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Messe du 1er mai : Mgr Jean Michaël Durhône met l’accent sur la dignité que procure le travail

Jean-Marie St Cyr — Thu, 02 May 2024 07:30:00 +0000

Messe du 1er mai : Mgr Jean Michaël Durhône met l’accent sur la dignité que procure le travail Jean-Marie St Cyr jeu 02/05/2024 - 11:30

« La richesse d’un pays ne réside pas dans les ressources matérielles, mais dans les ressources humaines », a indiqué Mgr Jean Michaël Durhône. C’était lors de la messe dans le cadre de la Fête du travail à l’église Sainte-Thérèse à Curepipe.

Le travail apporte joie et richesse, a fait observer Mgr Jean Michaël Durhône dans son homélie lors de la messe du Travail à l’église Sainte-Thérèse. Il a repris les propos du pape Jean-Paul II dans le document intitulé « La noblesse du travail » : « L’être humain doit rester le sujet du travail. Tous les autres moyens sont les objets du travail. »

Bien que le lieu de travail soit une source de nombreuses richesses, il est également un lieu de discrimination. Le communalisme peut avoir un impact sur le monde du travail, a ajouté l’évêque de Port-Louis.
Mgr J. M. Durhône a aussi évoqué les conséquences de la drogue sur la vie professionnelle des personnes. « Lorsque des personnes sont dépendantes de la drogue et qu’elles ne peuvent pas travailler, cette situation nous touche et a des répercussions dans la vie de notre société : violence, vol ou crime », a-t-il souligné.

L’évêque du diocèse de Port-Louis a de plus évoqué l’exode des jeunes qui ne parviennent pas à trouver du travail à Maurice. Selon lui, ils cherchent un meilleur salaire, une meilleure qualité de vie et une meilleure vie professionnelle. De plus, certains étudiants vont à l’étranger pour leurs études, mais ne retournent pas au pays par la suite.

Cette pénurie de main-d’œuvre locale a conduit à l’arrivée de nombreux travailleurs étrangers dans divers secteurs à Maurice. Mgr J. M. Durhône s’est réjoui de leur contribution au développement du pays ainsi que du salaire minimum qui a redonné leur dignité à de nombreux travailleurs.

« Notre espérance réside dans le fait que nous nous tenons debout ensemble pour un meilleur pays. La solidarité fait que le travail procure à chaque être humain sa valeur et sa dignité », a-t-il expliqué.

Jugdish Joypaul : «J’ai fait un choix. Je tourne une page de la presse et je commence à écrire un nouveau chapitre...»

defimedia — Thu, 02 May 2024 07:27:37 +0000

Jugdish Joypaul : «J’ai fait un choix. Je tourne une page de la presse et je commence à écrire un nouveau chapitre...» defimedia jeu 02/05/2024 - 11:27

« C’est une décision que j’ai prise de me lancer en politique en toute sérénité et avec beaucoup de lucidité. Je suis passionné par la politique et l’histoire. Et je pense que la politique est un engagement noble comme le journalisme. Nous nous mettons au service du pays et de la population. J’ai écouté la voix de la population et j’ai fait ce choix », nous a déclaré Jugdish Joypaul mercredi à l’issue du meeting de l’alliance MSM-ML-LM à Vacoas.

Il explique avoir fait une longue carrière en tant que journaliste. « Je tourne la page de la presse et je commence à écrire un nouveau chapitre avec cet engagement. J’ai choisi le MSM, car je veux que nous nous assurions qu’il y ait une continuité dans la stabilité. » Sera-t-il candidat ? « Je suis très intéressé à être candidat, mais la question ne se pose pas encore, c’est le leader, Pravind Jugnauth, qui décidera. Je suis sensible à la misère humaine et à l’avenir des jeunes », répond Jugdish Joypaul. Voici un extrait de sa déclaration diffusée dans l'édition d'Info Soirée du mercredi 1er mai.

