Defimedia - Toute l'actualité de l'île Maurice en temps réel http://defimedia.info/rss.xml fr [Blog] Coup de gueule - 1 er-Mai politique : entre illusions de foule et réalités électorales http://defimedia.info/blog-coup-de-gueule-1-er-mai-politique-entre-illusions-de-foule-et-realites-electorales <span>[Blog] Coup de gueule - 1 er-Mai politique : entre illusions de foule et réalités électorales</span> <span><span lang="" about="/users/edinally" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Eshan Dinally</span></span> <span>sam 27/04/2024 - 09:50</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/crowd.jpg?itok=gQOqWq2k" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>La grande parade du 1er-Mai approche à grands pas et avec elle, l’inévitable spectacle de duels d’ego entre les leaders des deux blocs en présence, surtout en marge des prochaines élections générales. Le MSM et ses acolytes tout comme l’alliance PTr-MMM rivalisent d’ingéniosité pour gonfler leurs rangs, dans une bataille où la taille de la foule est présentée comme le principal baromètre de popularité. Alors que c’est tout à fait faux.&nbsp;</p> <p>Mais derrière cette bataille pour attirer les foules se cache un jeu bien plus complexe et subtil. On assiste à un véritable cirque politique, où chaque camp déploie une stratégie désespérée pour convaincre les électeurs de l’étendue de son soutien populaire.&nbsp;</p> <p>Et que dire de nos chers leaders politiques, qui semblent parfois vivre dans une bulle spatio-temporelle où les méthodes politiques des années’ 60 et 70 sont toujours à la mode ? Ils continuent de jouer à un jeu archaïque, ignorant les changements sociétaux et technologiques qui ont transformé le paysage politique.&nbsp;</p> <p>Alors que la majorité de la population préfère suivre les discours politiques depuis le confort de son salon, les leaders persistent à investir des sommes astronomiques dans la mobilisation et le transport de partisans, comme s’ils étaient restés figés dans les années’ 60.&nbsp;</p> <p>Mais dans cette course effrénée vers les sommets de la popularité, les politiciens oublient un détail crucial : la réalité. Entre le 1er-Mai et les élections, beaucoup d’eau coulera sous les ponts de la politicaillerie. Le paysage politique peut changer plus rapidement que les promesses électorales.&nbsp;</p> <p>En politique, comme dans le désert, les mirages sont monnaie courante. Si aujourd’hui une alliance peut se targuer d’attirer la plus grosse foule, demain elle pourrait bien se retrouver dans le rouleau compresseur de la défaite. Les foules peuvent être impressionnantes, mais les urnes sont impitoyables. Comme le soulignait si justement George Orwell : « À une époque de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. »&nbsp;</p> <p>Les leçons du passé sont pourtant là pour nous rappeler que les rassemblements en fanfare ne garantissent en rien une victoire électorale. Pourtant, les leaders politiques le savent mieux que tout le monde. Prenons un exemple récent. Pas plus loin qu’en 2014, l’alliance PTr-MMM avait mobilisé les foules, jusqu’à imaginer un score de 60-0.&nbsp;</p> <p>Elle avait toutefois vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué car comme une baleine bleue, l’alliance MSM-PMSD avait surgi pour l’écraser. En seulement un mois, l’engrenage rouge-mauve avait été enrayé par des grains de sable, dont certains étaient inattendus, à l’instar du projet de IIe République, allusion au « requin blanc », entre autres.&nbsp;</p> <p>Rien ne dit que cette année, la route du MSM et de ses partenaires ne sera pas parsemée d’embûches. Bien que Pravind Jugnauth promette « de mettre K.-O. » ses adversaires ! Entre six et neuf mois, du 1er-Mai aux élections générales, c’est beaucoup trop long en politique. L’engrenage orange risque d’être exposé à une tempête de sable avec des conséquences très graves. Pour cela, le leader du MSM ne doit pas être trop confiant et baisser la garde car il risquerait d’encaisser un violent uppercut. Navin Ramgoolam et Paul Bérenger n’ont pas encore dit leur dernier mot.&nbsp;</p> <p>Si la foule compte peu à l’ère numérique où les meetings sont retransmis en direct, les leaders politiques doivent soigner leurs discours pour convaincre, surtout la masse silencieuse, sur leur projet de société pour les cinq ans à venir. Pour cette raison évidente, ce 1er-Mai, nos chers politiciens ne devront pas rester figés dans le passé comme des fossiles et continuer à nous servir les mêmes platitudes usées jusqu’à la corde.&nbsp;</p> <p>Les discours enflammés et les attaques personnelles ne suffisent plus à masquer l’absence de véritable vision politique. Comme l’a écrit Samuel Beckett : « L’habitude est une grande sournoise. » Les grands meetings sont comme un spectacle de cirque : beaucoup de bruit, peu de substance, et parfois un clown qui finit par remporter la mise. Ou encore, c’est comme une grande kermesse où les politiciens rivalisent pour voir qui peut raconter les plus belles histoires à faire bondir les partisans, pendant que la masse silencieuse regarde, sceptique, en se demandant si elle doit rire ou pleurer.&nbsp;</p> <p>Nos politiciens devraient se rappeler que la foule n’est pas dupe. Dans ce contexte électoral, ceux qui seront applaudis dans les salons ne seront pas ceux qui auront le mieux chauffé la foule, mais ceux qui auront proposé des solutions tangibles aux défis auxquels le pays est confronté. Dans ce jeu d’illusion et de bluff, ce sont les électeurs qui détiennent les cartes. Ils ne se laisseront pas duper par des promesses vides et des discours creux. Comme le disait si sagement George Bernard Shaw : « Les politiciens sont les mêmes partout. Ils promettent de construire un pont même là où il n’y a pas de fleuve. »</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=%5BBlog%5D%20Coup%20de%20gueule%20-%201%20er-Mai%20politique%20%3A%20entre%20illusions%20de%20foule%20et%20r%C3%A9alit%C3%A9s%20%C3%A9lectorales&amp;1=http%3A//defimedia.info/blog-coup-de-gueule-1-er-mai-politique-entre-illusions-de-foule-et-realites-electorales&amp;2=node/157632" token="rijbMRLNEpXDUIwlEdsdnebN255giek8go-FyiuhuBk"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 27 Apr 2024 05:50:34 +0000 Eshan Dinally 157632 at http://defimedia.info Pravind Jugnauth : «Nou pa pran kas piblik pou amenn lakaz ek met dan kofor nou» http://defimedia.info/pravind-jugnauth-nou-pa-pran-kas-piblik-pou-amenn-lakaz-ek-met-dan-kofor-nou <span>Pravind Jugnauth : «Nou pa pran kas piblik pou amenn lakaz ek met dan kofor nou»</span> <span><span lang="" about="/users/philbert" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Patrick Hilbert</span></span> <span>sam 27/04/2024 - 09:48</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/hurdoyal_pravind_jugnauth.jpg?itok=D-IdBZp7" width="1280" height="720" alt="" title="Le Premier ministre, Pravind Jugnauth, en compagnie de Vikram Hurdoyal, révoqué comme ministre le 11 février dernier. " typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><ul> <li>Présence remarquée de l’ex-ministre Hurdoyal</li> </ul> <p>Le Premier ministre &nbsp;a insisté sur les efforts déployés par son gouvernement pour améliorer le service de santé publique. Pravind Jugnauth procédait à l’inauguration de la médiclinique de Bel-Air/Rivière-Sèche, vendredi en fin d’après-midi.</p> <p>« Le budget de la Santé atteint Rs 15,7 Md. C’est presque le double du montant alloué en 2014 », a dit le Premier ministre en précisant que le gouvernement «&nbsp;continue à faire le nécessaire pour améliorer les soins&nbsp;» et moderniser le système. « Certains s’attaquent au Dr Jagutpal (Ndlr&nbsp;: ministre de la Santé) régulièrement. Mwa mo dir pa pran zot kont. Mo pa kalkil zot mwa. Mo les zot zape. Nou kone ki nou pe fer pou amelior lavi popilasion », dira le chef du gouvernement.</p> <p>Selon le Premier ministre, chaque foyer a accès à un centre de santé, soit-il un hôpital, une médiclinique ou un dispensaire, dans un rayon de 3 km. Pour ce qui est de la médiclinique de Bel-Air, elle aura coûté Rs 87 millions. « Ou trouve kouma nou nou servi larzan piblik. Se ou kas ki nou pe servi pou fer bann infrastriktir piblik. Nou pa pran sa kas-la pou amenn lakaz pou gard dan larmwar ou dan enn kofor. Ou realize Rs 87 M enn mediklinik&nbsp;? Ou realize avek Rs 230 M komie mediklinik ti kapav konstrir ? Inn pran plizir mediklinik inn met dan kofor. Se sa la diferans ant zot ek nou... Kouma nou nou travay ek lezot kinn vinn la pou bwar disan sa pei-la&nbsp;», dira Pravind Jugnauth. «&nbsp;Ou kone komie lopital inn konstrir ant 2005 e 2014&nbsp;? Zero », a-t-il ajouté.