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[Info Soirée] “Li fer zess rod delo, apre li kokin mo batana li ale”

defimedia — Sat, 21 Sep 2024 16:25:21 +0000

[Info Soirée] “Li fer zess rod delo, apre li kokin mo batana li ale” defimedia sam 21/09/2024 - 20:25

Au sommaire :

•Une dame de 70ans, attaquée dans son commerce à Grand-Gaube par un individu. Sous prétexte de vouloir de l’eau, le suspect s’est emparé de son bracelet en or avant de prendre la fuite. Il a été coffré sur un terrain en friche de la région.

* Les prêtres étrangers seront aussi éligibles aux voitures Duty Free.
Précision du Premier ministre à la Laura, St- Pierre cet après-midi.
Pravind Jugnauth a une nouvelle fois affirmé que jamais auparavant un gouvernement n’a autant soutenu les associations socioculturelles.

•Primerose Obeegadoo, propriétaire d’un terrain à Port-Louis, renonce à sa demande de changement d'objet de bail. Dans une lettre adressée à la rédaction, ce samedi, la mère de Steven Obeegadoo affirme qu’elle a fait cette requête en toute transparence. Elle se réserve le droit d'entreprendre des actions légales appropriées contre ses détracteurs afin que cessent les attaques personnelles et les calomnies.

•La situation actuelle de « Silver Bank » interpelle Rezistans ek Alternativ. Quelles sont les raisons qui ont poussé la Banque de Maurice à placer cette banque sous tutelle ? C'est l'interrogation de Kugan Parapen, qui affirme que le pays a risqué une pénurie de carburant.

Loto et Loto Plus : pas de grand gagnant ce soir

defimedia — Sat, 21 Sep 2024 16:11:35 +0000

Loto et Loto Plus : pas de grand gagnant ce soir defimedia sam 21/09/2024 - 20:11

Aucun joueur n’a trouvé la combinaison gagnante du tirage du Loto et celle de Loto Plus, ce samedi 21 septembre. C’est ce qui ressort du communiqué émis par Lottotech ce soir.

Retrouvez ci-dessous le communiqué dans son intégralité :

Enquête sur la pendaison de John Mick Martingale - Son voisin de cellule : «Lin dire li pe ale suicide akoz li ti pou alle under Report La Bastille»

Defi Plus — Sat, 21 Sep 2024 16:00:00 +0000

Enquête sur la pendaison de John Mick Martingale - Son voisin de cellule : «Lin dire li pe ale suicide akoz li ti pou alle under Report La Bastille» Defi Plus sam 21/09/2024 - 20:00

La police commence à voir plus clair sur les circonstances entourant le décès par pendaison de John Mick Martingale le 8 septembre 2024. Ce présumé trafiquant de cocaïne aurait commis l’irréparable à cause de mesures disciplinaires qui allaient être prises à son encontre après la découverte de son portable.

John Mick Martingale a été retrouvé pendu dans sa cellule à la prison de Beau-Bassin le dimanche 8 septembre dernier à 4h26. L’autopsie a attribué son décès à une asphyxie due à la pendaison. Il aurait utilisé une corde faite de tissu pour commettre l’irréparable, en l’attachant à son cou et au barreau de sa cellule. Selon la police, aucune trace de blessure externe n’a été décelée sur le corps de la victime.

L’enquête supervisée par les limiers de la Criminal Investigation Division (CID) de Barkly progresse. Des détenus de la prison de Beau-Bassin ont déjà été interrogés par les hommes du Surintendant Gérard et de l'inspecteur Boodhoo. Le voisin de cellule de la victime est revenu sur le déroulement de la nuit du 7 au 8 septembre. Ce soir-là, lors d’une fouille, des officiers de prison ont retrouvé un téléphone cellulaire en possession de John Mick Martingale. Le prisonnier devait faire l'objet de sanctions disciplinaires après cette découverte, car l'utilisation de téléphones portables est interdite en prison. Les enquêteurs devront obtenir un Judge Order pour examiner le téléphone saisi en possession du défunt.

Son voisin de cellule a indiqué aux policiers que la saisie de ce portable avait affecté moralement le détenu. Craignant d'être incarcéré « Under Report » à la prison de haute sécurité de La Bastille, il lui aurait confié qu'il ne pourrait pas tenir le coup. Il l’aurait aussi informé de son intention de mettre fin à ses jours. « Banla inn gagn portable avek moi, zot pou avoy moi La Bastille, mo pe ale sicid moi, mo pou met pendi », a déclaré John Mick Martingale. Le détenu affirme avoir dissuadé ce dernier de commettre l’irréparable. « Pas bisin to fer sa, dime nou koze », lui a-t-il dit, mais en vain. Le présumé trafiquant de cocaïne, déterminé, a ajouté : « Non, mo pou met pendi, pardonne-moi, dir mo kamarad pardon-moi ».

