Defimedia - Toute l'actualité de l'île Maurice en temps réel http://defimedia.info/rss.xml fr Santé - Un Mauricien sur trois est obèse : un plan pour réduire l’épidémie http://defimedia.info/sante-un-mauricien-sur-trois-est-obese-un-plan-pour-reduire-lepidemie <span>Santé - Un Mauricien sur trois est obèse : un plan pour réduire l’épidémie</span> <span><span lang="" about="/users/philbert" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Patrick Hilbert</span></span> <span>dim 28/04/2024 - 12:00</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/280424_sante.jpg?itok=S20W7rjN" width="1280" height="720" alt="" title="Parmi les mesures phares du plan de lutte contre l’obésité, il y a des incitations pour choisir une alimentation plus saine." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Réduire de 5 % la prévalence de l’obésité dans toutes les tranches d’âge d’ici 2030. C’est l’objectif fixé par le Mauritius Acceleration Plan to Stop Obesity 2024-2030, présenté jeudi par la table ronde des parties prenantes sur les actions visant à accélérer la prévention et la gestion de l’obésité.&nbsp;<br /> Pendant trois jours, des experts et des représentants gouvernementaux, du secteur privé, de la société civile et du monde universitaire ont examiné la question afin de formuler une série d’actions concrètes visant à lutter contre l’épidémie d’obésité, qui affecte 36,2 % de la population, soit un peu plus d’une personne sur trois.</p> <p>Maintenant que le plan est finalisé, il sera soumis au Cabinet pour approbation, puis mis en œuvre selon la méthode du « sprint de 100 jours », un processus en cinq phases développé par l’Organisation mondiale de la santé pour accélérer sa mise en œuvre.</p> <p>« Adoptant une approche basée sur des preuves, le plan d’action contre l’obésité préconise une large gamme d’outils politiques, fiscaux et juridiques visant à lutter contre ce que l’on appelle l’environnement obésogène, qui encourage les modes de vie alimentaires peu sains », explique un communiqué émis en fin de semaine par la branche mauricienne de l’Organisation mondiale de la Santé.</p> <p>Cette dernière précise qu’en tant que facteur de risque majeur pour toute une série de maladies non transmissibles (MNT), telles que le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et certains types de cancer, entre autres, « l’obésité représente un fardeau important pour la santé publique dans un pays où les MNT représentent 80 % de la charge de morbidité et 85 % des décès. L’obésité a également un impact financier de plus en plus lourd sur les finances du pays ».</p> <p>D’après les données officielles, il est estimé qu’à Maurice, rien qu’en 2019, les coûts directs et indirects liés à l’obésité et au surpoids s’élevaient à environ&nbsp;Rs&nbsp;18,1 milliards, soit 2,78 % du PIB. Selon les projections de l’Observatoire mondial de l’obésité, ces coûts économiques pourraient atteindre respectivement 4,6 % et 8,89 % du PIB d’ici 2030 et 2060.</p> <h3>Des mesures radicales</h3> <p>Le plan d’accélération pour mettre fin à l’obésité de 2024 à 2030 comprend une série de mesures. Celles-ci incluent la régulation de la publicité pour les aliments malsains, des politiques visant à promouvoir la production alimentaire locale associée à l’approvisionnement alimentaire public, une augmentation de la taxation des boissons sucrées, ainsi que son extension à d’autres aliments malsains, le renforcement de l’activité physique dans tous les environnements éducatifs, l’intégration et l’expansion des services de prévention et de gestion de l’obésité au niveau des soins de santé primaires, ainsi qu’une campagne de communication visant à modifier les comportements au niveau communautaire.</p> <p>L’événement de trois jours, organisé par le ministère de la Santé, a bénéficié du soutien d’une équipe d’experts de l’Organisation mondiale de la santé dans les domaines de la fiscalité, des données, du droit de la santé publique, de la nutrition et de la sécurité alimentaire. La mise en œuvre du plan d’action bénéficiera également de l’expertise de cette équipe.</p> <p>Maurice est l’un des six pays au monde, et le seul dans le Bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Afrique (AFRO), à être choisi pour faire partie du programme Healthier Populations Billion: Delivering Impact de l’Organisation mondiale de la santé. Ceci fait suite au succès mauricien dans l’implémentation du contrôle du tabac. Dans le monde, Maurice est le troisième pays à avoir adopté toutes les mesures du programme MPOWER de l’Organisation mondiale de la santé.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Sant%C3%A9%20-%C2%A0Un%20Mauricien%20sur%20trois%20est%20ob%C3%A8se%20%3A%20un%20plan%20pour%20r%C3%A9duire%20l%E2%80%99%C3%A9pid%C3%A9mie&amp;1=http%3A//defimedia.info/sante-un-mauricien-sur-trois-est-obese-un-plan-pour-reduire-lepidemie&amp;2=node/157673" token="p8E-L9_-DDKeRqMegOQqzBd-OeGcjr28T32TtJ9EnV8"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 28 Apr 2024 08:00:00 +0000 Patrick Hilbert 157673 at http://defimedia.info Vols avec violence : Scooty Malbrook avoue avoir attaqué deux autres chauffeurs de taxi http://defimedia.info/vols-avec-violence-scooty-malbrook-avoue-avoir-attaque-deux-autres-chauffeurs-de-taxi <span>Vols avec violence : Scooty Malbrook avoue avoir attaqué deux autres chauffeurs de taxi</span> <span><span lang="" about="/users/dimanchehebdo" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Le Dimanche Hebdo</span></span> <span>dim 28/04/2024 - 11:30</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/280424_scooty.jpg?itok=WxVz9AyB" width="1280" height="720" alt="" title="Scooty Malbrook, 22 ans, avait pris pour cible des chauffeurs de taxi." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>La liste s’allonge pour le récidiviste Scooty Malbrook. Outre les attaques sur des chauffeurs de taxi opérant dans la capitale, il a reconnu son implication dans deux cas de vol avec violence perpétrés dans la région de Riche-Terre. L’un ces délits remonte au 22 décembre 2023 et le modus operandi est le même. L’habitant de Résidence La Cure, Ste-Croix, âgé de 22 ans, avait sollicité un chauffeur de taxi pour un trajet de Port-Louis à Riche-Terre. Une fois arrivé à hauteur de l’usine Princess Tuna, à Riche-Terre, il a sorti une arme tranchante et a menacé l’homme âgé de 25 ans. Scooty Malbrook l’a forcé à lui remettre la somme de Rs 5 000.&nbsp;</p> <p>La victime, un habitant de Vallée-des-Prêtres, n’avait pas rapporté le vol à la police au moment des faits. Cependant, elle s’est manifestée le 13 avril dernier, soit deux jours après que Scooty Malbrook a été filmé en train de menacer un autre chauffeur de taxi. La vidéo est devenue virale sur les réseaux sociaux et le chauffeur a reconnu le voleur. Il s’est présenté au poste de police de Terre-Rouge, où il a porté plainte.&nbsp;</p> <p>Les limiers de la Criminal Investigation Division de Terre-Rouge, dirigée par l’inspecteur Forod, ont confronté Scooty Malbrook à ces allégations et il a tout avoué. Il est également accusé d’avoir, le 9 avril dernier, attaqué un autre chauffeur de taxi, toujours dans la région de Riche-Terre. Ce dernier, âgé de 49 ans, était à bord de sa voiture quand Scooty Malbrook lui a mis un couteau sous la gorge, avant de lui voler son portefeuille qui contenait une somme de Rs&nbsp;6&nbsp;000 et ses cartes bancaires.&nbsp;</p> <p>Ces deux victimes ont identifié Scooty Malbrook, qui est maintenu en détention policière. Il est aussi accusé de plusieurs cas similaires commis au préjudice de chauffeurs de taxi. Le 18 janvier, ce récidiviste issu de Résidence La Cure a sollicité un chauffeur de taxi opérant à la Place d’Armes, Port-Louis, pour le conduire à Ste-Croix contre paiement de Rs 400. Une fois sur place, il a proposé au chauffeur Rs 200 additionnelles pour le déposer à Le Cornu. Une fois à destination, il a sorti un couteau et lui a volé la somme de Rs 10 000.&nbsp;</p> <p>Quelques semaines plus tard, soit le 11 mars dernier, il a récidivé en tentant d’étrangler un chauffeur de taxi qui effectue des trajets Port-Louis – Résidence La Cure, le forçant à lui remettre une somme de Rs 600. Le 28 mars, il a avoué avoir volé un téléphone cellulaire et de l’argent dans un taxi qui était garé à Piéton Père Laval, Ste-Croix. Scooty Malbrook a aussi reconnu avoir attaqué un chauffeur de van dans la nuit du 28 mars, toujours à Ste-Croix. Armé de deux couteaux, il a forcé celui-ci à lui remettre une somme de Rs 200.&nbsp;</p> <p>Il est démasqué lors d’un vol avec violence commis le jeudi 11 avril. Il avait pris un taxi à Port-Louis pour se rendre à Ste-Croix. Arrivé à destination, au lieu de régler sa course, il a sorti un long couteau et l’a pointé sur le chauffeur, lui intimant de lui remettre l’argent qu’il avait sur lui. Le malfrat repartira avec la somme de Rs 400. Il ignorait, cependant que toute la scène avait été filmée grâce à une caméra placée dans le véhicule. La vidéo se répand comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. Depuis, Scooty Malbrook est introuvable dans la capitale. Bingo, deux jours plus tard, ce sont des habitants d'Henrietta, qui immobilisent le voleur, lui lient les mains et les pieds avant de le remettre à la police.