</p> <p>Le Premier ministre a aussi parlé de la construction de l’hôpital ENT et de l’hôpital universitaire de Flacq qui est «&nbsp;presque achevé&nbsp;» et «&nbsp;qui a coûté plus de Rs 2,6 Md&nbsp;». Le chef du gouvernement a fait état du projet d’informatisation des registres du ministère de la Santé qui «&nbsp;permettra un accès plus facile et fiable aux données de chaque patient&nbsp;».</p> <p>« Ena dimounn zot pa ekoute, mem si zot dokter. Ena ki dokter zis par non. Zot pa ekoute, me kan zot malad, se nou gouvernman ki ede pou zot gagn swin neseser. Zot ti bizin dir mersi sa gouvernman-la ki zot ankor la », a déclaré Pravind Jugnauth, faisant ici allusion au transfert en urgence de Navin Ramgoolam en septembre 2021. L’ancien Premier ministre était gravement malade, atteint de la COVID-19. «&nbsp;Se sa bann mem dimounn-la ki pou donn ou konsey, alor ki zot mem zot pa swiv zot prop konsey e pa ti kone ki pou fer&nbsp;», a-t-il soutenu.</p> <div class="alert alert-warning"> <h3>Présence de l’ex-ministre&nbsp;Hurdoyal</h3> <p>Vikram Hurdoyal, ex-ministre de l’Agro-industrie, qui avait démissionné comme député en février dernier, après avoir été révoqué, était présent à l’inauguration de la médiclinique. Assis au premier rang, l’ancien député de la circonscription No 10 a même pris la pose avec le Premier ministre après la fonction. Il s’agissait de mettre fin aux rumeurs de rapprochement avec le PTr.</p> </div> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Pravind%20Jugnauth%C2%A0%3A%20%C2%ABNou%20pa%20pran%20kas%20piblik%20pou%20amenn%20lakaz%20ek%20met%20dan%20kofor%20nou%C2%BB&amp;1=http%3A//defimedia.info/pravind-jugnauth-nou-pa-pran-kas-piblik-pou-amenn-lakaz-ek-met-dan-kofor-nou&amp;2=node/157633" token="v9y6PDmvgX6cGeVtHNSlpS1UIfx9iXed8VVxHblM_To"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 27 Apr 2024 05:48:48 +0000 Patrick Hilbert 157633 at http://defimedia.info Mahen Seeruttun : «Aucune information sur des négociations avec le PMSD» http://defimedia.info/mahen-seeruttun-aucune-information-sur-des-negociations-avec-le-pmsd <span>Mahen Seeruttun : «Aucune information sur des négociations avec le PMSD»</span> <span><span lang="" about="/users/rkhodabux" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Rizwaan Khodabux</span></span> <span>sam 27/04/2024 - 09:48</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/mahen_seeruttun_1_2.jpg?itok=1OfdI_Nc" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>«&nbsp;Une équipe instable qui n’inspire pas confiance.&nbsp;» C’est ainsi que le ministre de l’Agro-industrie, Mahen Seeruttun, a qualifié l’alliance Parti travailliste (PTr) Mouvement militant mauricien (MMM). Il était l’invité de Jugdish Joypaul lors de l’émission « Au cœur de l’info » sur Radio Plus, le 26 avril.</p> <p>Pour Mahen Seeruttun, les turbulences récemment rencontrées par les partis de l’opposition « fer riye&nbsp;». Il a particulièrement ciblé le leader du MMM, Paul Bérenger. Selon lui, celui-ci aurait présenté à la population différentes «&nbsp;formules gagnantes », depuis les élections de 2019. Tantôt avec le PTr, mais sans Navin Ramgoolam, tantôt avec Nando Bodha, Roshi Bhadain ou encore Xavier-Luc Duval. Et finalement, il a scellé une alliance avec le PTr incluant Navin Ramgoolam.&nbsp;</p> <p>« Pensez-vous que la population puisse faire confiance à une telle personne (...) ? » demande Mahen Seeruttun. Et d’ajouter : « C’est là le danger d’une équipe qui n’est pas stable et qui n’inspire pas confiance. Dimounn ki li adore zordi, li deteste li dimin. Imaginez si, par malheur, les rênes du pays leur étaient confiées ».</p> <p>Le ministre de l’Agro-industrie a été interrogé par Jugdish Joypaul sur d’éventuelles consultations entre le Mouvement socialiste militant (MSM) et le Parti mauricien social-démocrate (PMSD). «&nbsp;Je n’ai aucune information concernant d’éventuels contacts ou négociations avec le PMSD. Je sais que le PMSD ne fait plus partie de l’entente de l’opposition et Xavier-Luc Duval n’a pas encore fait de déclaration à ce jour sur son avenir politique », s’est-il contenté de répondre.</p> <p>Au sujet du meeting du 1er mai, à Vacoas, pour le MSM et ses alliés, Mahen Seeruttun estime que cet événement revêt une grande importance. « Il s’agit du dernier 1er &nbsp;mai avant les élections générales. C’est également la dernière année de notre mandat qui prend fin en novembre. Par conséquent, les enjeux sont très importants. Nous travaillons actuellement à mobiliser nos partisans pour le meeting afin qu’ils puissent écouter les discours des différents intervenants, y compris celui du Premier ministre », a-t-il déclaré.<br /> &nbsp;</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Mahen%20Seeruttun%20%3A%20%C2%ABAucune%20information%20sur%20des%20n%C3%A9gociations%20avec%20le%20PMSD%C2%BB&amp;1=http%3A//defimedia.info/mahen-seeruttun-aucune-information-sur-des-negociations-avec-le-pmsd&amp;2=node/157631" token="fxfmtuAod23YEf4tQBItsV1koFcWVdlfgG2cjWHNPec"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 27 Apr 2024 05:48:48 +0000 Rizwaan Khodabux 157631 at http://defimedia.info Indisponiblité de plusieurs services vendredi : des clients de la SBM exaspérés après une journée chaotique http://defimedia.info/indisponiblite-de-plusieurs-services-vendredi-des-clients-de-la-sbm-exasperes-apres-une-journee-chaotique <span>Indisponiblité de plusieurs services vendredi : des clients de la SBM exaspérés après une journée chaotique</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/user/3069" lang="" about="/user/3069" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Fabrice Laretif</a></span> <span>sam 27/04/2024 - 09:48</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/atm_-_sbm.jpg?itok=8T8qsLJX" width="1280" height="720" alt="" title="Vendredi, de nombreux clients de la SBM ont arpenté les rues à la recherche d’un ATM de la banque qui fonctionne." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Plusieurs clients de la SBM Bank Mauritius ont été pris au dépourvu vendredi face à l’indisponibilité de certains services. Elle a tenté de les rassurer en leur disant que ses équipes travaillaient pour remédier au problème technique décelé. Elle a eu beau s’excuser auprès de ses clients pour les désagréments occasionnés, mais la pilule n’est pas passée…<br /> <br /> Vendredi chaotique pour les clients de la SBM Bank Mauritius. Certains services, y compris les guichets automatiques, les terminaux des points de vente et les cartes, étaient indisponibles en journée. Dans un communiqué publié vers 14h30 sur sa page Facebook, la banque a attribué cette situation à un problème technique avec «&nbsp;the Internet gateway on the SAFE submarine cable&nbsp;». Plus tôt, Mauritius Telecom avait indiqué dans un communiqué que ce câble à fibre optique avait été endommagé au large de l’Afrique et que des réparations étaient en cours.&nbsp;</p> <p>La SBM Bank Mauritius a eu beau s’excuser auprès de ses clients pour les désagréments occasionnés par l’indisponibilité de certains de ses services, mais la pilule n’est pas passée. Les commentaires négatifs ont envahi les réseaux sociaux, les internautes racontant les situations embarrassantes dans lesquelles ils se sont retrouvés. &nbsp;</p> <p>Plusieurs d’entre eux ont été contraints de laisser leurs courses au supermarché faute de pouvoir régler la facture avec leur carte bancaire de la SBM. D’autres ont dû arpenter les rues de Port-Louis, recherchant désespérément un ATM de la SBM qui fonctionne. Le problème a affecté l’ensemble de l’île à une période (fin du mois&nbsp;; NdlR) où les files d’attente devant les guichets automatiques sont généralement très longues. &nbsp;Parmi les témoignages publiés sur les réseaux sociaux, il y a celui d’un client furieux&nbsp;: « Inn gagn mari honte lor la caisse supermarché... heureusement j’ai pu utiliser l’argent que j’avais retiré pour l’essence.&nbsp;» Une autre famille qui n’a pas vu le communiqué sur la page Facebook de la banque s’est rendue au supermarché vers 17&nbsp;heures. C’est au moment de passer à la caisse avec ses courses qu’elle a découvert qu’il y avait un problème. Elle déplore le fait que la SBM n’ait pas davantage communiqué sur d’autres plateformes afin de toucher le maximum de personnes. &nbsp;Cela a déclenché une série d’autres commentaires péjoratifs&nbsp;: «&nbsp;Tout le temps ena problem ek so ATM.