En revanche, ses avocats et ses parents rejettent la thèse selon laquelle ce dernier se serait pendu. À aucun moment donné, il n'a montré des signes de détresse ou de dépression, et il n'a laissé aucune note suicidaire. L'un de ses avocats, Me Sanjeev Teeluckdharry a déclaré : « Nous cherchons un médecin pour voir s'il est possible de faire une contre-autopsie ou un constat, afin de vérifier la présence d'ecchymoses sur le corps de John Mick ». Il a réclamé au Bureau du Directeur des Poursuites Publiques (DPP) d’instituer une enquête judiciaire sur ce décès qu’il juge suspect. Par ailleurs, sur les réseaux sociaux, certaines publications affirment que la victime détenait des informations sur des VVIP.

Accident à Castel - L’oncle de la victime : «Sa sofer-la inn detrir enn fami net»

Kendy Antoine — Sat, 21 Sep 2024 15:30:00 +0000

Accident à Castel - L’oncle de la victime : «Sa sofer-la inn detrir enn fami net» Kendy Antoine sam 21/09/2024 - 19:30

Le conducteur de 22 ans, positif à l'alcotest, arrêté après avoir pris la fuite

Elle était une battante. Jamallia Annabella Cabot, âgée de 18 ans, avait surmonté de nombreuses épreuves au cours de sa vie. Cette jeune maman de deux filles de trois ans et six mois voulait avant tout offrir un avenir meilleur à ses petites. Elle avait tant de projets, mais en quelques secondes, tout a basculé.

Le dimanche 15 septembre, aux petites heures du matin, alors qu’elle était en voiture avec des amis, le malheur a frappé. Le véhicule, qui transportait six occupants dont le conducteur, a violemment dérapé sur la route principale de Castel. Sortant de sa trajectoire, la voiture a percuté les mains courantes avant de s’immobiliser brusquement. Le bilan de l’accident est tragique : Annabella est morte sur le coup, tandis que quatre autres occupants ont été blessés. Le conducteur a pris la fuite avant d’être rattrapé et placé en détention. Il était sous l’emprise de l’alcool au moment des faits.

« Sa sofer-la inn detrir enn fami net », confie Rudy Lapirante, l’oncle d’Annabella, submergé par la tristesse. Il l’a vue grandir sous ses yeux. Issue d’une fratrie de quatre enfants, dont elle était l’aînée, Annabella a eu une enfance difficile. « Ses parents sont séparés. Nous habitons avec sa maman à Hibiscus, tandis que son père vit à Bois d’Oiseaux. Elle partageait son temps entre ces deux maisons », explique-t-il. « Linn pass mizer depi zanfan. Nou reste dan enn lakaz kot pena lalimier, pena delo », ajoute-t-il. Malgré cela, elle gardait toujours le sourire.

Travailler dur

À l’âge de 15 ans, elle est tombée enceinte. « Inn arive, linn tomb ansint. Linn pann kapav kontinie so letid », raconte Rudy. Elle s’est retrouvée avec une petite fille à charge, mais sa famille l’a soutenue. Annabella voulait avancer dans la vie. « Li ti enn tifi determine. Mo nies ti pe anvi gagn enn lakaz », raconte son oncle. Elle n’hésitait pas à travailler dur, peu importe le travail à accomplir.

« Li ti travay ek enn misie, li fer sarpantie, li sarye dibwa, li al dan karo, li al lor santie, li sarye beton. Kot li gagn enn zourne, li ale », précise-t-il. Son oncle regrette que la jeune femme ait été malheureuse en amour. Elle avait rencontré un jeune homme, mais une fois encore, tout ne s’était pas passé comme elle l’espérait. « Enn garson inn manipil li, fer enn baba ar li, apre linn ale. Li ti malere sa kote-la », ajoute-t-il. Six mois avant l’accident, elle avait donné naissance à une autre fille.

Malgré toutes ces épreuves, Annabella se relevait toujours. « Li ti enn batant ek debrouyar. Li ti travay pou li kapav gagn so lakaz. Li ti pe pran motosiklet osi, li ti bien kontan », se souvient-il. Il évoque avec émotion décembre dernier, lorsqu’Annabella avait célébré ses 18 ans. « Nou ti pran enn kanpman. Kouzin, kouzinn, trwa zour ».

Annabella était déterminée à offrir un meilleur avenir à ses enfants. Quelques mois avant l’accident, elle avait fait la connaissance d’un autre jeune homme, cette fois-ci avec l’espoir de construire une relation stable. « Linn konn enn dimounn serye. Li ti pe pans fer enn lavenir ar li, li ti anvi stabiliz so fami », raconte son oncle. Mais le destin a été cruel envers elle.