Charles Guimbeau hésite encore à se lancer en politique

Patrice Donzelot — Thu, 02 May 2024 07:00:00 +0000

Charles Guimbeau hésite encore à se lancer en politique Patrice Donzelot jeu 02/05/2024 - 11:00

Charles Guimbeau s’est fait remarquer sur l’estrade du meeting de l’Alliance Morisien. Il est le fils de l’ancien Chief Executive Officer du groupe St Aubin, et ancien leader du Mouvement mauricien socialiste démocrate (MMSD), Eric Guimbeau, décédé le 5 mars 2024 après un accident de moto.

Il est né en 1990. Il a étudié la finance et la comptabilité en France avant d’y exercer comme Manager dans le cabinet d’audit KPMG. Charles Guimbeau rentre à Maurice en 2019. Il seconde son père dans le groupe St Aubin dès son retour en tant que Group General Manager. Il est célibataire.

Qu’est-ce qui explique sa présence à Vacoas ? « J’ai été invité par le Premier ministre qui nous a beaucoup soutenus, ma famille et moi, dans les moments difficiles que nous avons vécus ces derniers temps. Je l’en remercie. Donc, voilà, en tant qu’ami et soutien, je suis venu. Pour la suite, nous verrons », dit-il. D’ailleurs, il précise qu’il n’a pas adhéré au MSM, ni à aucun autre parti.

Son père, « qui a fait beaucoup dans la politique et le social » est une « inspiration », ajoute-t-il.

« Je suis encore jeune, je ne peux dire si je serai candidat ou pas. Le temps nous dira si je m’investirai pleinement dans la politique. J’ai un intérêt, mais pour ces élections-là, il est encore peut-être un peu tôt. Je n’ai pas vraiment parlé de tout ça avec le Premier ministre », souligne Charles Guimbeau.

Aujourd’hui, il hésite encore à reprendre le flambeau de son père en tant que leader du MMSD. « Des partisans du MMSD me demandent de reprendre le parti de mon père. Personnellement, j’ignore si je vais m’engager davantage en politique. Je suis encore jeune. Mon papa a aussi une fondation qu’on doit garder active », affirme-t-il.

MSM : les nouveaux adhérents présentés

Patrick Hilbert — Thu, 02 May 2024 06:30:00 +0000

MSM : les nouveaux adhérents présentés Patrick Hilbert jeu 02/05/2024 - 10:30

Jugdish Joypaul : « Je suis très intéressé à être candidat »

Sera-t-il candidat ? « Je suis très intéressé à être candidat, mais la question ne se pose pas encore, c’est le leader, Pravind Jugnauth, qui décidera. Je suis sensible à la misère humaine et à l’avenir des jeunes », répond Jugdish Joypaul.

Ashley Chummun, le gendre d’Ajay Gunness

Parmi les quatre personnes présentées par le MSM sur l’estrade à Vacoas, mercredi, il y avait Ashley Chummun. Dans les couloirs du Sun Trust, celui-ci est présenté avant tout comme le gendre d’Ajay Gunness, leader-adjoint du MMM. Ashley Chummun est en effet marié depuis quelques années à Diya Gunness. Il est aussi un cousin proche de la vice-Premier ministre et ministre de l’Education, Leela Devi Dookun-Luchoomun. Son épouse précise cependant dans un message publié mercredi en fin d’après-midi, qu’Ashley Chummun a pris sa décision « de manière personnelle ».

Ses études supérieures, il les a faites en France. Détenteur d’un BTS en Tourism and Travel Services Management et d’un Master en Marketing/Marketing Management, il exerce en tant que directeur de plusieurs compagnies. Parmi, Cell-Xpress, grossiste en téléphones mobiles de seconde main, HPO Global Financial Services Ltd et Blooming Star Ltd.

Avineshwur Dayal, le fils de Raj Dayal

Autre personne présentée par le MSM mercredi : Avineshwur Dayal. Le fils de l’ancien ministre et ex-commissaire de police, Raj Dayal devrait remplacer Vikram Hurdoyal, ancien ministre et député du n°10, Montagne-Blanche/Grande-Rivière-Sud-Est.