&nbsp;» Un client important, qui devait effectuer des transactions cruciales, a déclaré&nbsp;: «&nbsp;So disturbing… if it were not for…&nbsp;<br /> banks, I would have lost my integrity from my debtor. I operate 3&nbsp;SBM cards and this is really damaging.&nbsp;» &nbsp;Un autre client a exprimé sa colère sur les réseaux sociaux parce qu’il a été incapable de faire des retraits au guichet. Il y a aussi le témoignage d’un internaute qui a écrit que le «&nbsp;service SBM est trop lent&nbsp;». D’autres se sont carrément demandé pourquoi ce ralentissement de la connectivité a affecté uniquement le système informatique de la SBM. &nbsp;«&nbsp;Nous avons souvent des soucis avec cette banque. Son système informatique est clairement moins robuste que celui de ses concurrents. Voilà les résultats de certaines mauvaises décisions qui ont fait perdre de l’argent à la banque avec, entre autres, comme conséquence un mauvais service clientèle à plusieurs niveaux&nbsp;», indique un client. Un autre a soutenu que dans la soirée, il a rencontré des soucis en utilisant l’application mobile qui ne fonctionnait pas. &nbsp;</p> <p>Pour essayer d’aider ses clients, la SBM Bank Mauritius leur a annoncé, dans un autre communiqué vendredi, qu’elle étendait exceptionnellement ses heures d’ouverture jusqu’à 17&nbsp;heures ce jour-là pour leur permettre de retirer ou de déposer de l’argent aux guichets de toutes les succursales. Quant au câble SAFE, il a été réparé. Mauritius Telecom a annoncé, dans un communiqué émis en soirée, qu’il est opérationnel. Selon l’opérateur, la perturbation sur le trafic transitant via ce câble était due à un problème technique (contrairement au diagnostic initial du consortium qui disait qu’il était endommagé).</p> <div class="alert alert-warning"> <h3>Retour&nbsp;à la normale&nbsp;en début de soirée</h3> <p>Dans un communiqué émis en début de soirée, la SBM Bank Mauritius a annoncé que ses services avaient été rétablis et que ses clients pouvaient à nouveau utiliser leurs cartes aux guichets automatiques ainsi qu’aux terminaux des points de vente. La banque s’est excusée auprès de sa clientèle pour les inconvénients qu’a entraînés cette panne.</p> </div> <p>&nbsp;</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Indisponiblit%C3%A9%20de%20plusieurs%20services%20vendredi%20%3A%20des%20clients%20de%20la%20SBM%20exasp%C3%A9r%C3%A9s%20apr%C3%A8s%20une%20journ%C3%A9e%20chaotique&amp;1=http%3A//defimedia.info/indisponiblite-de-plusieurs-services-vendredi-des-clients-de-la-sbm-exasperes-apres-une-journee-chaotique&amp;2=node/157629" token="q_VROgqIj6BpHfvjWcuzj-UOlbEmL5SRI5n0QLU-a4w"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 27 Apr 2024 05:48:47 +0000 Fabrice Laretif 157629 at http://defimedia.info Laval Savreemootoo : «Les Mauriciens cherchent des terrains dans des régions où la sécurité et le calme prévalent» http://defimedia.info/laval-savreemootoo-les-mauriciens-cherchent-des-terrains-dans-des-regions-ou-la-securite-et-le-calme-prevalent <span>Laval Savreemootoo : «Les Mauriciens cherchent des terrains dans des régions où la sécurité et le calme prévalent»</span> <span><span lang="" about="/users/pdaby" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Pradeep Daby</span></span> <span>sam 27/04/2024 - 08:00</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/100424_laval.jpg?itok=z0R0R9id" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>L’enjeu autour des terrains à bâtir a toujours été au centre des problématiques sociales et économiques à Maurice, accentué par l’insuffisance d’offres et leur coût. Le président de l’Estate Agents Association, Laval Savreemootoo, attribue également la montée vertigineuse des prix des terrains dans certaines régions de l’île à la surenchère engendrée par les offres des Mauriciens expatriés.</p> <p><strong>Comment le secteur de l’immobilier a-t-il repris après la crise engendrée par la Covid-19 et la guerre en Ukraine ?</strong><br /> Comme de nombreux autres grands secteurs, le secteur de l’immobilier a été à l’arrêt en raison de la crise économique engendrée par la Covid-19, ce qui avait contracté notre économie par environ 15 %. Le confinement a privé d’un seul coup la plupart des chantiers de construction, grands, moyens et petits de travailleurs de même que de matériaux de construction. Des personnes qui avaient contracté des prêts immobiliers auprès des banques ont été dans de grandes difficultés : d’une part, leurs projets de construction étaient en suspens, ou n’avaient pu voir le jour et, d’autre part, ils ne percevaient plus de salaires pour rembourser ces mêmes prêts. Mais, je crois que les banques leur avaient accordé des moratoires. Ça a été une crise économique inédite parce que celle de 2007-2008 n’était pas une crise sanitaire. Tout le monde s’était posé la même question : quand allions-nous mettre au point un vaccin contre la Covid-19 ?</p> <p><strong>Quels sont les principaux facteurs qui ont permis la reprise ?</strong><br /> La découverte d’un vaccin, suivie de plusieurs autres, la campagne de vaccination de même que les soutiens aux salaires et aux entreprises et le télétravail ont favorisé le retour au travail. Dans notre secteur, le remboursement de 5% du frais de l’enregistrement jusqu’à un plafond de Rs 500 000 a grandement contribué à la reprise, et avec un intérêt dérisoire des banques, les Mauriciens ont pu investir dans l’achat d’un bien immobilier plutôt que de placer leur argent dans une banque. La crise économique provoquée par la pandémie de Covid-19 avait créé un véritable climat d’incertitude caractérisé par le manque de visibilité dans les affaires.&nbsp;</p> <blockquote> <p>…il existe des communautés de notre pays qui recherchent des localités spécifiques pour acheter des terrains à bâtir.&nbsp;Je pense que c’est une forme d’instinct grégaire qui les pousse à se retrouver entre elles dans un même endroit…»</p> </blockquote> <p><strong>Durant la crise, le gouvernement a maintenu ses grands travaux d’infrastructures routières et ceux du Metro Express. Quel peut être l’impact du tramway mauricien sur le secteur de l’immobilier ?</strong><br /> L’extension du Metro Express jusqu’aux régions rurales va donner naissance à de nouvelles villes, mieux pensées, structurées, intégrées et tenant en ligne de compte les enjeux environnementaux. Il y a des espaces pour y arriver et avec moins de problèmes concernant le rachat obligatoire de terres pour la voie ferrée. Il y aura de réelles perspectives d’emplois dans différents piliers de notre économie. Je pense que ces nouveaux espaces de vie/travail/loisirs vont valoriser les terrains ruraux. Il faudra s’attendre à des conversions de petits lots de terrains agricoles en terrains résidentiels avec des prix à la portée des bourses mauriciennes. Cela dit, dans l’immédiat, je ne constate pas beaucoup d’engouement de la part des Mauriciens d’aller habiter dans des régions rurales, cela étant dû à l’absence d’infrastructures et peut-être en raison d’une certaine réalité culturelle et confessionnelle. Les préférences restent les mêmes, notamment dans certaines villes comme Quatre-Bornes où les prix des terrains ont connu des hausses vertigineuses. Mais, il n’y a plus beaucoup de terrains à vendre dans ce coin. En revanche, dans la région de Beaux-Songes, il y a encore des terres.</p> <p><strong>Pourquoi parlez-vous de « réalité culturelle et confessionnelle » ?</strong><br /> Il faut savoir qu’il existe des communautés de notre pays qui recherchent des localités spécifiques pour acheter des terrains à bâtir. Je pense que c’est une forme d’instinct grégaire qui les pousse à se retrouver entre elles dans un même endroit.</p> <p><strong>L’enjeu environnemental est-il pris en compte par les professionnels de l’immobilier ?</strong><br /> En effet, depuis ces dix – et plus - dernières années, lorsque de grosses inondations meurtrières sont intervenues, il y a eu la promulgation des règlementations ainsi que l’établissement des régions à risque d’inondation. Aujourd’hui, les agents immobiliers accrédités connaissent ces régions, sauf les agents dits ‘marrons’. Si cette cartographie de régions à problèmes a été bien accueillie, elle a, en revanche, déçu certaines personnes ou familles qui voient désormais leurs terres classées comme ‘non-résidentielles’ ou ‘marécageuses’. Certains ont eu plus de chance pour avoir réussi à vendre leurs terrains à problèmes avant cette classification. Ce sont les acheteurs qui ont hérité de ces ‘bébés’ désormais classées ‘non-résidentielles’ alors qu’ils pensaient peut-être investir dans un bien dont le prix ne ferait que prendre l’ascenseur année après année.