Le soir de l’accident, Annabella était sortie avec des amis. « Avek so bann kamarad, zot abitie sorti. Ti ena so kopin osi dan loto-la », explique-t-il. Aux petites heures du matin, la voiture dans laquelle ils voyageaient a fini sa course contre des mains courantes à Castel. La police d’Eau-Coulée et le SAMU sont intervenus sur les lieux. Ils ont constaté que la passagère n’a pas survécu. Le conducteur, âgé de 22 ans, avait pris la fuite, mais il a été arrêté dans la journée. L’alcotest qu’il a subi s’est avéré positif. Il a été inculpé pour homicide involontaire devant la cour de Curepipe.

« Ki vitess li ti pe roule, ek li sove ? » s’indigne Rudy. Annabella laisse un grand vide, notamment auprès de ses deux filles. « Mo nies ti enn tifi zovial, ki ti pe anvi avanse dan lavi. So bann zanfan ankor bizin li. Sa gran-la, li ena trwa zan, li ti bien atase ar li. La ti pe reklam so mama toulezour », confie-t-il, le cœur lourd.

Entre Rs 300 pour une cigarette et un paquet à partir de Rs 3 000

Defi Plus — Sat, 21 Sep 2024 15:00:00 +0000

Entre Rs 300 pour une cigarette et un paquet à partir de Rs 3 000 Defi Plus sam 21/09/2024 - 19:00

Les cigarettes ont été classifiées comme articles interdits depuis février 2019 dans les établissements pénitenciers. Toutefois, elles continuent à circuler dans les prisons. Un trafic parfois alimenté par des gardes-chiourmes. Un de ces derniers a été arrêté le 15 septembre dernier avec 200 cigarettes en sa possession.

Pour contrer le trafic de cigarettes, la cellule de renseignement de la prison de Beau-Bassin a démasqué un agent pénitentiaire. Il s’agit de Kevin Ragaven. En début du dimanche 15 septembre dernier, il a tenté de pénétrer dans l’enceinte avec 200 cigarettes pour effectuer son service de nuit. Il avait dissimulé sa marchandise sous sa ceinture. Il a été arrêté par ses collègues et remis au poste de police de Barkly où il fait face à une accusation provisoire pour « Introducing Prohibited Article in Reform Institution ».

Cette saisie lève le voile sur les astuces des trafiquants de cigarettes visant à introduire leurs marchandises jusqu’aux détenus. Être en possession de cigarettes en dans les prisons vaut son pesant d’or. C’est ce que nous confie un gradé de la prison : « Sa ki ena sigaret li kouma enn lerwa dan prizon, sigaret inn vinn enn lüks, prizonnye ki ena sigaret li ena enn bel pouvwar ». Et pour cause, ce trafic rapporte gros. En effet, les prix des cigarettes et des paquets varient selon les différentes prisons de l’île. « Si vous êtes dans les prisons de La Bastille, Phoenix ou Melrose, les cigarettes sont vendues plus cher, car la surveillance y est très stricte. Un paquet de cigarettes commence à Rs 3 000, et une cigarette à l’unité peut se vendre à Rs 300 », explique, de son côté, un officier de carrière. Il ajoute : « Nou veye mem, me selma sigaret la kontign rantre ». Selon lui, à l’époque où les cigarettes étaient autorisées dans les prisons, cela a toujours été une source de trafic et de domination.

Une monnaie d’échange de valeur

Pour sa part, Ahmed (prénom fictif), qui a purgé plusieurs années de prison à Beau-Bassin pour des délits de vol, confie : « Sigaret ti enn lamone d'échange, bizin ena cash pou prizonnye kapav aste sigaret ek sa ki ena kass, fer dominer. Ena prizonnye mem aksepte vann so lekor, sibir bann seviss seksiel pou gagn sigaret. Mem pou ris enn ler, prizonnye bizin donn kitsoz an retour ». Il ajoute qu’il a côtoyé de nombreux prisonniers non-fumeurs qui possédaient des stocks de cigarettes dans leur cellule. Pour eux, les cigarettes représentaient « la mère de tous les vices », considérées comme un mal nécessaire. « Kondanne ki pa fime li bizin ena sigaret, avek 2-3 sigaret li aste bann prizonnye vilnerab, fer zot amenn ladrog dan prizon kan zot sorti lakour », indique notre interlocuteur.

Pour ceux qui n’ont pas les moyens de se payer des cigarettes à des prix exorbitants dans l’univers carcéral, ils se tournent vers d’autres substituts. Ahmed explique : « Ena pe sey fer sigaret dans prizon. Zot fim fler, zot fim roz, zot fim lerb, tou seki zot gagne, zot pran solisyon netwaye zot fann lor lerb, zot fime, zot gagn enn nissa. Zot fann solisyon parey kouma prepare simik, enn lot lemonn isi la ».

