sur la droite
• Enseigner à titre onéreux la conduite d’un véhicule à moteur sans permis d’instructeur
• Entrave à la circulation en sens inverse lors d’un dépassement
• Conduite ou déplacement sur un terre-plein central
• S’arrêter sur un terre-plein central
• Permettre au véhicule de rester à l’arrêt sur un terre-plein central
• Transporter une ou plusieurs personnes dans la zone de ramassage ouverte d’un pick-up à double cabine ou d’un véhicule à double usage
• Auto-cycle et motocycle non équipé d’un rétroviseur de la manière prescrite
• Conduire un motocycle à côté d’un autre véhicule à deux-roues
• Rouler sur un motocycle à la hauteur d’un autre véhicule à deux roues
• Ne pas respecter les panneaux de signalisation en conduisant, en ne se conformant pas à la flèche de sélection de voie
• Transporter plus d’une personne en tant que passager d’un cycle automobile
• Transporter plus d’une personne en tant que passager sur un motocycle
• Plaque d’immatriculation non conforme aux prescriptions
• Taille, affichage et espacement des caractères d’une plaque d’immatriculation non conformes aux spécifications prescrites
• Infraction à la discipline de la voie sur une route à deux chaussées
• Infraction aux conditions imposées par le commissaire de police (CP) lors de la participation à une course ou à une épreuve de vitesse entre véhicules à moteur sur une route
• Participation à une course ou à une épreuve de vitesse entre véhicules à moteur sur une route sans le consentement du CP.

Pour un futur énergétique durable - l’hydrogène vert : un levier d’avenir que Maurice explore

Thierry Laurent — Tue, 25 Jun 2024 05:55:48 +0000

Pour un futur énergétique durable - l’hydrogène vert : un levier d’avenir que Maurice explore Thierry Laurent mar 25/06/2024 - 09:55

Le ministère de l’Énergie a lancé un appel d’offres afin de trouver un consultant chargé d’élaborer un plan stratégique pour la production d’hydrogène vert. Il inclura une feuille de route avec des étapes clés pour 2030, 2040 et 2050, ainsi qu’une analyse de la demande, des méthodes de production, des impacts environnementaux et des opportunités économiques.

L’hydrogène vert, piste jusqu’ici inexplorée, serait-il un des leviers d’avenir pour que Maurice réalise sa transition énergétique et atteigne les objectifs qu’il s’est fixé ? Le pays se prépare à exploiter cette source d’énergie prometteuse et propre (voir encadré), utilisable comme carburant dans de nombreuses applications, dépendant de la méthode d’extraction choisie.

Le ministère de l’Énergie et des Services publics a lancé un appel d’offres pour trouver un consultant spécialisé qui sera chargé d’élaborer un plan stratégique en ce sens. Afin de garantir une approche holistique et durable de l’exploitation de l’hydrogène vert, ce plan se concentrera sur plusieurs axes principaux.

Le plan devra inclure une feuille de route pour la mise en œuvre progressive des initiatives, avec des étapes-clés prévues pour les années 2030, 2040 et 2050. Cette approche par phases permettra de gérer les défis techniques et financiers tout en assurant une transition en douceur vers une économie de l’hydrogène.

En termes de localisation, des études devront être conduites afin d’identifier les sites les plus adaptés à la production. Les lieux seront sélectionnés en fonction de leur potentiel en ressources renouvelables et de leur adéquation aux infrastructures existantes.

Analyse de la demande

Une évaluation approfondie devra d’abord être menée pour déterminer le potentiel d’utilisation de cette ressource dans les secteurs économiques existants. Une responsabilité qui incombera au consultant. Il devra ainsi analyser les opportunités et les obstacles à l’utilisation de l’hydrogène dans ces secteurs. Il devra aussi évaluer les coûts et les émissions associés à l’utilisation de l’énergie.

Une autre de ses tâches consistera à quantifier la demande en hydrogène dans les secteurs économiques et à évaluer les méthodes de production. Son évaluation devra inclure des détails, tels que les exigences techniques, l’infrastructure et l’efficacité des méthodes de production.

Méthodologies

Le consultant devra aussi évaluer la technologie la plus appropriée pour la production d’hydrogène vert à Maurice parmi celles disponibles commercialement. Il devra également identifier, évaluer et recommander l’infrastructure nécessaire au déploiement de la production dans les secteurs économiques, en se basant sur l’efficacité, la scalabilité future et le rapport coût-efficacité.

