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Assirvaden sur sa suspension : «J’ai simplement fait mon travail»

defimedia — Tue, 07 May 2024 13:38:27 +0000

Assirvaden sur sa suspension : «J’ai simplement fait mon travail» defimedia mar 07/05/2024 - 17:38

Patrick Assirvaden dit n’avoir aucun regret. Face à la presse, ce mardi après-midi 7 mai, le député du Parti Travailliste a commenté sa suspension. « J’ai simplement fait mon travail », a-t-il déclaré.

Rappelons que Patrick Assirvaden a été suspendu de l’Assemblée nationale pour les six prochaines séances. Décision prise à la suite d’une annonce du Speaker ce mardi 7 mai, sur l’exercice de tirage au sort pour les questions parlementaires.

Cette décision intervient après que le député du Parti Travailliste a soulevé des allégations d'opacité la semaine dernière. Et, lors de la reprise des travaux parlementaires ce mardi, Sooroojdev Phokeer a condamné les propos du Whip de l’opposition.

Selon le Speaker, il s'agit d'une procédure purement administrative pour laquelle un accord entre les whips a été conclu. Le Speaker a affirmé que le plaignant [Patrick Assirvaden, Ndlr] peut faire appel à la police ou à la justice pour toute contestation. Sooroojdev Phokeer a demandé à Patrick Assirvaden de présenter ses excuses, mais ce dernier a maintenu ses propos.

IA et Deepfake : Armes de manipulation massive en politique ? Démystifier le vrai du faux

defimedia — Tue, 07 May 2024 13:20:00 +0000

IA et Deepfake : Armes de manipulation massive en politique ? Démystifier le vrai du faux defimedia mar 07/05/2024 - 17:20

Pravind Jugnauth annonce des vidéos à venir sur lui, Navin Ramgoolam parle de Deepfake en préparation par ses adversaires. L'intelligence artificielle et le Deepfake : deux technologies révolutionnaires qui bouleversent notre monde, mais dans le contexte des campagnes électorales, ces outils peuvent-ils devenir des armes de manipulation massive ? Il en sera question dans Au cœur de l’info cet après-midi.

Une fausse vidéo montrant un opposant en train de faire des aveux compromettants. Des images truquées manipulent l'opinion publique. Tout est possible avec l’intelligence artificielle… Pour explorer les dangers et les enjeux de l'IA et du Deepfake en politique, nous recevons sur notre plateau des experts en intelligence artificielle et robotique, des journalistes et représentants politiques qui côtoient cette technologie au quotidien.

Cette émission vous permettra de comprendre les rouages de l'IA et du Deepfake, de décrypter les techniques de manipulation et d'apprendre à différencier le vrai du faux dans l'information.

Rendez-vous avec Jean-Luc Emile ce mardi après-midi à 17 h sur Radio Plus. L'émission sera également diffusée en direct sur notre page Facebook ainsi que sur la chaîne TéléPlus sur YouTube.

PMQT : le «défi» de Pravind Jugnauth à Reza Uteem

defimedia — Tue, 07 May 2024 13:03:14 +0000

PMQT : le «défi» de Pravind Jugnauth à Reza Uteem defimedia mar 07/05/2024 - 17:03

La Prime Minister’s Question Time (PMQT) de ce mardi 7 mai a donné lieu à un échange de propos entre le Premier ministre et le député du MMM, Reza Uteem, à l'Assemblée nationale. La question de ce dernier portait sur une descente effectuée par la Special Striking Team lors d’une Rave Party à Fond-du-Sac, en novembre dernier.

Répondant à cette question, Pravind Jugnauth a fourni des détails sur la quantité et la valeur estimée des drogues saisies sur les lieux. Le PM est également revenu sur l’arrestation de cinq personnes lors de cette descente policière. Reza Uteem devait ainsi interpeller le PM sur la déclaration du responsable de cette descente policière, affirmant qu'il y avait beaucoup de drogues et que de « hautes personnalités » y étaient présentes. Ce à quoi Pravind Jugnauth a rétorqué qu'il ne peut pas se baser sur des « hearsay ». Et de lancer ceci à l’égard du député mauve : « Vous n'êtes pas capable de dire. Je vous mets au défi de venir dire qui est cette personnalité ! ». Retrouvez cet échange de propos dans la vidéo ci-jointe.