«Pourquoi la BoM a-t-elle placé Silver Bank sous tutelle ?», s’interroge Kugan Parapen de ReA

defimedia — Sat, 21 Sep 2024 14:39:29 +0000

«Pourquoi la BoM a-t-elle placé Silver Bank sous tutelle ?», s’interroge Kugan Parapen de ReA defimedia sam 21/09/2024 - 18:39

« Quelles sont les raisons qui ont poussé la Banque de Maurice à placer Silver Bank sous tutelle ? » « Quelle est actuellement la situation de cette banque ? ». Ce sont là les interrogations de Kugan Parapen lors d'une conférence de presse de Rezistans ek Alternativ ce samedi après-midi, 21 septembre.

Selon lui, le 9 août dernier, Maurice serait passé à deux doigts d'une pénurie de carburant, car le fournisseur, Mercantile & Maritime Group, aurait refusé de débarquer les produits pétroliers sans la garantie qu'il pourrait récupérer et rapatrier les fonds versés à travers Silver Bank pour la vente des carburants.

Noël Clovis, le père du défunt : «Mo garson inn perdi lavi dan enn manyer byen vilin»

Defi Plus — Sat, 21 Sep 2024 14:30:00 +0000

Noël Clovis, le père du défunt : «Mo garson inn perdi lavi dan enn manyer byen vilin» Defi Plus sam 21/09/2024 - 18:30

Les ossements avaient été découverts en janvier 2024 et William Sanasee, un Franco-Mauricien, originaire de Strasbourg, avait été arrêté à Rodrigues avant d’être ramené à Maurice peu après. Le suspect a tout nié jusqu’ici devant la Major Crimes Investigation Team, qui mène l’enquête, et il demeure en détention. Huit mois plus tard, la police a obtenu des confirmations scientifiques concernant l’identité du défunt, âgé de 28 ans en février 2022, lorsqu’il avait disparu.

Les ossements déterrés sont bel et bien ceux de Donovan Clovis. Depuis le début de la semaine, la MCIT a enclenché les procédures pour de nouvelles auditions de William Sanasee, qui est en détention et en observation à l’hôpital psychiatrique Brown Séquard. Les proches de Donovan Clovis, dont son père, sont soulagés qu’ils puissent faire le deuil de leur fils.

Commentant les circonstances de la mort de son fils, Noël se dit écœuré. Il dit ne pas comprendre le motif d’un tel acte. « Li bizin byen soufer dan lame enn dimoun koumsa », confie Noël. Le père de Donovan Clovis attend toujours que les restes de son fils lui soient restitués en vue des derniers rites. « La polis inn dir mwa pe bizin atan inpe kitsoz lerla pou retourn mwa ban ossman la pou mo fer enn lanterman. » Ce père, qui habite à Pointe-aux-Piments, est impatient d’offrir des funérailles respectueuses à son fils.

Noël Clovis confie que son fils Donovan a grandi à ses côtés jusqu’à l’âge de 17 ans. Vivant séparé de la mère de son défunt fils, Noël Clovis raconte que Donovan avait décidé d’aller vivre auprès de sa mère dans la région de Grand-Baie. Mais le jeune homme, qui travaillait comme aide-maçon avec un proche de la famille, faisait des allers-retours entre la maison de sa mère et celle de son père. Noël Clovis confie que, peu avant sa disparition, il avait appris par des amis de son fils que ce dernier fréquentait William Sanasee.

« Akoz enn zistwar enn fam ki finn touy Donovan... »

Noël Clovis attend que justice soit faite pour la mort de son fils. Il croit fermement que son fils aurait été tué par William Sanasee, avec la complicité d’autres personnes. « Tousel pa kapav fer enn travay koumsa. » Noël a appris que son fils aurait été égorgé et que son cadavre avait été enterré dans une cour à côté de la maison qu’occupait William Sanasee. Il ignore toujours les raisons qui auraient poussé William Sanasee à commettre un tel acte. Selon le père, une piste concernant un probable désaccord au sujet d’une femme que convoitaient à la fois William et son fils est envisagée. « Monn tann dir akoz enn zistwar enn fam ki li finn touy Donovan », confie Noël Clovis au Défi Plus.