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Vols%20avec%20violence%20%3A%C2%A0Scooty%20Malbrook%20avoue%20avoir%20attaqu%C3%A9%20deux%20autres%20chauffeurs%20de%20taxi&amp;1=http%3A//defimedia.info/vols-avec-violence-scooty-malbrook-avoue-avoir-attaque-deux-autres-chauffeurs-de-taxi&amp;2=node/157672" token="dTe8yEIFw5YgV3t_cCQ6OrLYj1CIgfjPtMnQ5HYMN1o"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 28 Apr 2024 07:30:00 +0000 Le Dimanche Hebdo 157672 at http://defimedia.info Xavier-Luc Duval épargne le MSM, enfonce l’alliance PTr/MMM  http://defimedia.info/xavier-luc-duval-epargne-le-msm-enfonce-lalliance-ptrmmm <span>Xavier-Luc Duval épargne le MSM, enfonce l’alliance PTr/MMM </span> <span><span lang="" about="/users/tlaurent" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Thierry Laurent</span></span> <span>dim 28/04/2024 - 11:00</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/280424_pmsd.jpg?itok=775OXSXj" width="1280" height="720" alt="" title="Le leader des bleus s’en est aussi pris aux coffres-forts de Navin Ramgoolam." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Xavier-Luc Duval a été incisif envers ses anciens alliés de l’opposition, mais il n’a pas formulé la moindre critique à l’égard du MSM. Au contraire, le leader du PMSD s’est même rallié à la campagne menée par le MSM contre les coffres-forts de Navin Ramgoolam...</p> <p>«Ki kritik mo pou fer? » Réponse de Xavier-Luc Duval, leader du Parti mauricien social démocrate (PMSD), à une question de la presse sur le fait qu’il n’a fait aucune critique contre le Mouvement socialiste militant (MSM) et le Premier ministre. Pourtant, face à la presse, ce samedi 27 avril à Port-Louis, il n’a pas ménagé ses critiques à l’encontre des leaders du PTr et du MMM, Navin Ramgoolam et Paul Bérenger respectivement, ainsi que des démissionnaires du PMSD.&nbsp;</p> <p>Xavier-Luc Duval a particulièrement insisté sur les coffres-forts retrouvés chez son ancien allié, Navin Ramgoolam, alors même que le MSM mène actuellement une campagne sur cet aspect précis contre ce dernier. « Monn fer gran minister, zame inn oze dir monn pran sink sou. Mo pena kofor dan mo lakaz. 5 Me, kan vini dimann mwa ‘Xavier kot to kof’, mo pa bizin kamion SMF pou vinn tir kof kot mwa », lance-t-il.</p> <p>Commentant pour la première fois explicitement les circonstances de son expulsion de l’alliance avec le PTr et le MMM, ainsi que les commentaires de ses anciens alliés, le leader des bleus se dit « bien surpris » par le «&nbsp;tissu de mensonges » à son égard. ll souligne que toute la période durant laquelle il était en alliance avec eux, il a constamment reçu des encouragements. Et voilà qu’il constate soudainement une pluie de critiques à son égard&nbsp;: «&nbsp;C’est malsain d’être désormais perçu comme un démon, alors que j’ai été présenté comme ministre des Finances. »</p> <p>S’il n’est pas surpris par Paul Bérenger, qui, selon lui, peut facilement critiquer quelqu’un et ensuite revenir sur ses paroles, il se dit cependant étonné par « les mensonges de Navin Ramgoolam&nbsp;». « Cela démontre qu’ils n’étaient pas sincères envers moi et le PMSD. Les Mauriciens doivent faire attention à cette alliance, elle n’est pas sincère&nbsp;», souligne-t-il.</p> <p>Selon Xavier-Luc Duval, l’alliance PTr/MMM/Nouveaux Démocrate veut le dénigrer. «&nbsp;Mais je n’ai jamais négocié dans le dos de mes alliés », rappelle-t-il, avant de mentionner comment le PTr a trahi le PMSD en 2014 en décidant de s’allier avec le MMM, alors que le PMSD était encore l’allié des rouges.</p> <p>Le leader des bleus explique qu’il avait participé à la dernière réunion avec Paul Bérenger et Navin Ramgoolam, le 14 avril dernier, dans l’espoir de finaliser l’alliance avec le PTr et le MMM. Il ajoute que le PMSD avait fini par accepter les 8 tickets qui lui avaient été offerts, malgré les désaccords initiaux. Et bien que le PMSD ait présenté un candidat lors des deux dernières élections dans la circonscription n°3, il a accepté de n’en présenter aucun au prochain scrutin. «&nbsp;Il était question de déplacer Richard de la circonscription n°12 et de lui donner un ticket au n°13. J’ai dit que ce n’était pas possible, car nous n’avons pas de structure au n°&nbsp;13. Ils ont finalement placé Richard dans le n°17. »</p> <p>S’exprimant plus précisément sur Paul Bérenger, Xavier-Luc Duval avance, à plusieurs reprises, que le leader des mauves ne semblait pas être dans son état normal ce dimanche-là. « Il avait l’air fatigué. Il n’a pas accepté Aurore Perraud au n°19. Le PTr a repris le n°19. Ce n’est pas possible, à chaque élection, le PMSD aligne un candidat au n°19 et nous savons que c’est difficile. Maintenant que cela semble facile, on veut nous envoyer au n°13. Se enn exersis dominer anver PMSD. »&nbsp;</p> <div class="alert alert-warning"> <h3>À l’heure des questions</h3> <p><strong>Sur les trois dirigeants de Nouveaux Démocrates&nbsp;</strong></p> <p>Interrogé sur le départ de Khushal Lobine, de Richard Duval et de Véronique Leu Govind du PMSD, Xavier-Luc Duval s’est exprimé sur chacun d’entre eux individuellement. « Khushal n’a jamais été un membre du PMSD. C’est un cousin de Ramgoolam, mais Navin Ramgoolam ne lui a pas accordé de ticket en 2014. et en 2019, j’ai dû insister pour qu’il puisse obtenir un ticket. S’il pouvait se souvenir dans quelles conditions il a obtenu ce ticket, il n’aurait pas agi ainsi », affirme-t-il.</p> <p>Parlant de Véronique Leu Govind, le leader du PMSD soutient avoir, dès le départ, été très impressionné par elle, raison pour laquelle il dit l’avoir nommée comme Chairperson du Morne Heritage Trust Fund, bien qu’elle ait été battue par Alan Ganoo par 8 000 voix. Xavier-Luc Duval affirme qu’il n’a « aucun état d’âme » la concernant et estime qu’elle a probablement été « embêtée ».&nbsp;</p> <p>« Concernant Richard Duval, César avait dit ‘et tu, Brute’ (toi aussi, Brutus) quand il a reçu les coups de poignard dans le dos. Nous avons adopté Richard dans la famille. Pour la Pâques, nous étions ensemble, mais je le laisse à sa conscience&nbsp;», lance Xavier-Luc Duval.</p> <h3>La loi sur le financement des partis politiques</h3> <p>Concernant le projet de loi sur le financement des partis politiques, Xavier-Luc Duval souligne qu’il n’a pas encore reçu de copie et ajoute qu’il ignore les motivations derrière cette initiative.</p> <h3>Rencontre avec les partis extraparlementaires</h3> <p>Le leader du PMSD déclare avoir été en contact avec Roshi Bhadain, Patrick Belcourt et également Nando Bodha. Il a été interrogé sur la possibilité de former une alliance avec les forces extraparlementaires.</p> <h3>Alliance avec le MSM</h3> <p>Xavier-Luc Duval affirme qu’il n’y a jusqu’ici eu aucune négociation entre le PMSD et le MSM. Il précise ne fermer la porte à personne.</p> </div> <h3>Ce que propose le PMSD&nbsp;</h3> <ul> <li>Redonner ses lettres de noblesse au Parlement</li> <li>Organiser des élections municipales au plus vite</li> <li>Rétablir le pouvoir d’achat</li> <li>Pour garantir l’indépendance des institutions, il demande la création d’un comité de sélection chargé d’approuver les nominations au sein des organismes parapublics</li> <li>La Banque de Maurice doit rendre des comptes au Public Accounts Committee (PAC)</li> <li>Stop à la drogue</li> <li>Retourner le Champ de Mars au Mauritius Turf Club (MTC)</li> <li>Allouer les maisons de la NSLD aux plus méritants</li> <li>Des projets d’envergure contre le changement climatique</li> <li>Recrutement des experts pour la supervision des drains à Port-Louis&nbsp;</li> </ul> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Xavier-Luc%20Duval%20%C3%A9pargne%20le%20MSM%2C%20enfonce%20l%E2%80%99alliance%20PTr/MMM%C2%A0&amp;1=http%3A//defimedia.info/xavier-luc-duval-epargne-le-msm-enfonce-lalliance-ptrmmm&amp;2=node/157671" token="7baazwqLXNuMogfwe-jsDnM8r2NHhZrmaQli5dKXU-U"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 28 Apr 2024 07:00:00 +0000 Thierry Laurent 157671 at http://defimedia.info Ramgoolam : «Tou pese Pravind Jugnauth pou deor si nou gagne» http://defimedia.info/ramgoolam-tou-pese-pravind-jugnauth-pou-deor-si-nou-gagne <span>Ramgoolam : «Tou pese Pravind Jugnauth pou deor si nou gagne»</span> <span><span lang="" about="/users/tlaurent" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Thierry Laurent</span></span> <span>dim 28/04/2024 - 10:30</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/280424_navin.jpg?itok=ja0tnfqE" width="1280" height="720" alt="" title="Navin Ramgoolam dit s’attendre à une campagne hostile contre sa personne dans les prochains jours." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>À quelques jours du rassemblement du 1er-Mai, les tensions entre l’opposition et le MSM sont exacerbées. Navin Ramgoolam, le leader du PTr, promet des révélations sur Pravind Jugnauth.