Avocat depuis janvier 2010, il préside le Sports Arbitration Tribunal, entité tombant sous le ministère des Sports, depuis novembre 2023. Il est aussi le frère de Maheshwur Dayal qui était directeur de la CEB Green Energy Co. Ltd, une filiale du CEB créée sous Ivan Collendavelloo, qui a ensuite été absorbée pour devenir le département Green Energy and Low Carbon.

Interrogé mercredi à Vacoas, il a déclaré : « Je dois en premier lieu remercier mon papa qui n’est plus là. Je pense qu’il aurait été content de me voir ici. Beaucoup de travail a été fait, beaucoup de travail reste à faire. Cela explique pourquoi je suis là. Il y a toujours eu ce sang politique dans la famille, c’est déjà une indication (NdlR : s’il sera candidat). C’est le Premier ministre qui décidera. Nous sommes déjà sur le terrain partout à Maurice. Vous nous avez certainement vus dans la circonscription n°10. »

Household Budget Survey : augmentation réelle de 22,4 % du revenu des ménages

defimedia — Thu, 02 May 2024 06:13:44 +0000

Household Budget Survey : augmentation réelle de 22,4 % du revenu des ménages defimedia jeu 02/05/2024 - 10:13

Les conclusions de la onzième édition du Household Budget Survey de Statistics Mauritius sont connues. Ainsi, il ressort que le revenu mensuel moyen des ménages a augmenté de 51,1 %, passant de Rs 36 803 en 2017 à Rs 55 600 en 2023. Quant aux dépenses mensuelles moyennes des ménages, elles ont augmenté de 45,6 %, passant de Rs 28 750 en 2017 à Rs 41 870 en 2023. « L’augmentation réelle du revenu moyen des ménages, c’est-à-dire après ajustement pour un taux d’inflation de 31,2 % et une diminution de la taille des ménages (de 3,4 à 3,2), s’élève à 22,4 %.

Pour ce qui est des dépenses des ménages, l’augmentation réelle est de 18 % », indique Statistics Mauritius ce jeudi 2 mai.

À savoir que ce sondage sur le budget des ménages a été effectué entre janvier et décembre 2023. L’objectif est d’étudier les habitudes de consommation des ménages à Maurice et à Rodrigues en vue de mettre à jour le panier de biens et de services utilisé pour le calcul de l’indice des prix à la consommation.

Plateau spécial : mesures électoralistes pour l’opposition, rien de nouveau du côté du GM

Adila Mohit-Saroar — Thu, 02 May 2024 05:53:12 +0000

Plateau spécial : mesures électoralistes pour l’opposition, rien de nouveau du côté du GM Adila Mohit-Saroar jeu 02/05/2024 - 09:53

En marge du 1er-Mai, Nawaz Noorbux a animé un plateau spécial intitulé « Le kick-off électoral ». Avec ses invités, les observateurs politiques Jean-Claude de l’Estrac et Malenn Oodiah, il a été question de la bataille des foules, entre autres. Les discours politiques, surtout celui du Premier ministre Pravind Jugnauth et celui du leader de l’alliance PTr/MMM/ND, Navin Ramgoolam, ont également été décortiqués.

Analyse des discours

Jean-Claude de l’Estrac explique que le discours du chef du gouvernement n’a « rien de nouveau » et qu’il n’y a « aucune surprise ». « L’essentiel a été les dénonciations de Jugnauth qui sont déjà connues. Comme prévu, il a ciblé Ramgoolam. De son point de vue, ce dernier est un danger. C’est le politicien dont il a peur et qu’il diabolise. Il est sa cible principale », dit l’observateur politique.

Il ajoute que le chef du gouvernement a aussi fait le bilan de son gouvernement. Ce qui, selon lui, est « légitime ». Toutefois, il déplore qu’il n’y ait pas eu de propositions en vue des prochaines élections. « Le gouvernement a un certain nombre de réalisations et il est tout à fait légitime qu’il vende cela. Par contre, il a totalement été muet sur l’avenir », poursuit Jean-Claude de l’Estrac, soutenant qu’il y avait une certaine attente au niveau des propositions. Il pense que le gouvernement a toujours la capacité de faire « encore quelques douceurs » avec la présentation du Budget.