Noël Clovis dit qu’il a déjà obtenu la confirmation des enquêteurs des Casernes centrales que les restes trouvés sont bien ceux de son fils. Il raconte que William était venu chercher son fils avant sa disparition. Il salue le travail de la police, notamment l’équipe de renseignements et la Major Crimes Investigation Team (MCIT), pour la manière dont l’enquête est menée. William Sanasee avait vu son fils pour la dernière fois, vers 14 heures, le jour de sa disparition. « Depi sa zame mo garson finn retourn lakaz. »

Noël Clovis confie que ses investigations dans le quartier lui ont permis de visionner des images de vidéosurveillance d’un hôtel, où son fils avait été aperçu aux côtés de William Sanasee, peu avant sa disparition. Le jeune homme aurait ensuite accompagné William à son domicile, en compagnie d’une tierce personne, pour une soirée arrosée. Mais, sur place, la situation aurait dégénéré, selon le témoignage d’un témoin, recueilli par la police. C’est d’ailleurs cet individu qui avait levé le voile sur l’affaire alors qu’il était en prison pour une affaire de vol. Il en a parlé au sergent Gopychand de la FIO lors d’une audition. « Mo garson inn perdi lavi dan enn fason byen vilin. »

Noël Clovis confie qu’il ne sait pas si son fils était réellement un ami de William Sanasee. Il raconte que William faisait des allers-retours entre Maurice et La Réunion. « Dimoun landrwa kin racont mwa sa mo pa konn William », confie Noël.

« Kan ou fer krim Moris ou bizin kondane dan Moris »

Noël Clovis a réagi aux propos de la mère du suspect. Cette dernière a fait appel aux autorités mauriciennes pour que son fils purge sa peine dans les geôles réunionnaises, afin qu’il puisse bénéficier de soins psychiatriques. Pour Noël, c’est inacceptable. « Kan ou fer krim Moris ou bizin kondane dan Moris », lâche Noël au Défi Plus. « Li pann fer kays ar mo garson dan Lareynion », ajoute Noël Clovis. Il a vu le profil de William Sanasee sur Facebook. « Noun kone li ti dan bann zafer militer e li ti arete apre… »

Arrestation du suspect en janvier à Rodrigues

En janvier, une équipe de la DCIU, accompagnée d’éléments de la police scientifique, avait procédé à une descente à Pointe-aux-Piments, sur les lieux du crime, après avoir été informée par un détenu. La police avait pu confirmer les dires des dénonciateurs et des ossements avaient été déterrés. C’est à ce moment qu’une opération avait été montée pour retrouver William Sanasee à Rodrigues. Il avait fui sur l’île, abandonnant son logement à Maurice, après avoir eu vent que des équipes de police étaient sur sa piste.

Sanskrit Mahotsav & Prize Giving Ceremony à La Laura, St-Pierre : discours du PM

defimedia — Sat, 21 Sep 2024 14:18:37 +0000

Sanskrit Mahotsav & Prize Giving Ceremony à La Laura, St-Pierre : discours du PM defimedia sam 21/09/2024 - 18:18

Sanskrit Mahotsav & Prize Giving Ceremony à La Laura, St-Pierre : discours du PM

Maurice face à une sécheresse précoce : selon la CWA, la situation, déjà préoccupante, risque de s’empirer

Adila Mohit-Saroar — Sat, 21 Sep 2024 14:00:00 +0000

Maurice face à une sécheresse précoce : selon la CWA, la situation, déjà préoccupante, risque de s’empirer Adila Mohit-Saroar sam 21/09/2024 - 18:00

Alors que la période sèche débute habituellement entre octobre et novembre, cette année, le pays est confronté à une sécheresse précoce. En effet, la saison aride a commencé dès juillet dernier. Les autorités surveillent de très près la situation.

À hier, vendredi 20 septembre, le taux de remplissage des sept principaux réservoirs s’élevait à 70,6 % contre 81,1 % à la même période l’année dernière. « Maurice fait face à une sécheresse précoce. Elle a débuté en juillet au lieu d’octobre / novembre et les effets commencent déjà à se faire sentir. Plusieurs sources d'eau se sont asséchées. Avec le taux de remplissage des réservoirs qui sont aussi en baisse, cela indique que le pays entre dans une période critique », fait-on ressortir du côté de la Central Water Authority (CWA).

Le déficit pluviométrique sévère enregistré en juillet a eu un impact significatif sur les ressources en eau de l’île. En effet, les six premiers mois de l'année ont été caractérisés par une pluviométrie plutôt constante, voire abondante, à l'exception de février où un déficit de 40 % a été enregistré. Ce surplus d'eau a permis de remplir les réservoirs de surface, les nappes phréatiques et les rivières. Fin juin, nous avions atteint 95 % de la capacité totale de stockage d'eau du pays. Cependant, la situation s'est rapidement dégradée depuis juillet. Selon les Services météorologiques de Maurice (MMS), juillet a été le plus sec des 120 dernières années, avec seulement 48 millimètres de pluie, soit 36 % de la moyenne à long terme. Une telle faiblesse pluviométrique n'avait pas été observée depuis 1904. « Cela veut dire beaucoup de choses et la situation risque d’être encore plus préoccupante », précise-t-on à la CWA.