&nbsp;</p> <p>Un autre exemple : les terrains vendus sur le flanc de la montagne à Tamarin. À l’époque, la loi permettait les constructions sur des terrains avec des pentes de 30 degrés. Plus aujourd’hui ! La loi a revu la pente à 20 degrés. Est-ce que les autorités ont agi par principe de précaution ou redoutent-elles, avec le réchauffement climatique et la montée des eaux de l’océan, des menaces aux populations côtières ?</p> <blockquote> <p>L’extension du Metro Express jusqu’aux régions rurales va donner naissance à de nouvelles villes, mieux pensées, structurées, intégrées et tenant en ligne de compte les enjeux environnementaux.»</p> </blockquote> <p><strong>Vous faites état d’agents immobiliers ‘marrons’. Sont-ils une menace pour les professionnels ?</strong><br /> Ce sont des courtiers qui agissent souvent en petits groupes organisés et qui n’ont aucune existence légale et, bien entendu, ne possèdent ni bureau ni personnel. Ils ont peut-être un emploi fixe mais leur deuxième emploi comme ‘courtier’ leur permet de toucher des sommes rondelettes. Chaque matin, ils consultent les petites annonces dans la presse et se mettent en contact avec les vendeurs de biens immobiliers, leur promettant de leur trouver des clients sans toucher une commission en pratique par les agents accrédités. À partir de là, commence un enchaînement de surenchères. Le ‘courtier’, face à un premier client, lui affirme qu’il est déjà en présence de deux ou trois autres clients et qu’il serait mieux avisé qu’il (le premier client) fasse un dépôt avant les autres. Comme je viens de vous le dire, le ‘courtier’ ne connaît pas l’état du terrain mis en vente ni l’endroit où il est situé. Il n’est pas rare que des courtiers travaillent de mèche avec certains notaires qui savent où se trouvent des terrains sur lesquels il n’y a pas de réclamation depuis des années.</p> <p>De telles transactions, par ailleurs, ne permettent pas de connaître l’identité d’un acheteur, notamment de savoir s’il se sert d’un investissement dans un bien immobilier pour blanchir de l’argent mal acquis. Mais, depuis 2020, le secteur est sous étroite surveillance des autorités qui ont mis en place des mécanismes de traçabilité qui permettent de vérifier l’origine de capitaux engagés dans des projets immobiliers. Des enquêtes à l’étranger ont révélé que toutes les professions au cœur d’échanges financiers – agents immobiliers, avocats, banques, notaires, experts-comptables, opérateurs de jeu -, sont spécifiquement impliqués dans la lutte contre le blanchiment d’argent. Moi-même j’avais été appelé à fournir des explications sur notre métier devant des spécialistes étrangers lorsque l’île Maurice avait été inscrite sur la liste noire de l’Union européenne. Depuis, à chaque étape de l’acquisition d’un bien immobilier supérieur à Rs 500 000, il faut que chaque partie, de la banque au notaire, entre autres, fasse un exercice de vérification. À ce jour, je suis satisfait qu’il existe un ‘due diligence’ dans notre métier mais je ne crois pas que les courtiers ‘marrons’ se plient aux normes en vigueur à la Real Estate Agent Authority Act 2020.</p> <p><strong>Les Mauriciens investissent-ils dans les terres ou dans les appartements ? Et quelles sont les régions qu’ils privilégient ?&nbsp;</strong><br /> Ils préfèrent investir dans des terrains car cela leur permet de construire leurs maisons selon leurs goûts. Les régions qu’ils préfèrent sont les régions côtières et les villes. Mais la réalité est plus nuancée : ils cherchent des terrains dans des régions où la sécurité et le calme prévalent. C’est sans doute le premier critère qu’ils retiennent et c’est aussi un des facteurs qui expliquent la cherté des terrains à bâtir. Dès qu’une région, un coin, une rue commence à se faire une réputation en trafic de drogues ou a été le spectacle d’un crime ou encore de cambriolages récurrents, le coût des terres ou logements qui s’y trouvent dégringole même si cette région se trouve dans le faubourg d’une ville. Depuis ces vingt dernières années, l’enjeu sécuritaire est devenu central dans les transactions immobilières. C’est pour cette raison que les ‘gated areas’ connaissent une grande demande même si leurs prix ne sont pas toujours accessibles.</p> <p>Mais les jeunes couples professionnels sont disposés à s’endetter sur le long terme pourvu qu’ils aient la certitude d’être en sécurité. Quant aux appartements, il n’y a pas longtemps, ils peinaient à trouver preneurs. Mais depuis la fin du confinement et avec la reprise, ces immeubles connaissent un certain engouement en raison de la cherté des terrains à bâtir, leur insuffisance et les facilités de prêts offerts par les banques. Il y a aussi l’aspect sécuritaire offert par la vie en appartements. De plus en plus, on voit apparaître des appartements de haut standing vendus sous la formule VEFA (vente en l’état futur d’achèvement), et qui sont parfois construits proches du littéral. Ce sont souvent des résidences secondaires acquises par des locaux ou des expatriés qui les louent durant la saison estivale. Ce sont des placements utiles dans un pays qui est caractérisé par le manque de terrains à bâtir et une économie en croissance.</p> <blockquote> <p>La terre reste toujours un meilleur placement à Maurice, mais il n’existe, malheureusement, aucun mécanisme pour contrôler les prix et cela pénalise ceux qui souhaitent acquérir un bout de terrain.»</p> </blockquote> <p><strong>Quelle est la part des expatriés mauriciens dans les achats des terres à Maurice ? Sur quelles régions ces derniers portent-ils leurs préférences ? Y a-t-il des risques qu’ils agissent sur les coûts des terrains compte tenu qu’ils ont les moyens ?</strong><br /> Bien sûr. Cela ne date d’hier et ils ne sont pas les seuls. Les Mauriciens installés à l’étranger, comme vous le dites, ont fait des économies et ils sont nombreux ceux de la première génération partis en France et en Angleterre dans les années 70-80, qui veulent construire une maison à Maurice ou acheter un appartement vu qu’ils sont habitués à la vie en appartement en France ou en Angleterre. Lorsqu’ils sont en vacances à Maurice, ils veulent rapidement conclure l’achat d’un terrain, avec de l’argent à leur disponibilité. Il leur arrive d’offrir la somme réclamée par un vendeur sans trop chercher à connaître le prix exact du terrain. C’est comme ça qu’ils contribuent à la surenchère, laissant peu de chances aux nationaux d’acquérir des terrains. Auparavant, les terres à bâtir étaient à la portée des locaux mais cela est devenu de plus en plus irréalisable. Les personnes les plus affectées sont celles issues des classes moyennes, les classes au bas de l’échelle peuvent elles compter sur les logements sociaux construits par le gouvernement. Mais, depuis ces dernières années, le gouvernement met à la portée des classes moyennes un certain nombre de maisons avec un bout de terrain, les banques et les assurances les aidant également avec des prêts calculés sur leurs revenus.&nbsp;</p> <p><strong>Est-ce que Maurice a retrouvé son attractivité auprès des investisseurs étrangers dans le domaine de l’immobilier ?</strong><br /> Oui et il n’y a qu’à voir les récentes ventes de villas dans l’Ouest de Maurice ! Les agences immobilières étrangères implantées chez nous ont retrouvé leur dynamisme après la Covid-19 et il faut dire que l’île Maurice jouit d’une belle image auprès des ressortissants sud-africains et français qui connaissent très bien notre pays. Le fait que l’île Maurice jouit d’un climat favorable avec un bel littoral et un arrière-pays attrayant de même qu’une stabilité politique, économique et sociale, a grandement contribué à relancer les investissements étrangers dans notre secteur de l’immobilier.</p> <blockquote> <p>Lorsqu’ils (les expatriés mauriciens) sont en vacances à Maurice, ils veulent rapidement conclure l’achat d’un terrain, avec de l’argent à leur disponibilité. Il leur arrive d’offrir la somme réclamée par un vendeur sans trop chercher à connaître le prix exact du terrain.»</p> </blockquote> <p><strong>Estimez-vous qu’il pourrait exister à l’avenir un véritable enjeu autour de l’immobilier ?