La question du stockage est également cruciale. L’exercice devra donc inclure l’étude des infrastructures de stockage, de transport et de distribution de l’hydrogène, en recommandant la meilleure option.

De plus, le consultant devra analyser la demande en eau et l’impact sur le secteur de l’eau, pour envisager éventuellement la désalinisation à long terme. Son rôle sera aussi d’évaluer la capacité potentielle de génération d’énergie.

Prix et opportunités

Sur le plan économique, le ministère s’attend à ce que le consultant lui présente une analyse détaillée évaluant la rentabilité de l’hydrogène vert. Il est essentiel de s’assurer que cette nouvelle filière énergétique sera économiquement viable, tout en offrant des avantages environnementaux substantiels. Le consultant aura donc pour mission d’évaluer les dynamiques de l’offre et de la demande sur les îles ainsi que les opportunités commerciales, tout en analysant les structures des marchés et les mécanismes de tarification.

Une analyse approfondie des impacts potentiels sur les prix de l’énergie et la concurrence sur le marché sera également nécessaire. Identifier les possibilités de création d’emplois et élaborer des programmes de développement des compétences, de la recherche ainsi que du renforcement des capacités seront également une tâche essentielle. Enfin, le consultant devra identifier et recommander des mesures destinées à créer des opportunités d’exportation de l’hydrogène vert.

Qu’est-ce que l’hydrogène ?

L’hydrogène peut jouer un rôle important dans un futur énergétique durable, surtout s’il est produit à partir de sources renouvelables et intégré dans un système énergétique propre. C’est une énergie prometteuse et propre, utilisable comme carburant dans de nombreuses applications. Son principal avantage est qu’il ne produit que de la vapeur d’eau lorsqu’il est brûlé ou utilisé dans une pile à combustible, ce qui le rend écologique.

Il peut être produit de différentes manières, comme l’électrolyse (qui sépare l’eau en hydrogène et oxygène avec de l’électricité), l’extraction à la vapeur (qui extrait l’hydrogène du gaz naturel), la décomposition de l’ammoniac et la conversion de la biomasse en gaz. L’impact environnemental de l’hydrogène dépend de la méthode de production utilisée.

Impacts environnementaux

Son rôle consistera aussi à étudier minutieusement, en parallèle, les impacts environnementaux de l’hydrogène vert. Il devra identifier les conséquences de même que les risques liés à la production, au stockage, au transport et à l’utilisation de l’hydrogène vert.

Le consultant devra proposer des mesures d’atténuation ainsi que des stratégies pour réduire au minimum les impacts environnementaux, dans la conformité des réglementations et des normes en vigueur. Le but est de minimiser tout effet néfaste. L’objectif est aussi de maximiser les bénéfices en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, en réalisant des analyses sectorielles croisées.

Cadre législatif

Afin de favoriser le développement de cette industrie naissante, l’introduction d’un cadre juridique sera nécessaire. Celui-ci devra favoriser les investissements, tout en veillant au respect des règlements afin d’assurer une exploitation sécurisée et efficace de l’hydrogène vert.

Le consultant devra également analyser les réglementations énergétiques ainsi que les politiques régissant la production et l’utilisation de cette ressource. Il devra identifier les exigences en matière de permis pour la production, le stockage, le transport et l’utilisation.

Le consultant devra planifier des réunions avec les parties prenantes, y compris des consultations avec les agences gouvernementales, les communautés locales, les entreprises de services publics et les organisations environnementales. Ensuite, il devra préparer un document pour faire état des préoccupations de ces entités.

Coûts de production

Selon l’Agence internationale de l’énergie, le coût de production de l’hydrogène à partir de gaz naturel varie entre USD 1,0 et USD 1,8 par kilogramme. L’utilisation d’électricité renouvelable pour produire de l’hydrogène coûte entre USD 3 et USD 8 par kilogramme.

Ces pays qui ont sauté le pas

L’Allemagne est l’un des leaders mondiaux dans le domaine de l’hydrogène vert. Elle a lancé une stratégie nationale en 2020. Les États-Unis ont aussi cru dans le potentiel de l’hydrogène vert, à l’instar de la Californie et du Texas qui ont lancé des programmes afin de promouvoir son adoption dans divers secteurs, tels que les transports, l’électricité et l’industrie.