</p> <p>Le leader du Parti travailliste (PTr), Navin Ramgoolam, s’engage à révéler tous les agissements du Premier ministre Pravind Jugnauth et de son gouvernement en cas de victoire aux prochaines élections générales. « Tou pese Pravind Jugnauth pou deor si nou gagne. Lerla pou kone kisann-la inn touy Kistnen. Lerla nou pou kone kisann-la ki mafia », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse de l’alliance PTr-MMM-Nouveaux Démocrates à Port-Louis, le samedi 27 avril. Navin Ramgoolam a également souligné que cette alliance allait durer malgré les tentatives du gouvernement de semer la discorde. Il demande à la population de ne pas tomber dans le piège et assure que la vérité sera bientôt révélée.</p> <h3>Chemin de non-retour</h3> <p>Il est aussi d’avis que le pays est en train de basculer vers un chemin de non-retour. « Si nous ne nous rassemblons pas pour arrêter Pravind Jugnauth et ses acolytes, il sera bientôt trop tard pour sauver notre nation et nos enfants », prévient-il, tout en mettant en avant que le MSM dispose de ressources considérables. « Si pena remed de seval, boukou inosan pou kontigne perdi lavi. »</p> <p>Navin Ramgoolam souligne le montant important injecté par le gouvernement dans les travaux de drains pour faire face aux inondations. « Rs 14,8 milliards ont été allouées pour 968 drains, selon le rapport de l’Audit, mais seulement 34 drains ont été réellement construits », fait-il ressortir.&nbsp;</p> <p>Le leader du PTr attire l’attention sur le fait que les inondations persistent et que l’asphalte se dégrade sur les routes. Il rappelle qu’à l’époque où son parti était au pouvoir, des tests d’épaisseur de l’asphalte étaient effectués, mais aujourd’hui, des contrats sont attribués à « des entreprises sans expérience », entraînant des millions de roupies de dépenses.&nbsp;</p> <p>Navin Ramgoolam avance également avoir des renseignements bien précis selon lesquels des personnes « proches » de lui seraient utilisées pour porter des accusations contre lui. Il pense que le gouvernement veut briser l’alliance de l’opposition parlementaire. « Depi ki PMSD inn ale noun ranforsi. Zot kone mari bate pou gagne… La pou servi mo lavwa ek mo zimaz… Pou akiz mwa ek pou fer dimounn vinn koze. » Selon le leader des rouges, le MSM et son leader seraient actuellement très remontés contre les démissionnaires du PMSD. «&nbsp;Li mari ankoler ki sa trwa la inn demisione parski PMSD inn afebli », affirme-t-il.</p> <p>Richard Duval, dirigeant des Nouveaux Démocrates, réagit, quant à lui, aux propos du Premier ministre, qui a exprimé son intention de «&nbsp;s’occuper » des trois dirigeants du parti. «&nbsp;Malerezman mo oblize dir ki sa manyer ki linn koze a nou lankont la, li indesan e menasan. Mo dir pa fer nanye pou Khuhsal ek mwa, me kan li dir li pou demont enn ‘mère de famille’, kan li dir demont enn mama, demont enn tifi… mo trouv sa inakseptab », martèle-t-il. Pour Richard Duval, ni Khushal Lobine, ni Véronique Leu Govind, ni lui n’ont quoi que ce soit à se reprocher. «&nbsp;Nous avons tous des enfants, nous avons tous une famille et personne n’est content quand on dénigre les enfants des autres. Ce n’est pas dans notre culture de parler du malheur des enfants pour nous venger », ajoute-t-il.</p> <h3>« Inacceptable »</h3> <p>S’exprimant sur les inondations survenues cette semaine, le leader du MMM, Paul Bérenger, affirme que c’est « tout simplement inacceptable&nbsp;». Selon lui, des milliards de roupies ont été dépensées, mais la situation a empiré. Il parle de « corruption » et d’«&nbsp;incompétence ».&nbsp;</p> <p>II critique également le projet de clinique du ministre des Collectivités locales, Anwar Husnoo. Selon lui, l’impression qui se dégage est que tout est fait pour détériorer la situation dans les hôpitaux afin de pousser le public à se diriger vers les cliniques privées. «&nbsp;Koumadir pe fini sekter piblik. Koumadir pe fini lopital pou ki bann minis, bann pros fer fortinn a traver maladi ek douler&nbsp;», dénonce-t-il.</p> <p>En ce qui concerne les discussions en cours concernant la liste des candidats, le leader des mauves explique que les négociations avancent bien et que malgré les difficultés rencontrées, les membres de l’alliance sont en mesure de trouver des solutions. Chaque parti devra ensuite faire approuver la liste des candidats par ses instances respectives, dit-il, et c’est à partir de là que tout sera décidé.</p> <div class="alert alert-warning"> <h3>À l’heure des questions</h3> <p><strong>Nouvelle loi sur le financement des partis politiques</strong></p> <p>Appelé à commenter la décision de faire circuler prochainement un projet de loi au Parlement sur le financement des partis politiques, Paul Bérenger est d’avis que c’est « grotesque ». « Pe pran mem text de lwa e pe fer ondire pe kas pake », estime-t-il. Il fait ressortir que le gouvernement essaie de proposer une pseudo-réforme électorale, mais que c’est l’opposition qui introduira une véritable loi à ce sujet.</p> <p><strong>Vidéos contre Navin Ramgoolam sur son coffre-fort</strong></p> <p>Interrogé sur les vidéos récemment diffusées concernant son coffre-fort, Navin Ramgoolam indique que le MSM est en train de faire un amalgame. Il insiste sur le fait que l’argent retrouvé dans son coffre-fort n’a rien à voir avec les fonds publics, mais qu’il s’agissait de donations politiques.</p> </div> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Ramgoolam%20%3A%20%C2%ABTou%20pese%20Pravind%20Jugnauth%20pou%20deor%20si%20nou%20gagne%C2%BB&amp;1=http%3A//defimedia.info/ramgoolam-tou-pese-pravind-jugnauth-pou-deor-si-nou-gagne&amp;2=node/157670" token="F8YkyeSO0G5l0TtGZZAnvQFpN9WGr9AX37lBDhy6GYs"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 28 Apr 2024 06:30:00 +0000 Thierry Laurent 157670 at http://defimedia.info Radio Plus : soirée Mokoko avec les artistes et DJ locaux  http://defimedia.info/radio-plus-soiree-mokoko-avec-les-artistes-et-dj-locaux <span>Radio Plus : soirée Mokoko avec les artistes et DJ locaux </span> <span><span lang="" about="/users/dimanchehebdo" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Le Dimanche Hebdo</span></span> <span>dim 28/04/2024 - 10:00</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/280424_mokoko.jpg?itok=FB_b_F1G" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Une soirée placée sous le signe de la bonne musique et de la bonne humeur vous attend avec la soirée ‘Mokoko’ présentée par Radio Plus.</p> <p>L’événement se déroulera le 4 mai au Le Suffren Hotel &amp; Marina à partir de 19 heures. Plusieurs artistes locaux se produiront sur scène. Au programme de cette soirée, Bigg Frankii, Yen Kannamma Crew, Vanida Thoplan et B.I.G. Ces artistes feront découvrir leurs plus grands succès au public présent.</p> <p>Après les prestations des artistes, la piste de danse sera prise d’assaut par les rythmes des DJ’s Ruben, Vakil, Steven Makiah et DJ Neermal. Les billets sont disponibles en prévente à Rs&nbsp;400 au siège de Radio Plus, situé à la rue Labourdonnais à Port-Louis, et à Rs 500 à la porte le jour de l’événement. Pour réserver vos billets, veuillez appeler le 5853&nbsp;0171.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Radio%20Plus%20%3A%20soir%C3%A9e%20Mokoko%20avec%20les%20artistes%20et%20DJ%20locaux%C2%A0&amp;1=http%3A//defimedia.info/radio-plus-soiree-mokoko-avec-les-artistes-et-dj-locaux&amp;2=node/157669" token="j9npCzpgLVG4AjIRXGdDDKhsZSkSK4B8NQo5jg2jWh0"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 28 Apr 2024 06:00:01 +0000 Le Dimanche Hebdo 157669 at http://defimedia.info Devesh Dukhira : «Les cultures maraichères ne doivent pas se développer au détriment de la canne à sucre» http://defimedia.info/devesh-dukhira-les-cultures-maraicheres-ne-doivent-pas-se-developper-au-detriment-de-la-canne-sucre <span>Devesh Dukhira : «Les cultures maraichères ne doivent pas se développer au détriment de la canne à sucre»</span> <span><span lang="" about="/users/pdaby" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Pradeep Daby</span></span> <span>dim 28/04/2024 - 08:00</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/devesh_dukhira.jpg?itok=g09f5-Ho" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>« L’industrie cannière contribue actuellement à environ 2 % du PIB de Maurice et presque à 15 % de ses recettes d’exportation domestique », indique Devesh Dukhira, Chief Executive Officer du Mauritius Sugar Syndicate. Dans l’interview qui suit, il effectue un survol de notre industrie cannière et de ses enjeux. &nbsp;Durant les deux dernières années, le cours mondial du sucre a connu des taux haussiers. Cependant, à Maurice, le secteur fait toujours face à des volumes de production en baisse, selon lui. Ce qui peut aboutir à la perte d’un &nbsp; avantage concurrentiel tel que le désenclavement de l’île par rapport à des producteurs africains.<br /> <br /> <strong>Quels sont les facteurs qui ont contribué à une augmentation du prix payé pour la tonne du sucre aux planteurs locaux ?