Jean-Claude de l’Estrac souligne aussi que Pravind Jugnauth a eu « une tonalité communale » en attaquant « de manière frontale » le leader de l’opposition, Shakeel Mohamed. « Clairement, c’est le syndrome Modi », lance-t-il.

Malenn Oodiah affirme lui aussi que Pravind Jugnauth n’a rien dit « de nouveau ». « Il a fait des attaques en dessous de la ceinture. Il va continuer avec cela. Il continue de menacer et semer la peur. Pour lui, les personnes qui ne sont pas d’accord avec lui sont des antipatriotes. Il doit comprendre qu’il n’est pas propriétaire du pays », lâche-t-il.

Concernant le discours du leader de l’alliance PTr/MMM/MD, Jean-Claude de l’Estrac déclare qu’il a énoncé beaucoup de mesures « électoralistes et populistes ». « Mon inquiétude quand je l’écoute, c’est comment on va financer tout cela. Ce sont des mesures d’austérité pour redresser le pays au niveau macro-économique. On ne peut blâmer l’opposition d’annoncer certaines mesures. Il risque d’y avoir une surenchère lors du prochain Budget », estime-t-il.

Quant à Malenn Oodiah, il croit que le discours de Navin Ramgoolam répond aux préoccupations des Mauriciens qui « tournent autour du pouvoir d’achat et des difficultés de la vie ». « Il n’y a pas que les problèmes de fin du mois, mais aussi des problèmes plus larges, comme la sécurité alimentaire, les institutions. Il a aussi dit qu’il ne va pas descendre dans la bassesse. C’est un kick-off électoral », est-il d’avis. Ce dernier affirme également que le programme de l’opposition commence « à prendre forme ».

Vision pour l’avenir

Malenn Oodiah soutient que ce 1er-Mai est « extrêmement important ». « C’est un début de campagne entre les deux blocs. C’était un peu terne à Vacoas comme il fallait s’y attendre. Il n’y a rien de nouveau sauf quelques menaces. Au niveau de Port-Louis, c’est une jolie réussite de mobilisation malgré les difficultés. L’alliance PTr/MMM/ND a réussi son pari, y compris la bataille d’idées émises », avance-t-il.
Jean-Claude de l’Estrac poursuit, pour sa part, qu’il semble que l’opposition a remporté la bataille des foules et a galvanisé ses troupes. « Ces derniers temps, l’opposition a perdu des points sur les tickets, mais là, Ramgoolam est venu avec des propositions », fait-il ressortir.

Bataille psychologique

Jean-Claude de l’Estrac explique que la foule est un « enjeu capital » ayant un impact psychologique. « Dans une année électorale, la foule est un baromètre aux yeux d’un pourcentage non négligeable de l’électorat, la bataille des foules a un impact. Il se base sur la foule et pense que c’est celui qui a le plus de monde qui remporte les élections. Il y a des personnes qui sont impressionnées par cela », explique l’observateur, qui fait aussi mention des likes et partages sur les réseaux sociaux qui ne sont pas à négliger.

Malenn Oodiah pense, lui, qu’il faut « compare like with like ». « D’un côté, il y avait un drone et de l’autre, on n’a pas eu une vue globale. Selon les indications, la guerre des foules a été remportée par l’opposition à Port-Louis. Au pire, c’est kif-kif et même si c’est cela, c’est à l’avantage de l’opposition », déclare l’observateur.

Au Cœur de l'Info : décryptage Post-Premier mai et perspectives politiques

defimedia — Thu, 02 May 2024 05:21:52 +0000

Au Cœur de l'Info : décryptage Post-Premier mai et perspectives politiques defimedia jeu 02/05/2024 - 09:21

"Décryptage post-Premier Mai et perspectives politiques" : c'est le thème qui sera abordé dans l'émission "Au Cœur de l’Info" cet après-midi.