Avinash Teeluck : «Une deuxième PNQ fizet»

Kevish Luximon — Tue, 07 May 2024 12:52:33 +0000

Avinash Teeluck : «Une deuxième PNQ fizet» Kevish Luximon mar 07/05/2024 - 16:52

« Une deuxième PNQ fizet ». C'est en ces termes que le ministre des Arts et du Patrimoine culturel, Avinash Teeluck, a qualifié la Private Notice Question (PNQ) de Shakeel Mohamed de ce mardi 7 mai. Celle-ci était axée sur les enquêtes menées sur les contrats alloués pendant la pandémie de Covid-19.

Face à la presse, cet après-midi, Avinash Teeluck a affirmé que le Premier ministre a eu, à travers cette PNQ, une nouvelle opportunité de revenir sur les efforts déployés par le gouvernement durant cette période de crise.

Attention, arnaque en ligne !

Reshad Toorab — Tue, 07 May 2024 12:34:41 +0000

Attention, arnaque en ligne ! Reshad Toorab mar 07/05/2024 - 16:34

Nous avons été informés ce mardi d’un cas rapporté à la police au sujet d’une personne qui aurait fait un chantage à un habitant de Sodnac en prétendant être un employé du Défi Media Group et en menaçant de publier une conversation entre lui-même (l’habitant de Sodnac) et une personne se présentant comme « Fiona Fio » sur Facebook. Nous tenons à préciser que cette personne n’est pas un employé du Défi Media Group.

Dans une déposition consignée à la police le lundi 6 mai, l’habitant de Sodnac, âgé de 31 ans, affirme qu’il est civilement marié depuis deux ans. Il dit avoir reçu le 22 avril 2024, vers 15 h 45, un message sur Messenger d'un profil Facebook portant le nom de « Fiona Fio ». Le même jour, après quelques conversations, ledit profil Facebook lui a demandé de verser une somme de Rs 300 pour rejoindre un groupe WhatsApp où il recevrait des photos de filles et des appels vidéo gratuitement, mais il a refusé.

Selon l’habitant de Sodnac, le Facebooker portant le nom de « Fiona Fio » se serait alors fâché et lui a dit qu'il en subirait les conséquences. Vers 21 h 17 le même jour, il dit avoir reçu un message de « Fiona Fio » montrant un montage photo de sa femme, partiellement dénudée.

L’habitant de Sodnac affirme que « Fiona Fio » l'a bloqué sur Facebook le même jour après quelques conversations. Il relate avoir le 5 mai 2024 reçu un appel téléphonique d'une personne inconnue, qui s'est présentée comme Y.M. Ce dernier s’est aussi présenté comme un employé du Défi Media Group. Selon l’habitant de Sodnac, Y.M lui a déclaré qu'une personne nommée « Fiona Fio »

lui avait envoyé une conversation entre lui (l’habitant de Sodnac) et Fiona Fio sur Messenger. Il ajoute que Y.M. lui a fait savoir qu’il allait la publier sur « Défi Media » à 19 h le 5 mai et qu’il allait signaler l’affaire à la cybercriminalité.

L’habitant de Sodnac dit craindre que le profil « Fiona Fio » n'envoie des photos inappropriées de sa femme sur les réseaux sociaux et WhatsApp pour nuire délibérément à sa réputation et à celle de sa femme. Cela, dit-il, lui cause préjudice ainsi qu'à sa femme. Il envisage de porter plainte à la National Computer Board et à la Cybercrime Unit.

Nous tenons à préciser que la personne se faisant passer pour Y.M. n'est en aucun cas un employé du Défi Media Group. Tout cas similaire doit être rapporté à la police.

Poutine, investi président, promet aux Russes la victoire

defimedia — Tue, 07 May 2024 12:27:44 +0000

Poutine, investi président, promet aux Russes la victoire defimedia mar 07/05/2024 - 16:27

Vladimir Poutine a prêté mardi serment pour un cinquième mandat à la tête de la Russie, jusqu'en 2030, en promettant à ses compatriotes de vaincre "ensemble" en plein conflit armé contre l'Ukraine présenté comme existentiel.