&nbsp;</strong><br /> Le prix ex-syndicat payé aux producteurs pour la récolte 2022 avait en effet atteint Rs 25&nbsp;554 la tonne, alors qu’en 2023, il est actuellement estimé à Rs 26 600 la tonne et pourrait même être finalisé à un niveau légèrement supérieur. Nous avons, en fait, profité sur les deux dernières années d’une conjoncture exceptionnelle, notamment un cours sucrier mondial haussier, un déficit de sucre en Europe et surtout l’augmentation substantielle des coûts de production sur cette destination, déclenchée par l’invasion russe en Ukraine, qui avait fait exploser le coût de l’énergie. L’affaiblissement de la roupie a aussi eu sa part de contribution.</p> <p><strong>Dans votre proposition pour le Budget 2024-2025, vous faites état de la diminution de terres (« area harvested ») sous culture de canne. Est-ce que cela signifie que ces terres sont en constante décroissance ?</strong><br /> C’est malheureusement le cas. La surface récoltée l’année dernière, selon les chiffres provisoires de la Chambre d’Agriculture, n’a été que de 35&nbsp;863 hectares, par rapport à la moyenne de 43 508 hectares sur les cinq années précédentes. Je tiens à rappeler que le rapport du Multi Annual Adaptation Strategy (MAAS) 2006-15 prévoyait une baisse à 45 000 Ha, tandis que le National Biomass Framework publié par le gouvernement l’année dernière fait état d’une superficie de 40&nbsp;200 Ha à être récoltée en 2023, qui devrait augmenter à 45 000 Ha jusqu’en 2030 pour assurer une alimentation adéquate de la bagasse, soit 15.9 %, pour atteindre à cette échéance les 60 % de matières de sources énergétiques renouvelables.</p> <p><strong>Quelles sont vos propositions afin que les planteurs reviennent à la culture de la canne ?</strong><br /> Comme pour d’autres secteurs de l’économie, les planteurs font face à un manque de main-d’œuvre, pas seulement en ce qu’il s’agit des travailleurs agricoles, mais aussi des ouvriers non agricoles, notamment des chauffeurs de camion, mécaniciens et autres opérateurs nécessitant une formation technique. Il s’agirait d’une des causes majeures de leur découragement. Cette contrainte s’est tellement accentuée que plusieurs champs de canne n’ont pu être récoltés l’année dernière, ce qui explique en partie la baisse de 8.5 % de surface récoltée de 2022 à 2023. Le gouvernement, qui en est conscient, avait annoncé la décision l’année dernière de permettre l’importation de la main-d’œuvre pour ce secteur, mais le cadre n’est malheureusement toujours pas finalisé pour faciliter cela.&nbsp;</p> <p><strong>Vous avez déjà fait ressortir la nécessité d’« optimiser tous les processus de la chaîne d’approvisionnement en relation » afin de contenir les coûts de production. Est-ce que ces derniers sont-ils plus élevés à Maurice que dans les pays concurrents ?</strong><br /> Nous avons l’avantage à Maurice d’avoir à parcourir des distances moins importantes par rapport, par exemple, à des producteurs enclavés en Afrique, alors que les producteurs locaux sont tous regroupés autour du Syndicat des Sucres ce qui permet, avec l’économie d’échelle, de mieux optimiser ces coûts. Cependant, réagissant à votre question précédente, nous risquons de perdre cet avantage concurrentiel si la production continue à baisser.&nbsp;</p> <p>Je tiens également à souligner que la production annuelle, qui a chuté bien en dessous de 300&nbsp;000 tonnes depuis le début de cette décennie, représente une préoccupation majeure pour les trois sucreries restantes. Elles fonctionnent en dessous de leurs capacités optimales, ce qui entraîne une augmentation du coût de production par tonne.</p> <p><strong>Est-ce que le processus de mécanisation/modernisation est-il complété dans l’industrie cannière à Maurice ? Comment les différentes catégories de personnels de ce secteur réagissent-elles face à ce processus ?</strong><br /> Il y a déjà eu pas mal d’investissement à cette fin sur les 20 dernières années. Premièrement, beaucoup de champs, notamment de plus gros propriétaires, ont été préparés pour permettre des récoltes mécanisées, que l’on estime actuellement à environ 65 % de la surface sous culture de la canne. Les petits planteurs ont, de leur côté, bénéficié du soutien du gouvernement sous le Field Operations Regrouping and Irrigation Programme (FORIP) pour améliorer leurs efficiences et cela concernerait environ 12&nbsp;000 Ha. Par ailleurs, les usines se sont modernisées pour être premièrement plus productives et deuxièmement, en mesure de produire des sucres à valeur ajoutée, en particulier les sucres spéciaux et le sucre raffiné. Cette adaptation est néanmoins un processus continu étant donné que les exigences des marchés évoluent, que ce soit au niveau de la qualité, la sécurité alimentaire ou sur l’aspect durabilité.</p> <p>Ces investissements ont sans aucun doute permis une baisse de la demande, mais, par ailleurs, à une valorisation des ressources humaines, à partir des champs jusqu’à la livraison des produits finis. Et c’est tant mieux, étant donné la disponibilité déclinante de la main-d’œuvre comme évoquée plus haut.&nbsp;</p> <p><strong>Quelle part occupe Maurice sur le marché mondial du sucre et quels sont nos principaux concurrents ? Est-ce un marché stable ?</strong><br /> Malgré la production insignifiante de Maurice à l’échelle mondiale, soit 238 854 tonnes par rapport à la production globale estimée à 180 millions de tonnes de sucre pour l’année 2023/24, notre industrie demeure un acteur important pour les sucres spéciaux, ayant été l’un des pionniers dans ce segment de marché et se vantant toujours d’avoir la plus large gamme. Ces sucres sont actuellement commercialisés dans une soixantaine de pays, où ils sont leaders de marché. Comme ce sont des segments attrayants, la concurrence s’amplifie, venant notamment des producteurs de l’Afrique australe, de l’Amérique centrale, voire d’Asie, aussi bien que des producteurs européens de sucre de betterave qui utiliseraient des colorants pour les « déguiser » en sucres spéciaux de canne. Cela nous a poussés à repositionner les sucres de Maurice à travers un nouveau « Mauritius Sugar Label » qui repose sur différents piliers où ils peuvent se distinguer sur, notamment le goût, la naturalité, leurs valeurs nutritionnelles et même l’environnement durable sous lequel ils sont produits. Le potentiel de vente a déjà atteint les 140 000 tonnes et le Syndicat des Sucres s’est lancé dans une stratégie d’expansion de ses segments de marché pour atteindre les 180 000 tonnes.</p> <p>En ce qui concerne le sucre blanc, Omnicane en raffine plus de 200 000 tonnes annuellement d’une qualité équivalente à ce qui est produit en Europe. De ce fait, en plus des atouts au niveau de la conformité aux normes de sécurité alimentaire et de durabilité, ces sucres sont très prisés en Europe et même sur le marché régional. Nous sommes par exemple l’un des principaux fournisseurs de sucre raffiné au Kenya et à Madagascar, où nous bénéficions par ailleurs d’un accès préférentiel sous la COMESA.</p> <p><strong>Avec la diversification, le secteur cannier a donné naissance à d’autres produits dérivés de la canne. Comment se portent ces marchés ?</strong><br /> La canne à sucre est une plante énergétique, utilisée non seulement pour le sucre destiné à la consommation, mais aussi pour la bagasse qui est utilisée pour produire de l’électricité, ainsi que la mélasse pour la distillerie d’éthanol. Au fil des temps, les producteurs ont pu percevoir leurs dus pour ces produits dérivés, surtout après l’ajustement de prix pour la bagasse par le gouvernement en 2021 pour payer l’équivalent de Rs 3.50 par KWH d’électricité. Ces coproduits comptabiliseront au moins 16 % des recettes totales des planteurs pour la campagne en cours, ce qui permettrait par ailleurs d’amortir les futures fluctuations du prix sucrier.</p> <p>Ces prix doivent néanmoins être réactualisés selon les opportunités de vente ou être au moins équivalents aux matières alternatives : par exemple, le prix estimé pour la bagasse en 2021 pour l’équivalent du Heavy Fuel Oil importé nécessite une révision substantielle pour être à égalité avec les autres sources d’énergie. Il faut se rappeler que la bagasse, qui contribue actuellement environ à 11.5 % de la production nationale d’électricité, demeure une composante importante dans le National Biomass Framework. Selon les recommandations de ce rapport, sa contribution devrait accroitre par au minimum 40 % pour permettre au pays d’atteindre l’objectif fixé par le gouvernement de produire 60 % de son électricité en 2030 des sources renouvelables.