Décision de la Judicial & Legal Service Commission : retraite anticipée pour l’assistant DPP Roshan Santokhee

Defi Quotidien — Tue, 25 Jun 2024 05:55:47 +0000

Décision de la Judicial & Legal Service Commission : retraite anticipée pour l’assistant DPP Roshan Santokhee Defi Quotidien mar 25/06/2024 - 09:55

La Judicial & Legal Service Commission (JLSC) s’est prononcée sur le cas de l’assistant Directeur des poursuites publiques (DPP), Me Roshan Santokhee.

L’instance a statué en faveur de la retraite anticipée pour l’avocat du bureau du DPP à la suite de la polémique dans laquelle il s’est retrouvé.

Des photos de lui participant à un déjeuner, organisé par le conseil du village, pour les personnes du troisième âge à Fond-du-Sac, ont été publiées sur les réseaux sociaux et dans la presse. Il a été vu aux côtés de deux ministres du Mouvement socialiste militant (MSM).

L’événement, jugé politique, dans la circonscription n°6 (Grand-Baie/Poudre-d’Or), est mal perçu d’un point de vue éthique au sein de la profession légale, notamment par rapport au devoir d’impartialité de Me Roshan Santokhee en tant qu’avocat au sein du ministère public.Le bureau du DPP, sous la direction de Me Rashid Ahmine, avait envoyé une correspondance à cet égard à la JLSC, instance présidée par la chef juge Rehana Mungly-Gulbul et qui compte parmi ses membres la Senior Puisne Judge Nirmala Devat, un juge de la Cour suprême et le Chairman de la Public Service Commission (PSC).

Par ailleurs, le député du Parti travailliste, Me Shakeel Mohamed, avait officiellement dénoncé la présence de Roshan Santokhee à cet « événement politique ». Il a annoncé en conférence de presse, le 3 juin 2024, avoir envoyé une lettre à la présidente de la JLSC pour demander s’il y a une enquête initiée sur le cas de Roshan Santokhee. « Le bureau du DPP se doit d’opérer avec une indépendance totale », a-t-il soutenu. Il s’est interrogé sur « la nouvelle tendance de faire de la politique tout en étant un fonctionnaire employé par la JLSC au sein du bureau du DPP. »

Avant de devenir assistant-DPP, Me Roshan Santokhee a occupé le poste de Senior State Counsel. Il a également été magistrat en cour de district de Port-Louis et a officié comme Returning Officer aux élections villageoises de 2020 à Bel-Air/Rivière-Sèche. Il a été l’avocat de la poursuite lors de la motion de remise en liberté sous caution de l’activiste Bruneau Laurette devant le tribunal de Moka en 2023. Plus récemment, il a été brièvement l’un des avocats chargés de mener la poursuite dans le procès intenté à Bernard Maigrot.

Parlement : la proposition de projet d'une raffinerie de graphite à Mer Rouge au cœur de la PNQ

defimedia — Tue, 25 Jun 2024 05:06:12 +0000

Parlement : la proposition de projet d'une raffinerie de graphite à Mer Rouge au cœur de la PNQ defimedia mar 25/06/2024 - 09:06

La Private Notice Question (PNQ) du leader de l’opposition, à la reprise des travaux à l’Assemblée nationale ce mardi, sera axée sur la proposition de mise en place d'une raffinerie de graphite à Mer Rouge. Une PNQ qu’Arvin Boolell adressera au Premier ministre, Pravind Jugnauth.

Le leader de l’opposition veut obtenir du chef du gouvernement des réponses aux questions suivantes :

(a) pourquoi et quand le projet a été refusé à Jin Fei ;

(b) s'il existe un rapport mettant en garde contre ce projet dans la zone portuaire ;

(d) la valeur totale estimée et le rendement annuel attendu du projet.

Vous pourrez suivre cette PNQ en direct sur Radio Plus ainsi que sur notre page Facebook et sur la chaîne TéléPlus à partir de 11 h 20.

Henley Passport Index 2024 : les Mauriciens peuvent accéder à 151 destinations sans visa

Christina Vilbrin — Tue, 25 Jun 2024 04:20:00 +0000

Henley Passport Index 2024 : les Mauriciens peuvent accéder à 151 destinations sans visa Christina Vilbrin mar 25/06/2024 - 08:20

Maurice progresse d’une place pour se positionner au 29e rang dans le classement 2024 des passeports qui ouvrent les portes du plus grand nombre de destinations, indique Henley & Partners dans son « Henley Passport Index 2024 » récemment actualisé.