</strong><br /> Cet enjeu existe depuis des années ! Il ne fait que s’accentuer et il s’incarne surtout au sein des classes moyennes dont les revenus ne leur suffisent pas pour acquérir un terrain et pour y construire leurs maisons. Ces classes-là sont souvent issues des régions urbaines et elles ne sont pas encore prêtes à déménager de ces régions pour les raisons que j’ai citées plus haut. Je crois qu’il importe au gouvernement de procéder à des acquisitions obligatoires de terrains dans des régions excentrées et de les vendre à des prix accessibles en recourant aux services des petites agences immobilières. Ce serait là un moyen de nous aider car nous sommes exclus des grands projets immobiliers conçus et réalisés par les conglomérats qui possèdent des terrains sucriers. L’État doit déployer les mêmes moyens auxquels il avait recours pour le projet du Metro Express lorsqu’il avait racheté des terrains privés pour la ligne ferroviaire. Ce n’est qu’avec une telle ambition que des personnes issues des classes moyennes pourront acquérir des terrains à bâtir à des prix accessibles.&nbsp;</p> <p><strong>Le coût des terrains à construire reflète-t-il la réalité à Maurice ?</strong><br /> Non, car les prix ne cessent de grimper et les Mauriciens qui ont les moyens achètent pour leurs enfants et d’autres attendent que les prix augmentent pour revendre des parties de leurs terres. La terre reste toujours un meilleur placement à Maurice, mais il n’existe, malheureusement, aucun mécanisme pour contrôler les prix et cela pénalise ceux et celles qui souhaitent acquérir un bout de terrain…</p> <div class="alert alert-warning"> <p>Composition du Managing Committee de l’Estate Agents Association</p> <p>L’association a tenu récemment son assemblée générale. Voici les membres qui ont été élus à l’occasion.&nbsp;</p> <ul> <li>Président : Laval Savreemootoo</li> <li>Vice-Président : Mahendranuth Poligadoo</li> <li>Secrétaire : Arveen Ramphul</li> <li>Assistant-secretaire : Yogendrah Boodadoo</li> <li>Trésorier : (Mme) Rajkoomaree Vyravene</li> <li>Assistant-trésorier : Ashvin Bukhory</li> <li>Membre : Kevin Dukhira</li> </ul> </div> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Laval%20Savreemootoo%20%3A%C2%A0%C2%ABLes%20Mauriciens%20cherchent%20des%20terrains%20dans%C2%A0des%20r%C3%A9gions%20o%C3%B9%20la%20s%C3%A9curit%C3%A9%20et%20le%20calme%20pr%C3%A9valent%C2%BB&amp;1=http%3A//defimedia.info/laval-savreemootoo-les-mauriciens-cherchent-des-terrains-dans-des-regions-ou-la-securite-et-le-calme-prevalent&amp;2=node/157082" token="LKbzLcnSz_jubY0pTrfOHe4HDkKvHUKyQa6HLpFsiVA"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 27 Apr 2024 04:00:00 +0000 Pradeep Daby 157082 at http://defimedia.info Pouvoir d’achat - Maurice face à l’escalade  des prix : les conséquences  et les solutions http://defimedia.info/pouvoir-dachat-maurice-face-lescalade-des-prix-les-consequences-et-les-solutions <span>Pouvoir d’achat - Maurice face à l’escalade  des prix : les conséquences  et les solutions</span> <span><span lang="" about="/users/gleena" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="" content="Leena Gooraya-Poligadoo">Leena Gooraya-…</span></span> <span>sam 27/04/2024 - 07:15</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/supermarche_2_0.jpg?itok=_bHVD4AR" width="1280" height="720" alt="" title="Les prix des produits de base continuent de grimper." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Ces derniers temps, les rayons des supermarchés à Maurice ont été témoins d’une tendance à la hausse des prix de nombreux produits de consommation courante. Cette situation suscite des interrogations concernant l’incidence sur le pouvoir d’achat des ménages et sur l’économie dans son ensemble. De plus, il y a des préoccupations concernant de futures hausses dues à la dépréciation de la roupie et aux tensions au Moyen-Orient. </p> <p>Depuis quelques jours, des articles de base tels que le poulet, le lait en poudre, les grains secs, les couches, les pâtes, le beurre, l’huile, et bien d’autres encore, ont vu leurs prix grimper, mettant ainsi à rude épreuve le budget des Mauriciens. Le président de l’Association pour la Protection des Consommateurs et de l’Environnement (APEC), Suttyhudeo Tengur, affiche son inquiétude. Il affirme qu’en dépit de la revalorisation de la pension de vieillesse touchant uniquement une catégorie de citoyens, cette vague d’augmentation affecte chaque foyer mauricien indistinctement. Il fait ressortir que depuis la pandémie de Covid-19, soit il y a plus de quatre ans, les prix des denrées de base ont pris l’ascenseur pour plusieurs raisons.</p> <p>« Parmi celles-ci, on peut compter la hausse du coût de fret, la dépréciation de la roupie face au dollar, entre autres », cite-t-il. Cependant, il avance qu’aujourd’hui, les données ont changé. « Le coût du fret maritime n’est plus aussi exorbitant, mais les prix ne cessent de grimper. Malheureusement, ce sont les consommateurs qui en pâtissent », déplore-t-il. Pour lui, la dépréciation de la roupie n’est pas une excuse pour faire gonfler les prix. Par exemple, déclare-t-il, un sachet de papier toilette de 24 unités qui était environ à Rs 280 se vend aujourd’hui à Rs 510. « Il en va de même pour les prix des médicaments et d’autres produits de base. Les prix des boissons gazeuses ont également augmenté », souligne-t-il.</p> <p>Pour sa part, l’économiste Bhavish Jugurnath affirme que l’impact de la hausse des prix des nécessités peut affecter considérablement la vie des gens, en particulier ceux aux bas de l’échelle. « L’inflation, qui est d’environ 6 % actuellement, touche tout le monde, mais plus durement les ménages à revenu plus faible, car ils consacrent une plus grande part de leur budget aux nécessités », soutient-il. Pour les personnes vivant avec un revenu fixe tel que les prestations de sécurité sociale et d’invalidité, ajoute-t-il, ces augmentations de prix posent des défis. L’économiste Ganessen Chinappen ne dira pas le contraire. « La hausse des prix pèse plus lourdement dans les paniers ménagers des familles en bas de l’échelle. Malgré les soutiens financiers de l’État, elles verront leur pouvoir d’achat baisser face à l’augmentation des prix des commodités de base », fait-il ressortir. Selon lui, la hausse des prix est largement le résultat d’une inflation importée.</p> <p><strong>Appauvrissement de la population </strong></p> <p>Pour Suttyhudeo Tengur, la principale implication économique de la hausse des produits alimentaires est qu’elle rend nuls toutes les augmentations salariales ou encore le salaire minimum. « Au contraire, ces augmentations contribuent énormément à une baisse conséquente du pouvoir d’achat du Mauricien moyen. En fin de compte, les Mauriciens s’appauvrissent davantage », déplore-t-il. Un avis que partage Bhavish Jugurnath. « Si l’on examine la situation d’un point de vue macroéconomique, ces hausses de prix peuvent entraîner des pressions inflationnistes, ce qui serait à nouveau préjudiciable à l’économie et à la population », fait-il remarquer.</p> <div class="alert alert-info"> <p><strong>De nouvelles augmentations à l’horizon</strong></p> <p>Selon nos interlocuteurs, avec la dépréciation de la roupie et les conflits géopolitiques au Moyen-Orient, on peut s’attendre à de nouvelles augmentations dans un avenir proche à Maurice.</p> <p>Pour Bhavish Jugurnath, le taux de change dollar-roupie, qui était en moyenne de Rs 44,50 entre septembre et décembre 2023, est passé à Rs 45 en janvier 2024 et depuis février dernier, il est resté à Rs 46. Le 12 avril, le taux de change était estimé à Rs 46,69. « Selon cette tendance, nous nous rapprochons d’un taux de change dollar-roupie de Rs 48 en juin et au-dessus de Rs 50 en octobre », prévient-il. La perte par rapport au dollar, poursuit-il, est de 1,7 %, tandis qu’en comparaison à l’euro et à la livre sterling, elle est respectivement de 5,3 % et de 4,7 %. D’après les prévisions,  une baisse de l’inflation est attendue avec la résolution des problèmes du côté de l’offre et des politiques monétaires restrictives. « Cependant, avec une éventuelle hausse des coûts de transport et la dépréciation de la roupie, nous pourrions assister à une nouvelle escalade des prix », soutient-il, en tout précisant qu’il s’attend à ce que des mesures politiques soient annoncées dans le prochain budget pour prévenir une nouvelle majoration des prix. </p> <p>Suttyhudeo Tengur, lui, estime que les conflits géopolitiques à l’international peuvent avoir des répercussions sur les prix des produits à Maurice. « Nous avons déjà subi l’effet du conflit russo-ukrainien. Souhaitons que celui qui sévit au Moyen-Orient reste dans les limites régionales et ne s’amplifie pas davantage, sinon, les risques pour Maurice seraient énormes », affirme-t-il. Un avis que partage Ganessen Chinnapen. « Nous avons été victimes du conflit russo-ukrainien en termes de prix exorbitants à l’importation. Ainsi, si les tensions entre l’Iran et Israël persistent, nous connaîtrons le même sort », soutient notre interlocuteur. Ce dernier explique qu’en tant que petit État insulaire qui dépend fortement des importations, les répercussions des conflits géopolitiques à l’international sont inévitables sur notre économie. « Ainsi, avec une intensification de la guerre au Moyen-Orient, on peut s’attendre à des effets néfastes sur les prix des produits », ajoute-t-il.