&nbsp;</p> <p><strong>Certaines voix s’élèvent pour exiger que des surfaces dédiées historiquement à la culture de la canne à sucre soient converties en terres pour les cultures maraichères…</strong><br /> La sécurité alimentaire du pays est indéniable et il faut absolument développer les cultures maraichères. Cependant il n’y a pas lieu qu’elles soient au détriment de la canne à sucre. Nous estimons qu’à ce jour au moins 10 000 Ha de terre seraient à l’abandon, qui auraient été largement suffisants pour répondre à ces besoins pour le marché local. Par ailleurs, comme évoqué plus haut, il est important de maintenir une superficie minimale de terre sous canne pour préserver la compétitivité du secteur et je crains que nous soyons déjà arrivés à un seuil critique. Je soulignerai donc l’urgence d’adopter une politique cohérente pour éviter tout effritement supplémentaire des terres sous la canne. &nbsp;</p> <p><strong>Est-ce que le processus de centralisation engagé dans les années 80 a-t-il porté ses fruits ?</strong><br /> En anticipation de la disparition des prix garantis sous le défunt Protocol Sucre, la centralisation de l’industrie sucrière était inévitable. Elle a permis de réduire les coûts opérationnels, la rendant ainsi plus performante. Cela a été bénéfique également pour les Independent Power Producers. Par ailleurs, l’économie d’échelle qui en découle a facilité l’investissement dans la production de sucre à valeur ajoutée, une nécessité dans la stratégie commerciale que le Syndicat des Sucres a adoptée depuis l’érosion de son accès préférentiel sur son marché traditionnel.</p> <p><strong>Le sucre - à l’instar de l’industrie du tourisme - a été le pilier historique de l’économie locale. À ce jour, quelle est la contribution de ce secteur au PIB de Maurice ?</strong><br /> L’industrie cannière contribue actuellement à environ 2 % du PIB de Maurice et presque 15 % de ses recettes d’exportation domestique, sans compter sa contribution pour assurer la sécurité énergétique et la préservation de l’environnement. Par ailleurs, elle contribue à autant d’autres secteurs d’activité, comme le transport terrestre et maritime, le stockage, les assurances, les banques, etc. Selon une étude effectuée par la MCB, cette industrie a un « multiplier effect » de sept fois dans l’économie mauricienne.</p> <p><strong>La FAO fait ressortir que la consommation mondiale de sucre par habitant va augmenter dans les dix prochaines années sous l’augmentation des revenus dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, mais sera en recul dans les pays à haut revenu en raison des problématiques de santé. Comment l’île Maurice se positionne-t-elle par rapport à cette perspective ?</strong><br /> La consommation globale augmente en effet de 1.0 -1.5% annuellement, nécessitant donc presque 2 millions de tonnes de production sucrière supplémentaire chaque année pour répondre à ces besoins. Cela démontre que le cours sucrier mondial, quoique sujet à des fluctuations, étant donné des cycles de surplus et de déficit, doit rester relativement attrayant sur le long terme pour permettre des investissements à cette fin. Quoique la stratégie du Syndicat des Sucres serait plutôt ancrée sur les sucres à plus forte valeur ajoutée, leurs prix de vente y seront également influencés, d’où la nécessité de développer ces marchés de niche dans diverses destinations et maintenir une agilité pour prendre avantage des meilleures opportunités de prix à tout moment.</p> <p><strong>Certains conglomérats engagés dans le secteur sucrier depuis l’ère précoloniale ont converti des parties de leurs terres en espaces intégrés (travail-vie-éducation-loisirs). Est-ce que cette conversion était-elle devenue inévitable ?</strong><br /> Compte tenu des ressources limitées à Maurice, les conversions de terre pour d’autres besoins étaient devenues inévitables. Cependant comme l’avait préconisé le rapport du MAAS, les marginal lands auraient été favorisés à cette fin par rapport aux prime agricultural lands. Comme j’ai fait ressortir plus haut, il nous faut une politique cohérente si vous voulons maintenir une industrie cannière compétitive et pérenne.</p> <p><strong>Quelle a été la contribution de l’industrie sucrière dans le soutien à certains pays africains, dont le Mozambique ? À un moment, le Mauritius Sugarcane Industry Research Institute (MSIRI) était considéré comme l’organisme de recherche mondial le plus performant après celui de Cuba. Avons-nous maintenu ce niveau ?&nbsp;</strong><br /> Non seulement les opérateurs locaux ont investi dans des sucreries et la culture de la canne dans des pays africains, notamment au Kenya, en Tanzanie et en Côte d’Ivoire, mais de nombreux Mauriciens travaillent dans ces industries sur ce continent. Il y a également des transferts de connaissance à travers les institutions spécialisées à Maurice, telles la MSIRI ou le Regional Training Centre. La MSIRI opère désormais sous la MCIA qui s’assure qu’elle maintienne sa vocation de recherche scientifique et de développement variétal dans le domaine de la canne à sucre.</p> <p><strong>Est-ce que l’utilisation du sucre brut pour les besoins industriels est-elle en augmentation ? Et à Maurice, comment se traduit cette demande ?</strong><br /> Je dois souligner avant tout que l’importation du sucre roux brut est devenue nécessaire pour remplir les capacités de raffinage installées à Maurice à la fin du Protocole Sucre en 2009, alors que le bassin cannier a entretemps été en déclin. Autrement, avec un manque de matière première, il n’y aurait aucune justification économique à opérer une raffinerie localement. Donc, la quantité de sucre roux importé est sujette à la disponibilité de la quantité produite à Maurice. Elle a été d’environ 100 000 tonnes annuellement au cours des récentes campagnes. Le sucre roux importé est mélangé avec le sucre local pour se conformer aux règles d’origine avant d’être exporté vers des marchés préférentiels, l’opération devenant rentable pour toutes les parties prenantes.</p> <p><strong>La diversification dans le secteur de la canne a-t-elle donné lieu à la formation de compétences nouvelles ?</strong><br /> Il va de soi que de nouvelles compétences sont requises pour répondre aux besoins d’un écosystème agro-industriel en constante évolution, ayant pour principe central l’optimisation du plein potentiel de la canne pour la production sucrière, comme ressource énergétique renouvelable et aussi pour la fabrication d’engrais biologique, entre autres. La volonté d’exploiter au maximum cette plante emblématique tout en atténuant les impacts environnementaux, a donné lieu à l’émergence de nouvelles expertises techniques, notamment en matière de bioénergie, d’innovation de produits, de gestion environnementale, de pratiques de durabilité, mais également au niveau du Syndicat des Sucres, la connaissance des marchés et la gestion de la chaîne d’approvisionnement.&nbsp;</p> <p><strong>Quelle serait la part du secteur cannier dans la mise sur pied d’une filière pharmaceutique et des biotechnologies à Maurice ?</strong><br /> La canne à sucre (Saccharum officinarum) a un potentiel émergent comme bio fabriqué pour des bioproduits de valeur. Elle peut être modifiée génétiquement pour produire des protéines spécifiques pour des médicaments, y compris des anticorps monoclonaux et des enzymes. Elle peut également produire des biopolymères tels l’acide polylactique (PLA) et le polyhydroxybutyrate (PHB), utiles dans les domaines médicaux, pharmaceutiques et environnementaux. De plus, elle peut extraire des glucides spécifiques comme le tréhalose, bénéfiques pour la stabilisation des médicaments.</p> <p><br /> &nbsp;</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Devesh%20Dukhira%20%3A%C2%A0%C2%ABLes%20cultures%20maraich%C3%A8res%20ne%20doivent%20pas%20se%20d%C3%A9velopper%20au%20d%C3%A9triment%20de%20la%20canne%20%C3%A0%20sucre%C2%BB&amp;1=http%3A//defimedia.info/devesh-dukhira-les-cultures-maraicheres-ne-doivent-pas-se-developper-au-detriment-de-la-canne-sucre&amp;2=node/157311" token="0ZgXNHzonIYUtBvDaAwT884FbWN-F20kMdnsxdYTSCQ"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 28 Apr 2024 04:00:00 +0000 Pradeep Daby 157311 at http://defimedia.info Expansion internationale : médecin à Domicile s’implante aux Émirats arabes unis http://defimedia.info/expansion-internationale-medecin-domicile-simplante-aux-emirats-arabes-unis-0 <span>Expansion internationale : médecin à Domicile s’implante aux Émirats arabes unis</span> <span><span lang="" about="/users/defiplus" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Defi Plus</span></span> <span>dim 28/04/2024 - 07:15</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/medecin_a_domicile.jpg?itok=4dh92hBC" width="1280" height="720" alt="" title="L’équipe du centre médical aux Émirats arabes unis (à gauche), et ceux de Médecin à domicile (à droite) lors de la signature du Mémorandum d’entente." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>C’est avec un sentiment de devoir accompli que le Dr Yasheel Aukhojee annonce l’expansion internationale de Médecin à domicile aux Émirats arabes unis. Cette nouvelle étape marque un tournant décisif pour le directeur, ainsi que pour toute son équipe. Un mémorandum d’entente (MoU) vient d’être signé le 19 avril avec un centre médical local basé à Ajman et les opérations devraient débuter en octobre, une fois l’équipe installée.