Après ce 1er-Mai tant attendu, les invités de Prem Sewpaul analyseront l'impact des rassemblements d'hier. Les invités sont : Alain Gordon Gentil, journaliste, écrivain et observateur politique ; Milan Mitarban, avocat et ancien diplomate ; ainsi qu'Abdallah Goolamallee, chargé de cours à l’Institut Charles Telfair.

Il sera question, entre autres, de l'analyse des foules ainsi que de l'engagement sur les réseaux sociaux, de l'impact des mesures annoncées et de l'impact sur le rapport de forces.

Ne manquez pas "Au Cœur de l’Info" à partir de 17h00 cet après-midi sur Radio Plus. L'émission sera également diffusée en direct sur Facebook ainsi que sur la chaîne TéléPlus sur YouTube.

Dans la capitale : un SDF de 41 ans avoue trois vols de chaises

Defi Quotidien — Thu, 02 May 2024 04:44:00 +0000

Dans la capitale : un SDF de 41 ans avoue trois vols de chaises Defi Quotidien jeu 02/05/2024 - 08:44

La Criminal Investigation Division (CID) de Port-Louis Nord enquête sur une série de vols de chaises perpétrés dans la capitale. Un dénommé Ghajraj H. a été présenté devant la justice le jeudi 25 avril 2024. Ce sans domicile fixe de 41 ans a avoué avoir volé un total de 74 chaises en trois occasions dans un lieu de culte de la capitale et dans une salle municipale.

Le suspect, qui fait l’objet d’une accusation provisoire de vol, est maintenu en détention. Connu des services de police, il n’a pas permis aux enquêteurs de récupérer les chaises. Ils le soupçonnent de les avoir déjà revendues. Le SDF, lui, n’a rien dit à ce sujet.

Il a été arrêté le mercredi 24 avril 2024 à la suite de renseignements glanés sur le terrain. Des enregistrements de caméras CCTV dans les endroits ciblés ont confirmé les soupçons des limiers quant à son implication dans ces affaires.

Il a raconté qu’il a volé des chaises une fois dans un lieu de culte à Vallée-Pitot et qu’en deux occasions, il a fait irruption dans une salle municipale à la route Militaire à Port-Louis. Selon ses dires, c’était durant le mois de février.

Le premier vol a eu lieu à la salle municipale. Lors de ce casse, il a endommagé les panneaux de vitre d’une porte. Il a forcé un cadenas avant de repartir avec 11 chaises en plastique.

Puis il s’en est pris au lieu de culte. Il a emporté 23 chaises en plastique d’une valeur de Rs 9 200. C’est le 7 février qu’un responsable a porté plainte, expliquant qu’un vol a eu lieu entre 4 h 30 et 17 h 45 ce jour-là.

Le 26 février, le responsable de la même salle municipale a signalé le vol de 40 chaises et 20 tapis d’exercice. Ce qui fait donc un total de 74 chaises volées.

Les enquêteurs sont aussi en présence d’un cas portant sur un vol avec effraction commis dans un autre lieu de culte à Sainte-Croix le jeudi 18 avril 2024. Neuf chaises ont été emportées. Interrogé sur cette affaire, le suspect s’est muré dans le silence.

[Blog] COUP DE GUEULE : les comptes offshore de nos politiciens

Eshan Dinally — Thu, 02 May 2024 04:22:40 +0000

[Blog] COUP DE GUEULE : les comptes offshore de nos politiciens Eshan Dinally jeu 02/05/2024 - 08:22

Dans la vaste jungle des discours politiques du 1er-Mai, où les cris de guerre résonnent et les accusations fusent comme des flèches, un élément troublant a émergé des profondeurs des rhétoriques de Pravind Jugnauth et de Navin Ramgoolam: l’argent nondéclaré des politiciens, planqués habilement dans des comptes bancaires étrangers, accompagnés de biens acquis outre-mer.