La situation est suivie de très près par le ministère de tutelle ainsi que le Water Resources Monitoring Committee. Le comité s’est réuni au courant de la semaine, mais pour l’heure aucune décision n’a été prise par rapport à la fourniture d’eau.

Plusieurs régions confrontées à une fourniture d'eau irrégulière

Coromandel, Beau-Bassin et d'autres zones de l'île subissent une distribution d'eau irrégulière. Cependant, la Central Water Authority (CWA) précise que les horaires de distribution n'ont pas été modifiés jusqu'à présent. Ces interruptions sont justifiées par des raisons techniques. « Elles ne sont pas du tout liées à la saison sèche, contrairement à ce que certains pourraient penser. Ces coupures sont nécessaires pour effectuer des ajustements techniques, des réparations ou des travaux de connexion essentiels au réseau d'eau », indique une source proche du dossier. La CWA insiste également sur le fait que, bien que ces coupures puissent être dérangeantes, elles sont temporaires et s'inscrivent dans un processus normal de maintenance.

Tarifs inchangés - prix des carburants : les obstacles qui entravent une baisse tant espérée

Leena Gooraya-Poligadoo — Sat, 21 Sep 2024 13:30:00 +0000

Tarifs inchangés - prix des carburants : les obstacles qui entravent une baisse tant espérée Leena Gooraya-… sam 21/09/2024 - 17:30

Si les consommateurs espéraient une réduction des tarifs des carburants, il n’en a rien été. Les prix de l’essence et du diesel sont restés inchangés à Rs 66,20 et Rs 63,95 le litre respectivement. Le Petroleum Pricing Committee a annoncé cette décision le mercredi 18 septembre 2024 en fin d’après-midi. Des observateurs économiques expliquent qu’avant d’envisager une baisse, plusieurs facteurs doivent être pris en compte.

Révision de la structure tarifaire

Ibrahim Malleck, économiste, souligne les défis entourant une potentielle baisse des prix des carburants, surtout dans une année électorale. « L’inflation des prix à la consommation reste un problème socio-économique majeur. Compte tenu des prix mondiaux de l’énergie et de la perte de pouvoir d’achat des Mauriciens, on aurait pu espérer une réduction des prix à la pompe pour soulager les consommateurs et les entrepreneurs », affirme-t-il.

Il met en lumière la composition de la structure tarifaire de l’essence et du diesel, où figurent diverses contributions, telles que celles dédiées à la subvention du gaz, de la farine et du riz, ainsi que des montants alloués à la Road Development Authority. « Revoir cette structure pourrait permettre à la State Trading Corporation (STC) de diminuer certaines contributions au bénéfice des consommateurs », propose-t-il.

Cependant, il avertit que cette révision pourrait affecter les recettes de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et augmenter la pression sur les finances publiques, notamment en raison des subventions croissantes dans divers secteurs. Ce qui pourrait s’avérer difficile à gérer à court terme.

Influence du sentiment public

Tahir Wahab, observateur économique, indique que la décision de réduire les prix des carburants repose sur divers facteurs, dont le sentiment public et les considérations politiques. « Un fort mécontentement de la part des consommateurs pourrait pousser le gouvernement à envisager une baisse plus rapide des prix », explique-t-il.

Il insiste également sur l’impact potentiel de la baisse continue des prix mondiaux du pétrole, qui pourrait amener le Petroleum Pricing Committee (PPC) à réévaluer sa stratégie. « Si l’économie montre des signes de ralentissement ou si l’inflation reste élevée, le gouvernement pourra se voir contraint de revoir les prix à la pompe à la baisse pour soutenir les ménages et les entreprises », dit-il.

Réduction des taxes

L’économiste Swadicq Nuthay met en exergue la complexité de la taxation des carburants à Maurice. « Les carburants sont soumis à plusieurs taxes : le droit d’accise, les prélèvements pour subventionner des produits essentiels comme le gaz, le riz et la farine, ainsi que la TVA », explique-t-il.

Il souligne que malheureusement, rien n’est gratuit : « Comme l’a si bien dit l’économiste réputé Milton Friedman : ‘There’s no such thing as a free lunch’. » Il précise que les services publics et l’État-providence ont un coût qui doit être supporté par les impôts.

Ainsi, poursuit-il, tous les services fournis par le gouvernement, tels que le transport gratuit, les services de santé et les pensions, doivent être financés par les recettes fiscales. Selon lui, réduire les taxes sur les carburants entraînerait nécessairement un manque à gagner qui devrait être comblé par d’autres sources, comme une augmentation de la TVA ou d’autres impôts. « Chaque option présente des défis et des répercussions économiques qui lui sont propres », dit-il.