</p> <p>Après une année de négociations, le projet est enfin finalisé. Médecin à domicile s’implante aux Émirats arabes unis, une expansion à l’internationale de grande signification pour le directeur et fondateur, le Dr Yasheel Aukhojee. « En tant que Mauricien, c'est pour moi un honneur incommensurable d'étendre notre service de santé premium jusqu'aux Émirats arabes unis. La demande croissante pour nos services témoigne d'une reconnaissance mondiale de notre compagnie mauricienne Médecin à domicile. Cela représente une concrétisation des engagements de longue date (plus de 10 ans) à offrir des soins de santé de qualité supérieure dans un contexte mondial en constante évolution », explique le Dr Aukhojee.</p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="Médecin à domicile bientôt opérationnel aux Émirats arabes unis." data-entity-type="file" data-entity-uuid="8ccba819-622d-4ff5-b551-dad2f2e1ce22" src="/sites/default/files/inline-images/M%C3%A9decin%20%C3%A0%20Domicile%201.jpg" /><figcaption>Médecin à domicile bientôt opérationnel aux Émirats arabes unis.</figcaption></figure><p>Aux Émirats arabes unis, une nouvelle équipe sera formée, soutenue par celle de Maurice avec les expertises de différents médecins ainsi que les nouvelles recrues. « Nous sommes actuellement en train de former l’équipe en faisant le recrutement de médecins et du personnel paramédical. Notre équipe de Maurice fera, elle, le va-et-vient pour assurer le standard et la qualité des services », fait comprendre le directeur qui s’est associé avec Jabal Sina Medical Centre, un centre médical local basé à Ajman pour pouvoir mettre en place ce service de médecins à domicile aux Émirats arabes unis.</p> <p>Pour notre interlocuteur, c’est grâce à un travail acharné, un dévouement sans faille et la persévérance face à l'adversité que l’équipe arrive à atteindre ses objectifs. « Nos équipes médicales et non médicales incarnent ces valeurs chaque jour. Cela démontre leur engagement indéfectible à offrir des soins de premier ordre à nos patients, même dans des circonstances difficiles telles que la crise sanitaire du Covid-19 ou des situations d'urgence comme les inondations », indique-t-il.</p> <h3>Un parcours axé autour des soins</h3> <figure role="group" class="align-right"><img alt="Le Dr Yasheel Aukhojee, directeur et fondateur de Médecin à domicile. Photo prise au premier jour du lancement de la compagnie à Maurice, il y a une dizaine d’années." data-entity-type="file" data-entity-uuid="5d014227-01c4-4081-bc58-59a5e2308aa8" src="/sites/default/files/inline-images/Dr%20Yasheel%20Aukhojee.jpg" /><figcaption>Le Dr Yasheel Aukhojee, directeur et fondateur de Médecin à domicile. Photo prise au premier jour du lancement de la compagnie à Maurice, il y a une dizaine d’années.</figcaption></figure><p>Le Dr Yasheel Aukhojee, cumulant plus d'une décennie d'expérience dans les secteurs public et privé, a acquis une expertise variée. Après avoir obtenu son diplôme en médecine, il a décidé de revenir servir sa patrie. Il a occupé le poste de médecin sur un bateau de croisière avant de rejoindre le secteur de la santé publique. Fort de son expérience dans les principaux hôpitaux, il a embrassé sa passion en œuvrant pour rendre les soins de santé accessibles à chaque Mauricien.</p> <p>Fondateur de Médecin à domicile, il a révolutionné le modèle de prestation de soins de santé, positionnant l'entreprise en tant que pionnière en médecine à domicile. Le Dr Yasheel Aukhojee est un fervent défenseur des causes sociales, s'investissant activement pour améliorer la qualité de vie des citoyens, en particulier des personnes âgées. À ce jour, Médecin à domicile comptent une trentaine de médecins et une équipe de personnel non médical.</p> <p>Les membres clés de l'entreprise incluent le Dr Mokshad Purahoo, actuel directeur des opérations basé à Cambridge, au Royaume-Uni, qui assumera le rôle de directeur régional pour le Moyen-Orient aux Émirats arabes unis en s’y installant. On retrouve aussi le Dr Khushyant Mungar qui est actuellement le directeur médical en chef à Maurice.</p> <div class="alert alert-info"> <h3>Best Workplace Award</h3> <figure role="group" class="align-center"><img alt="L’équipe de Médecin à domicile recevant le trophée de Great Place to Work." data-entity-type="file" data-entity-uuid="b5ce88dc-0dab-4a97-ae47-dd8a8be4e1f3" src="/sites/default/files/inline-images/M%C3%A9decin%20%C3%A0%20Domicile%202.jpg" /><figcaption>L’équipe de Médecin à domicile recevant le trophée de Great Place to Work.</figcaption></figure><p>Autre accomplissement pour Médecin à domicile ; en 2023, elle a été la première compagnie médicale à avoir remporté le « Best Workplace Award ». Dans le palmarès « Best Workplaces Mauritius 2023 », du label Great Place to Work®, Médecin à domicile s’est retrouvée parmi les cinq meilleures entreprises dans la catégorie de moins de 50 salariés où il fait bon travailler en 2023. « Je remercie mes parents et tous ceux qui ont cru en moi, ainsi que tous ceux qui ont été partie prenante de ce parcours. Il reste encore un long chemin à parcourir », affirme le Dr Yasheel Aukhojee.</p> <p>Pour lui, l'objectif de Médecin à domicile est de fournir des soins de santé de qualité supérieure à chacun et à tous, partout où c'est nécessaire. « Nous avons la volonté et la motivation pour y parvenir. Et nous savons que nous pouvons le faire. Au-delà de la reconnaissance et des accomplissements, nous croyons fermement qu’avec la volonté et le soutien, tout devient possible, que ce soit pour l'entreprise ou pour le pays », précise le Dr Aukhojee, tout en soulignant que l’équipe est impatiente de relever les défis à venir et de contribuer de manière significative à l'amélioration de la santé et du bien-être des populations, tant à Maurice qu'à l'étranger.</p> </div> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Expansion%20internationale%20%3A%20m%C3%A9decin%20%C3%A0%20Domicile%20s%E2%80%99implante%20aux%20%C3%89mirats%20arabes%20unis&amp;1=http%3A//defimedia.info/expansion-internationale-medecin-domicile-simplante-aux-emirats-arabes-unis-0&amp;2=node/157654" token="nFX7PwlJmpT-0w7pQV2sfa1QGTl40tNkjJP_mZx-fIQ"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 28 Apr 2024 03:15:00 +0000 Defi Plus 157654 at http://defimedia.info Mahen Sookun, président du conseil d’administration de la MauBank : «Nous avons le potentiel de devenir la troisième plus grande banque domestique» http://defimedia.info/mahen-sookun-president-du-conseil-dadministration-de-la-maubank-nous-avons-le-potentiel-de-devenir-la-troisieme-plus-grande <span>Mahen Sookun, président du conseil d’administration de la MauBank : «Nous avons le potentiel de devenir la troisième plus grande banque domestique»</span> <span><span lang="" about="/users/gleena" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="" content="Leena Gooraya-Poligadoo">Leena Gooraya-…</span></span> <span>dim 28/04/2024 - 07:08</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/sookun_0.jpg?itok=uhgR2kUA" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Le président du conseil d’administration de la MauBank partage les ambitions de la banque en termes de positionnement sur le marché mauricien, notamment en soutenant les PME. Toutefois, Mahen Sookun souligne les défis actuels liés à l’instabilité économique mondiale et aux attentes changeantes des clients, auxquels la MauBank répond par une stratégie axée sur l’innovation technologique et la diversification de ses offres.</p> <p><strong>Quelle est la santé financière de la MauBank à présent?</strong></p> <p>En deux ans, de 2021 à 2023, nous avons triplé nos bénéfices. De Rs 119 millions en 2021, nous avons engrangé des bénéfices de Rs 268 millions en 2022, et Rs 380 millions en 2023. Et à la fermeture de l’année financière en juin 2024, je suis confiant que nous allons maintenir la tendance. Pour le semestre clos le 31 décembre 2023, à mi-parcours de notre année financière, la banque a enregistré des bénéfices après impôts de Rs 432,76 millions.</p> <p>&nbsp;Outre l’augmentation de 64 % par rapport à la &nbsp;période correspondante l’an dernier, en six mois nous avons déjà dépassé notre bilan sur 12 mois de 2022/23 qui était de l’ordre de Rs 380 millions. Il est indéniable que la MauBank jouit d’une position financière solide aujourd’hui. Sa croissance a été soutenue, et à tous les niveaux. La banque est bien capitalisée avec un ratio d’adéquation au-delà de celle imposée par le régulateur. Nos clients nous font confiance à voir l’accroissement de nos portefeuilles de prêts et de dépôts, et d’autre part les comptes non performants sont contenus à un niveau très bas. Il est clair pour moi que nos décisions commerciales et notre orientation stratégique portent leurs fruits, se traduisant par cette rentabilité soutenue et une création de valeur pour nos actionnaires. Cela fait deux ans maintenant que la MauBank paye des dividendes à ses actionnaires. Nous avons parcouru bien du chemin.