</p> </div> <div class="alert alert-warning"> <p><strong>Hausse des prix</strong></p> <p><strong>Explications d’un importateur </strong></p> <p>Le directeur de P&amp;P International, Pritam Dabydoyal explique que plusieurs facteurs contribuent à l’augmentation des prix des commodités ces derniers temps. Tout d’abord, il avance que les attaques en mer Rouge ont entraîné d’énormes retards dans l’arrivée des conteneurs. En effet, il affirme que des géants du transport maritime mondial évitent la mer Rouge et contournent l’Afrique pour se rendre à Maurice. « Avant, il fallait compter 30 à 40 jours pour recevoir des conteneurs en provenance d’Europe. Désormais, il faut compter 90 jours », indique notre interlocuteur. Par conséquent, dit-il, les frais de magasinage par conteneur appliqués aux importateurs demeurent plus élevés. D’autre part, poursuit-il, l’appréciation constante du dollar continue d’impacter les prix des produits importés. « Déjà, il est difficile d’obtenir des devises. Maintenant, nous sommes confrontés à une appréciation du dollar », déplore-t-il.  </p> <p>C’est pourquoi les importateurs n’ont pas d’autre choix que de répercuter ces coûts sur les prix des produits importés. Il soutient que si les retards dans l’arrivée des conteneurs persistent et que la roupie continue de perdre de la valeur face au dollar, d’autres augmentations de prix seront inévitables.</p> </div> <h3><strong> Ces mesures recommandées pour atténuer les effets négatifs</strong></h3> <p><strong>Suttyhudeo Tengur : «les autorités concernées doivent jouer leur rôle de manière efficace»</strong></p> <p><strong><img alt="Apec" data-entity-type="file" data-entity-uuid="7445a9ff-db50-474b-bbe8-ac090efb8f3a" src="/sites/default/files/inline-images/tengur%20APEC%20.jpg" class="align-left" /></strong></p> <p> « Les autorités concernées, notamment le ministère de la Protection des Consommateurs et la Commission de la Concurrence, ont failli à leurs responsabilités face à la cartellisation et aux situations de monopole. Il semble que le gros commerce impose sa loi, car il y a un enjeu électoral dans un proche avenir. Le gros commerce et les politiciens veulent une situation ‘gagnant-gagnant’, alors que ce sont les consommateurs qui seront les grands perdants. Il est grand temps que les parties impliquées jouent leur rôle de manière efficace ».</p> <hr /><p><strong>Pritam Dabydoyal : «des infrastructures permettant d’acheter et de stocker en grande quantité sont nécessaires»</strong></p> <p><strong><img alt="pritam" data-entity-type="file" data-entity-uuid="8ec13c03-bd02-4784-82b8-7ae2bb5cab5d" src="/sites/default/files/inline-images/Pritam%20Dabydoyal%2C%20directeur%20de%20P%26P%20International_.jpg" class="align-right" /></strong></p> <p>« Depuis plus de 40 ans, nous travaillons toujours sous un système archaïque au niveau de notre port. Quand les pays producteurs ont des récoltes abondantes, nous ne sommes pas en mesure de profiter de prix abordables, car nous n’avons pas la capacité de stockage. Ainsi, il est nécessaire de revoir les systèmes de stockage sur notre port. Il faut créer des infrastructures permettant d’acheter en grande quantité et à de meilleurs prix lorsqu’il y a de bonnes récoltes. De cette manière, nous pouvons garantir des prix bas aux consommateurs mauriciens. »</p> <hr /><p><strong>Ganessen Chinnapen : « Les subventions doivent être étendues à une plus large gamme de produits »</strong></p> <p><strong><img alt="ganessen" data-entity-type="file" data-entity-uuid="699b5300-0fdf-4651-8c88-6341e82fbaa8" src="/sites/default/files/inline-images/ganessen%20chinnapen%20.jpg" class="align-left" /></strong></p> <p>« Étant donné que la hausse des prix concerne principalement les produits alimentaires de base, ce sont surtout ceux situés en bas de l’échelle qui seront les plus affectés. Depuis la Covid-19, le gouvernement accorde des subventions sur une multitude de produits alimentaires, ce qui a permis de stabiliser les prix. Je pense que cela devrait être appliqué aussi à d’autres produits. Les subventions doivent être étendues à une plus large gamme de produits. Par ailleurs, il est grand temps de promouvoir la production locale afin de réduire notre dépendance aux importations. Si nous parvenons à baisser le taux d’importation, le déficit de notre balance commerciale diminuera également ».</p> <hr /><p><strong>Bhavish Jugurnath : «le gouvernement doit réglementer les prix de certains produits»</strong></p> <p><strong><img alt="bhavish" data-entity-type="file" data-entity-uuid="157320e1-71c9-4392-8787-b850f73f9dd1" src="/sites/default/files/inline-images/Bhavish%20Jugurnath_0.jpg" class="align-right" /></strong></p> <p>« Les prix croissants des nécessités affectent de manière disproportionnée les ménages à faible revenu, soulignant ainsi le besoin de politiques visant à lutter contre l’inflation tout en soutenant les personnes vulnérables. Le gouvernement joue un rôle crucial dans la stabilisation des prix des nécessités grâce à des politiques stratégiques, à la gestion de l’approvisionnement et à des interventions ciblées. À court terme, je suggérerais que le gouvernement puisse réglementer les prix de certains produits et services sélectionnés et intervenir sur le marché pour assurer la stabilité des prix ».</p> <p> </p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Pouvoir%20d%E2%80%99achat%20-%20Maurice%20face%20%C3%A0%20l%E2%80%99escalade%C2%A0%20des%20prix%20%3A%20les%20cons%C3%A9quences%C2%A0%20et%20les%20solutions&amp;1=http%3A//defimedia.info/pouvoir-dachat-maurice-face-lescalade-des-prix-les-consequences-et-les-solutions&amp;2=node/157312" token="K-RtG6BVw4_OiFgOM2YcFSmf9ZAAEWiFU4TuZsevwO4"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 27 Apr 2024 03:15:00 +0000 Leena Gooraya-Poligadoo 157312 at http://defimedia.info Face au taux d’échec - extended Programme : nouvelle méthode d’évaluation pour de nouveaux espoirs  http://defimedia.info/face-au-taux-dechec-extended-programme-nouvelle-methode-devaluation-pour-de-nouveaux-espoirs <span>Face au taux d’échec - extended Programme : nouvelle méthode d’évaluation pour de nouveaux espoirs </span> <span><span lang="" about="/users/arivet" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="" content="Annick Daniella Rivet">Annick Daniell…</span></span> <span>sam 27/04/2024 - 07:00</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/1_extended-programme.jpg?itok=U0LsSpEQ" width="1280" height="720" alt="" title="Les élèves de l’Extended Programme ont quatre années d’études avant de prendre part aux examens du NCE." typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>L’Extended Programme est toujours sous le feu des projecteurs, et ce depuis la proclamation du taux de réussite de la première cohorte en 2021-22. Des discussions ont suivi pour trouver des solutions afin de permettre à un plus grand nombre d’élèves soit de réussir à ces épreuves, soit de poursuivre leur parcours dans d’autres filières. <br /><br /> Introduit en 2018 dans le cadre de la Nine-Year Continuous Basic Education, l’Extended Programme est destiné aux élèves ayant échoué aux examens du Primary School Achievement Certificate (PSAC). Ils ont alors quatre années d’études avant de prendre part aux examens du National Certificate of Education (NCE). Épreuves qui concernent aussi les élèves du mainstream qui, eux, y prennent part après trois années d’études. </p> <p>Mais lors de la cuvée 2021-22, la performance des élèves avait fait l’objet de beaucoup de critiques. Un comité technique avait juste après été mis sur pied par le ministère de l’Éducation. L’objectif : trouver des solutions pour permettre à un plus grand nombre de réussir, en fonction de leurs aptitudes. </p> <p>C’est