Amélioration des infrastructures de stockage

L’économiste Manisha Dookhony soutient qu’une baisse des prix des carburants pourrait générer un « feel-good factor », surtout à l’approche des élections générales. Toutefois, elle précise que pour réduire durablement les prix, Maurice doit améliorer ses infrastructures de stockage de carburant. « La capacité actuelle de stockage est limitée. Une capacité accrue permettrait de réaliser des économies d’échelle, ce qui pourrait faire baisser les coûts », dit-elle.

Impact d’une baisse des prix sur les consommateurs et sur l’économie

Amélioration du pouvoir d’achat

Selon Ibrahim Malleck, une baisse des prix de l’énergie pourrait directement améliorer le pouvoir d’achat des consommateurs. « Les prix de l'énergie influencent à la fois les coûts de transport et les coûts de production, ce qui se répercute sur les prix des biens de consommation », explique-t-il. Il précise qu’une réduction des prix à la pompe, si elle est correctement transmise aux consommateurs, offrirait un soulagement temporaire en augmentant leur pouvoir d’achat.

Tahir Wahab abonde dans son sens. « Une réduction des prix des carburants réduirait directement les coûts de transport, ce qui pourrait bénéficier aux ménages et aux entreprises. Cela pourrait augmenter les revenus disponibles des consommateurs », soutient-il.
Avis partagé par Manisha Dookhony. « Une baisse des prix des carburants aurait permis de réduire ceux des commodités pour permettre aux Mauriciens de bénéficier d’une hausse de leur pouvoir d’achat », dit-elle.

Atténuer les pressions inflationnistes

Ibrahim Malleck fait ressortir qu’avec les prochaines augmentations salariales (à partir de septembre et ce avec effet rétroactif à compter de juillet), ainsi que le paiement du 13e mois en décembre, l’augmentation de la masse monétaire exercera une pression sur l’inflation. « Une baisse des prix à la pompe aurait pu aider à atténuer ces pressions inflationnistes, d’autant plus que nous ne voyons pas de stratégie claire pour contrôler la dépréciation de la roupie, ce qui alimente encore davantage nos taux d’inflation locaux », explique l’économiste.

Tahir Wahab partage cette analyse, soulignant que la réduction des coûts de transport, résultant d’une baisse des prix des carburants, aiderait à réduire les pressions inflationnistes. « Cela est particulièrement crucial dans un contexte économique où les inquiétudes liées au coût de la vie sont omniprésentes », ajoute-t-il.

Augmenter la croissance économique

Tahir Wahab estime qu’une réduction des prix des carburants pourrait avoir des effets positifs sur l’économie en réduisant les coûts opérationnels des entreprises. « Une baisse des coûts de production permettrait aux entreprises de réduire les prix des biens et services, ce qui stimulerait la demande et encouragerait l’activité économique », affirme-t-il.

Conséquences d’une incertitude sur le marché mondial

Ibrahim Malleck indique que les prix mondiaux du pétrole se situent à un niveau bas, soit entre USD 70 et 72 le baril. Selon lui, face à la baisse des prix de l’énergie ces six derniers mois et à la réduction du déficit du Price Stabilisation Account (PSA) de la STC, qui est passé de Rs 4,2 milliards à Rs 3,8 milliards, on aurait pu s’attendre à une baisse des prix à la pompe.

Or, poursuit-il, les incertitudes géopolitiques au Moyen-Orient et en Ukraine, combinées à la diminution des stocks de pétrole brut, laissent présager une hausse potentielle des prix mondiaux à l’approche de 2025. « À moins que cette tendance ne soit compensée par le ralentissement économique en Chine et par la croissance modérée dans les principaux pays de l’OCDE », avance-t-il.

Manisha Dookhony partage les mêmes informations. Selon elle, bien que les prix des carburants sur le marché mondial aient baissé, ils suivent une tendance stable en ce moment. « En même temps, le niveau d’incertitude sur le marché international reste élevé en raison des conflits persistants au Moyen-Orient et en Ukraine », soutient-elle.

Tahir Wahab rappelle qu’en mai 2022, les prix des carburants avaient été augmentés à Maurice lorsque le baril de pétrole atteignait USD 108. Aujourd’hui, en septembre 2024, avec un baril à USD 74, et au vu de la tendance à la baisse des prix mondiaux du pétrole, il aurait été raisonnable pour Maurice d’envisager une réduction des prix de l’essence et du diesel.

« Avec la baisse des prix mondiaux, Maurice aurait pu non seulement alléger le fardeau des consommateurs, mais aussi freiner une inflation galopante », explique-t-il. Il juge que le maintien des prix à la pompe est une occasion manquée de soulager les consommateurs et de stimuler l’économie.