&nbsp;</p> <p><strong>Comment situez-vous votre positionnement à Maurice et quelles sont vos ambitions sur le plan domestique ?</strong></p> <p>Je suis confiant que nous avons le potentiel de devenir la troisième plus grande banque domestique. Outre notre performance financière, le public nous reconnaît comme une marque qui s’est hissée au premier rang des banques à Maurice comme en témoignent les rapports d’études entreprises localement. Nous épousons une philosophie de représentation sectorielle à l’image des composants du PIB. Avec la reprise entamée dans le monde des affaires, nous comptons pénétrer d’avantage les secteurs sur lesquels la relance économique se dessine. &nbsp;</p> <p>Mais au-delà de ses ambitions de profitabilité, la MauBank a un grand rôle à jouer sur le plan socioéconomique et développemental du pays, à Maurice comme à Rodrigues. Nous avons le devoir de soutenir la vision du gouvernement en ce qu’il s’agit de l’ouverture économique en soutenant les acteurs de l’économie, qu’ils soient des grandes entreprises ou des Petites et Moyennes Entreprises (PME).&nbsp;</p> <p>L’économie du pays, plus que jamais, compte sur le développement du secteur des PME. Aujourd’hui, l’ambition de la banque, c’est d’être là pour assurer que les PME puissent se développer dans une diversité de champs d’activité, en particulier dans ceux qui sont déterminants pour la relance économique comme l’agro-industrie, la construction, le manufacturier et dans les secteurs qui nous conduiront vers l’autosuffisance alimentaire et aussi ceux qui doperont l’exportation. Nous avons d’ailleurs réadapté notre service afin de mieux servir les entrepreneurs locaux. Alors que certaines banques ferment leurs succursales, nos comptoirs pour les PME sont passés de 10 Business Centres à 19 car le contexte actuel demande une ouverture de l’accès au service et au financement à ce secteur. Nous voulons être plus près du public entrepreneur, lui offrir une proximité de service, l’accompagnement qu’il nécessite et apporter le soutien bancaire nécessaire afin qu’il puisse se concentrer sur son activité.</p> <blockquote> <h2>Notre ambition est de faire que 30 % à 40% de nos bénéfices proviennent du segment Global Business"</h2> </blockquote> <p><strong>Quels sont les principaux défis auxquels la banque est confrontée dans le contexte économique actuel ?</strong></p> <p>Le contexte économique actuel n’est pas sans incertitudes. À peine sortis de la pandémie, nous nous sommes vus sous le coup de la crise en Ukraine avec un impact direct sur l’inflation et les chaînes d’approvisionnement. Les défis ayant trait aux taux d’inflation, aux taux d’intérêts, et aux tensions géopolitiques influent les décisions de prêt bancaire, la profitabilité, et les stratégies de risque.&nbsp;</p> <p>La MauBank, comme toutes les autres banques, doit faire face à un climat des affaires changeant et assurer qu’elle continue à soutenir sa profitabilité. Le défi qui se dessine alors est d’établir le juste milieu pour arriver à soutenir les clients, sans mettre la banque à risque. À la MauBank, nous nous estimons être un moteur de la stabilité financière du pays, avec un rôle déterminant à jouer sur l’accès aux finances des entreprises afin de préserver l’emploi, le tissu social, et de stimuler la production locale. Donc, il est impératif pour nous de veiller à la santé financière de la banque, tout en apportant le soutien nécessaire à nos clients.</p> <p>Dans un autre registre, la banque doit aussi répondre aux besoins des clients qui attendent de plus en plus des expériences bancaires numériques personnalisées et faciles à utiliser, ce qui nous oblige à investir dans la technologie et à améliorer nos offres numériques afin de fidéliser nos clients et en attirer de nouveaux. Ajouté à cela, il y a la conformité règlementaire en constante évolution, les lois anti-blanchiment d’argent et les règlementations sur la protection des données qui posent des défis importants aux banques car leur non-conformité peut entraîner de lourdes amendes et nuire à la réputation.</p> <p><strong>Avec votre vocation populaire, quelles sont les offres adressées aux PME ?&nbsp;</strong></p> <p>Nous assurons, à travers un personnel dédié, un service ‘One-Stop-Shop’ aux PME et startups, pour un service conseil personnalisé et des solutions les mieux adaptées aux besoins et aux spécificités de chaque entreprise. Nos offres sont formulées afin de permettre aux PME d’émerger, de financer leur expansion et leur diversification. Nous avons donc un éventail de produits de prêt et dette, de crédit-bail, et des solutions de gestion de trésorerie et de paiement.</p> <p>Dans les situations de crise, comme pendant la pandémie, nous avons soutenus toutes nos PME qui faisaient face à des difficultés financières en proposant plusieurs supports financiers, notamment des moratoires sur le remboursement du capital, des extensions sur la durée des crédits existants, des crédits additionnels pour faire face aux dépenses courantes. Les PME contribuent actuellement à 40 % du PIB, et l’État veut voir ce chiffre arriver à 52 %. Le secteur génère 55 % des emplois mais notre ambition, c’est d’atteindre 64 % en 2026. Nous voulons aussi que le taux d’exportation passe de 3 % à 18 %. Le pays veut augmenter la production locale, surtout dans l’alimentation ou on ambitionne de devenir auto-suffisant, afin de réduire notre dépendance à l’importation. Déjà, entre l’état actuel des choses et l’ambition du pays, il y a du chemin à parcourir. Entre-temps, il y a eu la COVID-19 qui a porté un coup au secteur, avec certains acteurs qui se sont retrouvés à genoux. Si on veut que la vision du pays pour ce secteur se réalise, il faut qu’on donne les moyens nécessaires aux PME, et cela passe par l’accès au financement et aux facilités bancaires.&nbsp;</p> <p>Par ailleurs, à la banque, nous voyons tous les jours la dimension socioéconomique de ce secteur. Chez les micros et petites entreprises en particulier, toute une famille - mari, femme et enfants - est engagée dans l’entreprise. Donc, le business fait tourner une famille aussi bien que l’économie. Un petit business en détresse équivaut à toute une famille en difficulté. L’impact social est donc réel. Si nous laissons les défis économiques ébranler ce segment, c’est à la fois la stabilité sociale et l’économie en général qui seront impactées. Et c’est là que les banques ont un grand rôle à jouer. Il nous faut apporter notre soutien pour permettre aux opérateurs de se relever.</p> <p><strong>Comment la MauBank adapte-t-elle sa stratégie pour répondre aux évolutions technologiques et aux attentes changeantes des clients ?</strong></p> <p>L’accélération rapide des avancées technologiques crée des propositions commerciales nouvelles. Ainsi, notre investissement dans l’écosystème numérique nous aide à approfondir notre relation avec nos clients grâce à des produits et des services améliorés, des ventes croisées et une intégration plus rapide, ce qui stimule les rendements financiers et soutient l’innovation. Nous constatons les retombées de nos investissements technologiques à travers une expérience client améliorée, une réduction du coût des transactions et une productivité accrue qui contribuent de manière significative à une réduction de notre ratio coûts/revenus. Nous avons été d’ailleurs été primés sur trois années consécutives en tant que Best Consumer Digital Bank 2021, Best Digital Transformation in Banking 2022, et Best Digital Experience in Banking 2023 à Maurice par CFI.co. Nous avons façonné nos stratégies en fonction de la demande des clients, plutôt que de suivre le marché, la concurrence ou encore la tendance numérique. La technologie et les solutions innovantes étant désormais au cœur de la prestation de services financiers, nous sommes convaincus que celles-ci nous permettront de rester à l’avant-garde dans ce domaine. L’inclusion financière étant une de nos priorités phares, la technologie en sera un puissant catalyseur.</p> <p><strong>Quels sont les projets à court et moyen termes sur lesquels la banque se concentre pour stimuler la croissance et l’innovation ?</strong></p> <p>La MauBank est en effet une banque en pleine croissance, et tous nos efforts sont concentrés sur l’accélération de cette progression. Nous allons donc poursuivre notre stratégie afin de réaliser nos objectifs de profitabilité et de croissance soutenue. Ceux-là passent par une pénétration accélérée du marché avec l’expansion du numérique dans la banque de détail, un soutien continu aux PME et une présence accrue dans le segment Corporate. Nous nous dotons déjà d’une expérience solide dans les secteurs comme l’immobilier, l’hôtellerie, le manufacturier, et avec un portefeuille diversifié des contributeurs nationaux, nous allons étendre notre présence auprès de la clientèle d’entreprise avec de nouveaux produits.