Évidemment, là où il y a cette fumée, il y a probablement un feu de joie alimenté par les billets de la corruption. Ces déclarations laissent entendre que certains politiciens ont réussi l’exploit de devenir multimillionnaires sans avoir à transpirer ni même à lever le petit doigt, à part peut-être pour signer des contrats juteux. Ils ont accumulé des richesses qui semblent incompatibles avec leurs revenus officiels. Il est difficile de croire que ces biens ont été acquis de manière légitime, sans implication de corruption ou de malversations financières.

Ces révélations soulèvent des questions essentielles sur l’intégrité et la légitimité de la classe politique. Comme le soulignait Jonathan Swift : « La politique, telle qu’elle est communément comprise, n’est rien d’autre que de la corruption. »

Ce n’est guère surprenant, mais cela devient alarmant lorsque ces révélations proviennent de deux leaders politiques. À Vacoas, Pravind Jugnauth a jeté une bombe, révélant les escapades monétaires de ses rivaux politiques. Qui est ce politicien qui cache l’or noir des contrats dans les coffres-forts étrangers ? Quel est le magot en question ? Qui sont les autres chanceux politiciens qui possèdent des biens lointains ?

À Port-Louis, Navin Ramgoolam n’est pas allé de main morte en prédisant que des enquêtes une fois au pouvoir révéleront les coffres du pouvoir actuel regorgent de milliards de roupies dérobées, cachées dans les ombres de Dubaï, de Hong Kong et ailleurs.

C’est de bonne guerre, diraient certains. Il est clair qu’on ne peut ignorer un feu qui crépite si intensément. Ces déclarations ne laissent guère la place à l’interprétation : certains de nos dirigeants politiques semblent s’être transformés en magnats de l’argent sale, bâtissant leur empire sur les ruines de la morale et de l’intégrité. Comme le soulignait Karl Kraus : « La corruption est pire que la prostitution. Cette dernière pourrait mettre en danger la moralité d’un individu, tandis que la première met invariablement en danger la moralité de tout un pays.»

Messieurs Jugnauth et Ramgoolam, avec tout le respect qui vous est dû, même s’il est plutôt mince à l’heure actuelle, vous avez une tâche monumentale sur les épaules. Si vous prétendez être des champions de la lutte contre la fraude et la corruption, il est grand temps de passer à l’action plutôt que de vous perdre en discours flamboyants. Vous détenez des informations troublantes, alors ne vous cachez pas derrière le prétexte des enquêtes à mener. Pour ne pas dire des enquêtes fictives ! Faites preuve de courage, montrez-vous des dignes « combattants de la vertu » et apportez des réponses claires aux questions que vous avez si passionnément posées à vos adversaires. Vous avez le devoir de révéler les noms de ces « corrompus » et le mécanisme utilisé. Sinon, préparez-vous à être jugés non pas comme des héros, mais comme des complices des actes de corruption.

Sauf que vous ou vos proches ont également des trésors cachés à l’étranger. Il ne fait pas l’ombre d’un doute que les caisses noires des grands partis politiques ne désemplissent pas. Elles sont renflouées à l’occasion des grands événements comme le meeting du 1er-Mai et surtout pendant la grande moisson que représente la campagne électorale. La politique est un de ces secteurs obscurs alimentés par l’argent facile de toutes sources, légales aussi bien qu’illégales.

Et comment pouvez-vous espérer que la population vous prenne au sérieux lorsque vous prétendez vouloir réglementer le financement des partis politiques ? Soyons honnêtes, messieurs, et ne prenez pas le peuple pour une bande de sots qui applaudissent à chaque tour de passe-passe. C’est une insulte à notre intelligence collective.

Collision mortelle à Bel-Étang : Akil Ramally, 17 ans, décède après cinq jours dans le coma

Kendy Antoine — Thu, 02 May 2024 04:00:00 +0000

Collision mortelle à Bel-Étang : Akil Ramally, 17 ans, décède après cinq jours dans le coma Kendy Antoine jeu 02/05/2024 - 08:00

Akil Ramally, un jeune de 17 ans originaire de Médine-Camp-de-Masque, a rendu l’âme le lundi 29 avril 2024, soit cinq jours après une grave collision à Bel-Étang le 25 avril. L’accident avait déjà coûté la vie à son ami Yohan Bhundoo, 16 ans, et à un autre jeune, Bilal Hosany, qui était âgé de 18 ans.