« La parole est à vous » : des internautes s’expriment

Un post, publié sous la rubrique « La parole est à vous » sur la page Defimedia.info et intitulé « Carburants : quelles sont vos propositions pour une meilleure structure des prix ? », a généré de nombreuses réactions et recommandations de la part des internautes. Voici quelques suggestions qui se sont démarquées.

Prishi Seetaloo : « Pena okenn striktir. Karbiran se enn lakav Ali Baba pou gouvernnman. »

Steeve Jandoo : « Tro bokou Tax lor lesans ek diezel. Zot pe gagn par miliar. Donn par isi, tir par laba. Ki deroule sa. »

Bibi AiSha : « Rendre plus clair pour tout le monde… Pourquoi et comment les prix changent. Réduire les taxes sur les carburants. »

M. Shaffick Hamuth : « Si nou pou donn propozision gratis, be bann Advisor ki pe gagn gro lapey ki pou fer ? »

Yousouf Su : « Prix la pou changer très bientôt, sûrement la veille grand jour-là, pour la bouche doux. »

Nowshad Ally Homar : « Privilège carburant éthanol comme en France. »

Weïd : « Carburants cadeau pour les 35 à 60 ans. Mais ce n’est pas possible. Tous les autres ont eu quelque chose de Chacha, sauf ceux de cette tranche d’âge. »

Vinoba Bhunjun : « Govt. bizin bes lesans, tir sibsid lor bann prodwi ek fer lasante ek ledikasion peyan. Lerla ena pou trouv sa korek. »

Benjamin Juste : « Pli inportan Moris bizin posed so prop navir pou amenn karbiran. Vi ki bizin lwe bato, sa pe kout mari ser. »

Jayen Chellum, secrétaire général de l’ACIM : « Le prix de l’essence aurait dû passer au-dessous des Rs 55 le litre »

Le maintien des prix du carburant n’est pas une décision prise au hasard ou en raison du déficit du Price Stabilisation Account (PSA) de la State Trading Corporation. C’est ce qu’avance Jayen Chellum, secrétaire général de l’Association des consommateurs de l’Ile Maurice (ACIM). Selon lui, les prix ont été maintenus afin que le gouvernement puisse annoncer une baisse à l’approche des élections générales. Il s’exprimait devant la presse le vendredi 20 septembre.

« Le plus grand gagnant de cette situation est le gouvernement lui-même », a-t-il déclaré. Il a fait observer que le prix du pétrole a baissé de 17 % sur le marché mondial. « D’autre part, le fret est en baisse et la roupie est stable par rapport au dollar », a-t-il ajouté. En tenant compte de ces facteurs, il a estimé qu’une baisse des prix de l’essence et du diesel aurait dû être appliquée à Maurice. Or, le Petroluem Price Committee (PPC) a maintenu les prix de l’essence et du diesel à Rs 66,20 et Rs 63,95 le litre respectivement. « Il est scandaleux que le gouvernement ait résisté à une baisse des prix », a-t-il poursuivi. Pour lui, une chose est claire : « Les explications du PPC pour maintenir les prix ne sont pas crédibles et ne tiennent pas la route. » Jayen Chellum estime que le prix de l’essence aurait dû passer au-dessous de Rs 55 le litre et celui du diesel au-dessous de Rs 54 le litre. Selon lui, avant les élections générales, le gouvernement puise dans la poche des consommateurs pour ensuite redistribuer cet argent à l’approche des élections.

Jayen Chellum a également demandé à la Mauritius Broadcasting Corporation d’organiser un débat avec les parties prenantes afin d’informer la population. Il a indiqué que l’ACIM pourrait entreprendre des actions symboliques contre la décision du PPC d'ici à la semaine prochaine. « Il se peut que nous manifestions devant l’Assemblée nationale avec pas plus de onze personnes », a-t-il ajouté.

Pénurie de produits alimentaires

Sur le plan international, Jayen Chellum est d’avis que la guerre entre l’Ukraine et la Russie risque de s’aggraver dans un futur proche. « Il règne une incertitude, et il se pourrait que la situation dégénère, menant même à une troisième guerre mondiale », a-t-il évoqué. Étant donné que ces deux pays sont de grands producteurs de produits alimentaires, il craint qu’une pénurie de certains produits importés se fasse ressentir à Maurice. Selon lui, le gouvernement mauricien a un rôle diplomatique à jouer à ce niveau. Il a suggéré qu’il est nécessaire de trouver de nouveaux marchés d’approvisionnement dans la région. « Il faudra aussi augmenter la capacité de stockage des produits importés », a-t-il conclu.