</p> <p>Le développement de nouveaux segments dans le Global Business n’est pas en reste. Nous sommes partis pour développer une panoplie de produits plus sophistiqués et investir dans les outils et les expertises nécessaires afin de nous donner les moyens de conquérir ce secteur. À terme, notre ambition est de faire que 30 % à 40% de nos bénéfices proviennent du segment Global Business.</p> <p><strong>Quelles sont vos perspectives sur l’avenir des services bancaires numériques et de la Fintech ?</strong></p> <p>L’avenir des services bancaires numériques et de la Fintech semble prometteur, avec les progrès technologiques qui stimulent l’innovation et améliorent l’expérience client. Nous pouvons nous attendre à voir des services plus personnalisés, des mesures de sécurité renforcées et l’intégration de l’Intelligence artificielle et de l’apprentissage automatique pour offrir des solutions financières sur meure. Aussi, l’essor du système bancaire ouvert et la collaboration entre les banques traditionnelles et la Fintech conduiront probablement à des offres plus diversifiées et compétitives sur le marché. Dans l’ensemble, le paysage continuera à évoluer rapidement, façonnant la manière dont nous gérons et interagissons avec nos finances.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Mahen%20Sookun%2C%20pr%C3%A9sident%20du%20conseil%20d%E2%80%99administration%20de%20la%20MauBank%20%3A%20%C2%ABNous%20avons%20le%20potentiel%20de%20devenir%20la%20troisi%C3%A8me%20plus%20grande%20banque%20domestique%C2%BB&amp;1=http%3A//defimedia.info/mahen-sookun-president-du-conseil-dadministration-de-la-maubank-nous-avons-le-potentiel-de-devenir-la-troisieme-plus-grande&amp;2=node/157227" token="PCN7NtuzcIhF2GzC347w-sjETz_5oSfe9KjEoAuPi30"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 28 Apr 2024 03:08:00 +0000 Leena Gooraya-Poligadoo 157227 at http://defimedia.info Exposition au Blue Penny Museum - «timbrés» : explorez l’univers des anomalies dans la philatélie et au-delà http://defimedia.info/exposition-au-blue-penny-museum-timbres-explorez-lunivers-des-anomalies-dans-la-philatelie-et-au-dela <span>Exposition au Blue Penny Museum - «timbrés» : explorez l’univers des anomalies dans la philatélie et au-delà</span> <span><span lang="" about="/users/nmungur" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="" content="Nathalie Marion Mungur">Nathalie Mario…</span></span> <span>dim 28/04/2024 - 07:05</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/untitled-1_22.jpg?itok=GBcjEOct" width="1280" height="720" alt="" title="L&#039;exposition reste ouverte au public jusqu&#039;au 29 juin." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Une exposition stimulant la réflexion sur l'erreur vous attend au Blue Penny Museum. Jusqu'au 29 juin, découvrez l'exposition « Timbrés », qui, avec une approche teintée d'humour, met en vedette plus d'une centaine de timbres comportant des erreurs, ainsi que des œuvres d’art postal des artistes locaux.</p> <p>Lors de la fabrication en série d'objets répondant à des normes de qualité strictes, il arrive parfois qu'un incident ou une erreur se produise, entraînant la création d'objets légèrement différents du modèle standard, qui peuvent être mis en circulation. Dans le domaine de la collection, un tel objet insolite, distinct des autres, est naturellement considéré comme plus rare, voire unique.</p> <p>Cependant, cette rareté ne suffit pas à lui conférer une valeur extraordinaire ; d'autres critères, souvent subjectifs, doivent également être pris en compte. « L'erreur ou le défaut doivent être particulièrement significatifs, voire spectaculaires, pour susciter un intérêt. De plus, l'ensemble de ces éléments doit présenter un attrait spécifique afin de générer une demande qui se confirme dans le temps », souligne Emmanuel Richon, conservateur du musée.</p> <figure role="group" class="align-left"><img alt="timbre" data-entity-type="file" data-entity-uuid="9ccdae0a-c491-4df9-8a40-903ed90a48dd" src="/sites/default/files/inline-images/Photo%202%20Timbr%C3%A9s.jpg" /><figcaption>Plus de 100 timbres comportant des erreurs sont présentés dans cette exposition.</figcaption></figure><p>Parfois, l'erreur peut aussi être un mythe, une imperfection inventée de toutes pièces, comme c'est le cas des deux célèbres timbres-poste, le Two Pence bleu et le One Penny rouge vermillon. « On l’appelle le Blue Penny alors que le timbre est un Two Pence et non un One Penny.</p> <p>De plus, les gens disent que les deux timbres auraient dû porter la mention ‘Post Office’ au lieu de ‘Post Paid’, mais ce n’est pas vrai. Ce n’est pas une erreur. L'appellation ‘Post Office’ est correcte. Le premier timbre américain à l'effigie de Benjamin Franklin porte également la mention ‘Post Office’ », explique Emmanuel Richon.</p> <p>C’est suite à cette observation qu'Emmanuel Richon et Ah Lan Lam Yan Foon ont décidé d'organiser cette exposition axée sur les erreurs dans la philatélie et autres domaines. Plus d'une centaine de timbres sont exposés, ainsi que divers objets tels que des plagiats, des films, des romans et des tableaux. « Certains timbres présentent jusqu'à trois erreurs, tandis que d'autres comme ceux à l'effigie de Rahman Osman des années 90 affichaient le visage d'une autre personne. Ces timbres ont été retirés du marché.</p> <figure role="group" class="align-center"><img alt="timbrre" data-entity-type="file" data-entity-uuid="410219f1-3b7c-462f-9efe-f1b72aefe4a2" src="/sites/default/files/inline-images/Photo%203%20Timbr%C3%A9s.jpg" /><figcaption>Les créations d’art postal sont également mises en avant, invitant les spectateurs à explorer ce mode d'expression artistique unique.</figcaption></figure><p>Il y a aussi des erreurs comme l'altitude incorrecte de Maurice sur le timbre de George VI, ainsi que l'illustration erronée d'un cerf sur la pièce de 50 sous, qui n'est pas un cerf de Java, mais une espèce d'Angleterre », explique Emmanuel Richon.</p> <p>Outre les timbres et autres objets, des œuvres d'artistes tels qu'Ismet Ganti, Deepa Bauhadoor, Ravi Beekharry, entre autres, sont exposées. « Il ne faut pas oublier que, qu'il s'agisse de photographie ou de gravure, le timbre commence souvent par une véritable œuvre d'art, parfois même signée. Poussant plus loin et faisant abstraction de l'aspect officiel du timbre, des artistes se sont employés depuis longtemps à dévier le processus avec délectation, à toutes les étapes de sa fabrication. Des faux timbres plus vrais que nature, de fausses lettres : la surface d'une enveloppe ou d'un timbre peut être détournée de son usage habituel, suscitant un art véritable et authentique qui a ses propres règles, l’art postal ‘mail-art’) », souligne Emmanuel Richon.</p> <p>À noter que l'entrée à l'exposition, ouverte tous les jours, sauf le dimanche, de 10h00 à 16h30, est libre et gratuite.<br />  </p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Exposition%20au%20Blue%20Penny%20Museum%20-%20%C2%ABtimbr%C3%A9s%C2%BB%20%3A%20explorez%20l%E2%80%99univers%20des%20anomalies%20dans%20la%20philat%C3%A9lie%20et%20au-del%C3%A0&amp;1=http%3A//defimedia.info/exposition-au-blue-penny-museum-timbres-explorez-lunivers-des-anomalies-dans-la-philatelie-et-au-dela&amp;2=node/157652" token="Wg0E6TN5q3F8pt-UxffGGZKQT6G61vPqXEumtltqWAQ"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 28 Apr 2024 03:05:00 +0000 Nathalie Marion Mungur 157652 at http://defimedia.info Météo : les prévisions pour ce dimanche http://defimedia.info/meteo-les-previsions-pour-ce-dimanche-49 <span>Météo : les prévisions pour ce dimanche</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/users/defimedia" lang="" about="/users/defimedia" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">defimedia</a></span> <span>dim 28/04/2024 - 06:37</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/soleil_35.jpg?itok=ERuStpvk" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Un courant d'air léger et humide circule sur notre région. Après des ondées ce matin, le temps sera ensoleillé au cours de la journée.</p> <p>Des développements nuageux temporaires sont prévus dans l'après-midi sur la partie Ouest et sur les hauteurs avec la possibilité des averses localisées.&nbsp;Le temps sera beau ailleurs.</p> <p>La température maximale variera entre 26 et 28 degrés Celsius sur le plateau central et entre 30 et 33 degrés Celsius sur le littoral.</p> <p>Le ciel sera dégagé durant la nuit.</p> <p>La température minimale variera entre 20 et 22 degrés Celsius sur le plateau central et entre 24 et 26 degrés Celsius dans les régions côtières.<br /> <br /> Le vent soufflera de l'Est ce matin à environ 15 km/h. Le vent tournera graduellement vers le sud-est au cours de la nuit.</p> <p>La mer est agitée au-delà des récifs avec des houles du sud-ouest atteignant les 2 mètres.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=M%C3%A9t%C3%A9o%C2%A0%3A%20les%20pr%C3%A9visions%20pour%20ce%20dimanche&amp;1=http%3A//defimedia.info/meteo-les-previsions-pour-ce-dimanche-49&amp;2=node/157668" token="s3JBIFU8-oYXCWiCPGAhURJAuCQNodnfXw_qYBI1PGU"></drupal-render-placeholder></div> Sun, 28 Apr 2024 02:37:51 +0000 defimedia 157668 at http://defimedia.info