Akil Ramally n’a hélas pas survécu à ses blessures. Cet habitant de Médine-Camp-de-Masque, qui avait seulement 17 ans, fait désormais partie des victimes du terrible accident de la route survenu à Bel-Étang dans la nuit du jeudi 25 avril 2024. Accident qui a déjà coûté la vie à son ami Yohan Bhundoo, 16 ans, qui est mort à l’hôpital, et Bilal Hosany, 18 ans, tué sur le coup.

Grièvement blessé, Akil Ramally avait été hospitalisé à l’Intensive Care Unit. Il a rendu l’âme dans la soirée du lundi 29 avril 2024, soit cinq jours après l’accident. Les funérailles de l’adolescent ont eu lieu dans l’après-midi du mardi 30 avril 2024.

Ceux qui l’ont côtoyé garderont de lui le souvenir d’un jeune qui croquait la vie à pleines dents. Mais celle-ci n’a pas été tendre avec lui. « Malheureusement, il n’a pas eu une vie facile. Ses parents se sont séparés alors qu’il n’était encore qu’un enfant », explique un de ses proches.

L’adolescent avait beaucoup déménagé, passant de maison en maison chez ses proches, avant de finalement aller vivre chez sa grand-mère. Mais il y a environ trois mois, cette dernière est décédée, emportée par la maladie. Akil Ramally s’était retrouvé seul. Il avait vécu un bon moment chez un cousin.

Puis, il était reparti s’installer dans la maison où vivaient auparavant ses parents, à Médine-Camp-de-Masque.

« Il avait cessé l’école et il avait commencé à travailler », précise-t-on dans son entourage.

Il vouait une passion pour la moto. « Quand il roulait, nous savions que c’était lui. L’autre jour, je lui ai parlé pour lui dire de faire attention. Il était toujours attentif à ce qu’on lui disait et n’élevait pas la voix », explique un voisin.

Nul ne pouvait imaginer qu’il connaîtrait une fin aussi atroce.

« D’habitude, c’est lui qui conduit, mais jeudi dernier, il était avec son ami Yohan Bhundoo. C’est ce dernier qui pilotait alors que lui n’était qu’un simple passager. Ils allaient partager un gâteau d’anniversaire avec un autre ami à Camp-de-Masque », raconte le voisin.

Yohan Bhundoo et son ami Akil Ramally se dirigeaient vers Camp-de-Masque-Pavé lorsqu’ils sont entrés en collision avec la motocyclette conduite par Bilal Hosany sur la route principale de Bel-Étang. Selon les premiers éléments de la police, le mineur doublait un autobus.

La collision a été d’une rare violence. Bilal Hosany, un habitant de Petit-Paquet, est mort sur le coup. Yohan Bhundoo a succombé à ses blessures une fois à l’hôpital ce soir-là. Quant à Akil Ramally, il est tombé dans le coma. Il a passé cinq jours à l’unité des soins intensifs avant de pousser son dernier souffle lundi soir. L’autopsie a révélé qu’il a succombé à de multiples blessures.

« J’étais avec un ami quand nous avons entendu les bruits d’une moto. À l’entendre, on devinait qu’elle roulait à vive allure. Puis au bout de quelques minutes, nous avons entendu des sirènes. Nous avons alors su qu’il y avait eu un accident. Nous nous sommes rendus sur place. C’est triste pour les victimes et leurs familles », relate un habitant.

Il déplore le fait que certains jeunes bravent le danger quand ils sont à moto. « Il y en a qui font des courses. Nous les entendons tard dans la nuit. Ils risquent leur vie. Les parents aussi doivent assumer leurs responsabilités. Depuis ce terrible accident, cela s’est calmé, mais pour combien de temps encore ? » s’interroge-t-il.