ainsi que les responsables ont préconisé l’introduction d’un School-Based Assessment (SBA) Component à partir de 2024. Les candidats de l’Extended Programme du NCE seront évalués dans certaines matières d’après la formule suivante : 40 % selon des compétences qui seront sous la supervision de leurs enseignants et les 60 % restants seront attribués à la partie écrite. </p> <p>Les examens seront placés sous la responsabilité du Mauritius Examinations Syndicate (MES). Ceux qui réussiront obtiendront le certificat NCE-EP, ce qui leur permettra soit d’être promus en Grade 10, soit de suivre une formation professionnelle à travers le Bright-Up Programme introduit en janvier dernier. </p> <p>Brian Pitchen, enseignant, estime que l’Extended Programme dans sa forme actuelle est un échec. Il est persuadé qu’avec la nouvelle formule, les résultats s’amélioreront. À condition toutefois, dit-il, que tous les partenaires prennent leurs responsabilités pour assurer la réussite des élèves. </p> <p>Ajay, qui enseigne dans un établissement public, est de ceux qui croient qu’il faudrait un programme d’études à l’intention des élèves qui ont échoué aux examens du PSAC. « Ils ont d’autres aptitudes qu’il faut découvrir et encourager. Il faudrait commencer à les exploiter dès la Grade 7 et non après le NCE. Ces enfants perdent quatre années passées au secondaire ! »</p> <div class="alert alert-warning"> <h3>Critères d’évaluation du « Life Skills and Values Education » </h3> <p>Les éducateurs utiliseront les critères d’évaluation fournis par le Mauritius Examinations Syndicate (MES) afin de prendre des décisions en évaluant la participation et la performance de leurs élèves. Lors de la conception des activités qui seront utilisées comme preuves, les éducateurs devront s’assurer qu’elles sont en accord avec les critères d’évaluation afin qu’une appréciation du niveau de réussite puisse être faite.<br /> Les critères seront appliqués pour évaluer les réalisations d’apprentissage des élèves dans le cadre des activités d’apprentissage, qui incluent les éléments suivants : <br /> Travail en binôme ou en groupe sur des scénarios de problèmes, des études de cas ou de courtes histoires <br /> Remue-méninges, discussions en classe ou débats <br /> Travail de groupe sur un projet <br /> Conception et réalisation d’une œuvre d’art/production d’un artefact tel qu’une affiche, un logo ou un slogan, une première page de journal ou celle d’un bulletin d’informations <br /> Jeu de rôle<br /> Présentation en groupe ou individuelle (écrite ou orale) <br /> Réflexion personnelle sur les activités</p> </div> <div class="alert alert-info"> <h3>Au-delà des connaissances : former des citoyens accomplis </h3> <p>L’éducation aux compétences Performing Arts joue un rôle important dans le développement social, cognitif et émotionnel des élèves. Elle dote les élèves d’un ensemble de compétences sociales et comportementales qui leur permettront de faire face et de s’adapter aux défis de la société moderne. </p> <p>Le National Curriculum Framework met l’accent sur le développement des compétences de vie et des valeurs à travers l’apprentissage basé sur l’activité. Une telle approche aide les élèves à acquérir des connaissances, de l’expérience, des compétences et des valeurs en réalisant diverses activités, notamment le travail de projet, le remue-méninges, les débats et discussions, la création d’artefacts, d’affiches ou de slogans et le jeu de rôle.</p> </div> <h3>Cultiver les compétences physiques et mentales </h3> <p>L’éducation physique joue un rôle important dans la croissance physique et le développement d’un élève. Elle offre une gamme d’opportunités aux apprenants pour qu’ils acquièrent des connaissances et développent les bonnes attitudes ainsi que valeurs pour un mode de vie sain et physiquement actif tout au long de leur vie. </p> <p>Le programme d’enseignement et d’apprentissage (MIE 2017) met l’accent sur le développement des compétences psychomotrices et des compétences de jeu, ainsi que sur l’acquisition de concepts de jeu dans des sports et des jeux spécifiques. Selon le National Curriculum Framework, les objectifs du programme d’éducation physique sont les suivants : </p> <ul><li>Acquérir des connaissances des concepts, des principes et des processus dans la pratique d’activités physiques et d’un mode de vie sain ; </li> <li>Développer la maîtrise des compétences motrices grâce à une participation régulière à des activités physiques, à des sports et à des jeux ; </li> <li>Acquérir des compétences pour maintenir un niveau de condition physique bénéfique à la santé ;  </li> <li>Apprécier les mouvements esthétiques et les utiliser pour l’expression physique et émotionnelle appropriée ; </li> <li>Prendre des décisions éclairées dans le choix d’activités pour une participation tout au long de la vie à des activités physiques. </li> </ul><p>La réforme éducative préconise une variété de modes d’évaluation. Pour encourager le développement des compétences psychomotrices, le SBA en éducation physique est principalement mené à travers des activités pratiques. Conformément au programme, l’objectif est d’encourager le développement des compétences motrices pour participer à des activités physiques et pour la vie quotidienne, ainsi que de prendre conscience de soi sur le plan physique.</p> <div class="alert alert-info"> <h3>Analyses du bureau de l’Audit </h3> <img alt="questionnaires pour les examens du NCE." data-entity-type="file" data-entity-uuid="61decfbb-2ed2-4708-8a82-1e47a47c4251" src="/sites/default/files/inline-images/questionnaires%20pour%20les%20examens%20du%20NCE.jpg" class="align-center" /><p>Le dernier rapport de l’Audit n’a pas été tendre envers le ministère de l’Éducation en évoquant les manquements par rapport à l’Extended Programme, après le National Certificate of Education (NCE). Selon les chiffres fournis, sur les 3 291 élèves qui constituaient le premier groupe d’Extended Programme en 2018, pas moins de 1 118 avaient été admis dans des collèges d’État régionaux, les 2 173 restants ayant été admis dans les collèges privés subventionnés. </p> <p>Parmi : 105 ont abandonné l’école en 2019, 208 en 2020 et 575 en 2021-22, ce qui fait un total de 888. En 2021-22, le taux de réussite était de 3,6 %. Seuls 71 élèves sur 2 403 avaient réussi au NCE. En 2023, le taux de réussite était de 8,9 %. Sur 2 149 élèves, 192 avaient réussi aux examens du NCE. Sur les 423 qui ont repris part aux épreuves, seulement 54 avaient été reçus. </p> <p>Le directeur de l’Audit souligne aussi que 96 % des élèves de la première cohorte de l’Extended Programme de 2018 n’ont pas pu atteindre les fondamentaux de la réforme de la Nine-Year Continuous Basic Education. Selon le rapport, le faible taux de réussite au cours des dernières années peut être attribué à un fort taux d’absentéisme, à un fort taux de décrochage scolaire, au manque d’animateurs et à un manque de révision complète du programme.</p> <p>Le rapport recommande une évaluation complète du programme afin d’identifier les lacunes et apporter des solutions. Les commentaires de tous les partenaires devraient être pris en compte pour améliorer le programme. Un indicateur spécial devrait être mis en place en vue d’évaluer la performance de l’Extended Programme.</p> </div> <img alt="school assessment." data-entity-type="file" data-entity-uuid="3d785f7c-d7dc-4964-a539-2e3fcd1b0aaf" src="/sites/default/files/inline-images/school%20assessment.jpg" class="align-center" /><p> </p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Face%20au%20taux%20d%E2%80%99%C3%A9chec%20-%20extended%20Programme%C2%A0%3A%20nouvelle%20m%C3%A9thode%20d%E2%80%99%C3%A9valuation%20pour%20de%20nouveaux%20espoirs%C2%A0&amp;1=http%3A//defimedia.info/face-au-taux-dechec-extended-programme-nouvelle-methode-devaluation-pour-de-nouveaux-espoirs&amp;2=node/157422" token="qtaEXfBwjW0WTCFC6lJUPt3Kit8BehTocSgr7qF4n4o"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 27 Apr 2024 03:00:00 +0000 Annick Daniella Rivet 157422 at http://defimedia.info Haniff Peerun : «La lutte syndicale ne doit pas servir de tremplin aux politiciens» http://defimedia.info/haniff-peerun-la-lutte-syndicale-ne-doit-pas-servir-de-tremplin-aux-politiciens <span>Haniff Peerun : «La lutte syndicale ne doit pas servir de tremplin aux politiciens»</span> <span><span lang="" about="/users/mboutia" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Mario Boutia</span></span> <span>sam 27/04/2024 - 06:49</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/hannif.jpg?itok=qXB6weWh" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Le président du Mauritius Labour Congress (MLC) se prononce pour un mouvement syndical apolitique. Haniff Peerun revient sur le combat syndical en marge de la fête du Travail, le 1er mai.</p> <p><strong>La Fête du travail est célébrée dans quelques jours. Quel est votre message aux travailleurs ?</strong></p> <p>C’est de rester unis derrière le mouvement syndical qui, malgré les nombreuses contraintes, continue de se battre pour l’amélioration de leurs conditions de travail. Malheureusement, la Fête du travail a été accaparée par les partis politiques qui se battent pour se faire passer pour des champions de la cause des travailleurs. Il est triste de constater qu’une majorité des travailleurs tombent dans leur piège et vont grossir les foules politiciennes au lieu de se rendre aux activités syndicales.&nbsp;<br /> Je ne cesse d’exhorter, depuis des années, les partis politiques à rendre la Fête du travail aux travailleurs.</p> <p><strong>Pourtant, la classe syndicale est incapable de s’unir, ce jour-là, autour d’une activité commune…</strong></p> <p>C’est parce que certains dirigeants syndicaux s’identifient, ce jour-là, plus à des mouvements politiques de gauche. Ce qui n’est pas au goût des autres dirigeants syndicaux qui pensent que le combat syndical doit être apolitique.&nbsp;</p> <p><strong>Mais selon l’Histoire, les syndicats ont été étroitement associés aux partis politiques pour lutter pour l’amélioration des conditions de travail et de vie de la classe laborieuse. Le Mauritius Labour Congress, par exemple, était très proche du Parti travailliste (PTr)…</strong></p> <p>On ne peut occulter cette vérité historique. Pendant des années, des partis politiques dits « progressistes » avaient aussi leurs branches syndicales et ont été à la base de grandes avancées pour les travailleurs.&nbsp;</p> <blockquote> <h2>Une majorité des travailleurs vont grossir les foules politiciennes au lieu&nbsp;de se rendre aux&nbsp;activités syndicales"</h2> </blockquote> <p>On se souvient de la lutte menée par le MLC et le PTr pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs de l’industrie sucrière et, des années plus tard, par le MMM et la General Workers Federation (GWF). Ils ont mené un combat en faveur des travailleurs du port, du transport et autres secteurs. Ce qui explique que la grande majorité des travailleurs de l’époque s’identifiaient à ces partis politiques.&nbsp;</p> <p>Mais l’Histoire retiendra aussi qu’une fois au pouvoir, ces mêmes partis politiques ont mené une politique différente de ce qu’attendaient les travailleurs. Ce qui a finalement poussé les syndicats à se séparer des partis politiques. Nous avons décidé que la lutte syndicale ne pouvait plus servir de tremplin à des politiciens qui, une fois élus, changent de langage pour défendre l’idée du grand patronat. En fait, ils n’ont vendu que du rêve aux travailleurs.&nbsp;</p> <p>Toutefois, au niveau du MLC, chaque membre est libre de ses opinions politiques.&nbsp;</p> <p><strong>Comment évaluez-vous la situation de la classe laborieuse au cours de ces cinq dernières années ?</strong></p> <p>La situation des travailleurs s’est grandement améliorée, avec notamment les législations du travail, la hausse du salaire minimum et les allocations de la MRA, entre autres. Toutefois, en tant que syndicaliste, je suis d’avis qu’il y a encore du chemin à faire. Je pense notamment à la mise sur pied d’un organisme indépendant au sein du ministère du Travail pour se pencher sur la question de comité disciplinaire. Il est inconcevable que ce soit le patronat qui institue ce comité tout en nommant celui qui va la présider. Il ne peut, logiquement, être juge et partie dans une affaire aussi délicate qui concerne directement l’avenir d’un travailleur.&nbsp;</p> <p><strong>Le rapport sur le réajustement salarial se fait également attendre…</strong></p> <p>Effectivement. C’est un rapport qui avait été annoncé pour la fin de mars dernier et nous sommes à la mi-avril. Ce rapport est attendu avec impatience par les travailleurs, pour un rééquilibrage des salaires dans le secteur privé comme dans la fonction publique après la hausse du salaire minimum. Les fonctionnaires sont aussi impatients et attendent que leurs salaires soient réajustés dans les plus brefs délais.&nbsp;<br /> &nbsp;</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Haniff%20Peerun%20%3A%20%C2%ABLa%20lutte%20syndicale%20ne%20doit%20pas%20servir%20de%20tremplin%20aux%20politiciens%C2%BB&amp;1=http%3A//defimedia.info/haniff-peerun-la-lutte-syndicale-ne-doit-pas-servir-de-tremplin-aux-politiciens&amp;2=node/157347" token="qlgA2VODp4Ed5DC7lj69RYYPY4ZDxgVZPzoeaKISRJQ"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 27 Apr 2024 02:49:00 +0000 Mario Boutia 157347 at http://defimedia.info Météo : les prévisions pour ce samedi http://defimedia.info/meteo-les-previsions-pour-ce-samedi-56 <span>Météo : les prévisions pour ce samedi</span> <span><a title="Voir le profil utilisateur." href="/users/defimedia" lang="" about="/users/defimedia" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">defimedia</a></span> <span>sam 27/04/2024 - 06:37</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/soleil_26_0.jpg?itok=ckGDuFob" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>Un courant d'air léger et humide circule sur notre région. Par ailleurs, des nuages en haute altitude traversent la région, indique la station météo dans son bulletin émis ce samedi matin.</p> <p>Il fera beau ce matin et au cours de la journée. Toutefois, dans l'après-midi, il y aura des développements nuageux temporaires à l'Ouest et sur une partie du plateau central avec des averses localisées. Le ciel sera mi-couvert à nuageux cette nuit avec des averses au Sud, à l'Est et sur le plateau central.</p> <p>La température maximale variera entre 26 et 28 degrés Celsius sur le plateau central et entre 30 et 33 degrés Celsius sur le littoral.</p> <p>La température minimale variera entre 20 et 22 degrés Celsius sur le plateau central et entre 24 et 26 degrés Celsius dans les régions côtières.</p> <p>Le vent souffle du secteur est à environ 15 km/h.</p> <p>La mer est forte au-delà des récifs avec des houles du sud-ouest de 2,50 m. Les sorties en haute mer, de même que les lagons de l’Ouest et du Sud, sont déconseillées. Toutefois, les lagons s'amélioreront graduellement au cours de la journée.</p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=M%C3%A9t%C3%A9o%C2%A0%3A%20les%20pr%C3%A9visions%20pour%20ce%20samedi&amp;1=http%3A//defimedia.info/meteo-les-previsions-pour-ce-samedi-56&amp;2=node/157628" token="Ar8hXYf8epYsTKugsvWadrasjvEt6X0ya43NMFV0tGc"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 27 Apr 2024 02:37:40 +0000 defimedia 157628 at http://defimedia.info Voici la Une du Défi Plus de ce Samedi 27 Avril 2024 http://defimedia.info/voici-la-une-du-defi-plus-de-ce-samedi-27-avril-2024 <span>Voici la Une du Défi Plus de ce Samedi 27 Avril 2024</span> <span><span lang="" about="/users/defiplus" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">Defi Plus</span></span> <span>sam 27/04/2024 - 04:30</span> <div class="field field--name-field-main-picture field--type-image field--label-hidden field--item"> <img src="/sites/default/files/styles/node_content_picture/public/270424_defi1.jpg?itok=g00PYJ7r" width="1280" height="720" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /> </div> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><h3>📰 Voici la Une du Défi Plus. Le journal est en vente à Rs 25 l'exemplaire aux endroits habituels (supermarchés, boutiques, tabagies, superettes). Bonne lecture !</h3> <img alt="defi" data-entity-type="file" data-entity-uuid="cef472d2-98ba-42ca-967b-42d140e538f0" src="/sites/default/files/inline-images/270424_defi.jpg" class="align-center" /><p> </p> </div> <div class="field field--name-field-disqus field--type-disqus-comment field--label-hidden field--item"><drupal-render-placeholder callback="Drupal\disqus\Element\Disqus::displayDisqusComments" arguments="0=Voici%20la%20Une%20du%20D%C3%A9fi%20Plus%20de%20ce%20Samedi%2027%20Avril%202024&amp;1=http%3A//defimedia.info/voici-la-une-du-defi-plus-de-ce-samedi-27-avril-2024&amp;2=node/157627" token="EIhwUvnUlXBqm9v6T3l4jkkSrAEFyjumdcJLy8NHE0k"></drupal-render-placeholder></div> Sat, 27 Apr 2024 00:30:00 +0000 Defi Plus 157627 at http://defimedia.info