Lors d'une cérémonie au Kremlin en présence de 2.500 invités, dont l'élite politique du pays et des soldats combattant en Ukraine, le président russe, 71 ans, a livré un court discours solennel.

"C'est un grand honneur, une responsabilité et un devoir sacré", a-t-il déclaré, en remerciant les "héros" qui combattent sur le front.

"Nous traverserons avec dignité cette période difficile et nous deviendrons encore plus fort", a ajouté le dirigeant russe, selon une journaliste de l'AFP présente sur place.

En pleine tension avec les Occidentaux, soutiens de Kiev contre l'offensive russe, il a assuré que Moscou ne refusait pas "le dialogue" avec ces derniers, mais que le "choix dépendait d'eux".

"Une discussion sur les questions de sécurité et de stabilité stratégique est possible (...) mais seulement sur un pied d'égalité, en respectant les intérêts de chacun", a-t-il affirmé.

La veille, il a ordonné la tenue d'exercices nucléaires près de l'Ukraine en réponse, selon le Kremlin, à des déclarations jugés menaçantes de dirigeants occidentaux, notamment celle du président français Emmanuel Macron sur le possible envoi de troupes en Ukraine.

"Nous sommes un peuple uni et grand, et ensemble nous surmonterons tous les obstacles (...) Ensemble nous gagnerons", a conclu Vladimir Poutine.

Il a ensuite assisté à une cérémonie religieuse en présence du patriarche Kirill, chef de l'Église orthodoxe russe et fervent soutien du Kremlin.

- Pouvoir incontesté -
Le chef de l'État russe, aux commandes depuis près d'un quart de siècle, jouit d'un pouvoir incontesté en Russie après l'écrasement des voix dernières dissidentes dans la foulée du conflit en Ukraine.

Il rempile jusqu'en 2030, avec la possibilité d'effectuer ensuite un autre mandat jusqu'en 2036.

Son investiture est intervenue cette année à deux jours de l'anniversaire de la victoire soviétique du 9 mai contre l'Allemagne nazie, dont la célébration est un pilier de la politique de puissance de Vladimir Poutine, qui assure combattre en Ukraine des "néo-nazis".

La cérémonie coïncide aussi avec une situation plus favorable sur le front pour l'armée russe, qui avait subi d'humiliants revers au printemps et à l'automne 2022, lors des premiers mois de son attaque à grande échelle contre Kiev.

Ces dernières semaines, les assauts russes dans l'est de l'Ukraine ont augmenté en intensité et permis la prise progressive de plusieurs localités, en particulier dans la zone de la ville-clef d'Avdiïvka, conquise mi-février.

En face, les troupes de Kiev manquent de munitions et de recrues après leur contre-offensive infructueuse à l'été 2023. Elles attendent l'arrivée d'une nouvelle aide américaine, alors que l'industrie de défense russe tourne, elle, à plein régime.

- "Ni paix, ni liberté" -
Mi-mars, à l'issue d'un scrutin remporté officiellement avec plus de 87% des scrutins exprimés, Vladimir Poutine avait déjà dressé le portrait d'une Russie "unie" derrière lui et son armée.

Les Occidentaux, Washington en tête, avaient de leur côté fustigé un vote sous contrainte, quelques semaines après la mort en prison, le 16 février, du principal opposant russe, Alexeï Navalny.

En exil à l'étranger, la veuve de ce dernier, Ioulia Navalnaïa, qui a juré de poursuivre son combat, a fustigé Vladimir Poutine dans une vidéo publiée mardi quelques minutes avant le début de la cérémonie d'investiture.

"Avec lui à la barre, notre pays n'aura ni paix, ni développement, ni liberté", a-t-elle affirmé.

Lundi, la diplomatie ukrainienne avait pour sa part estimé que cette investiture était destinée à donner "une illusion de légalité" au maintien au pouvoir de M. Poutine qui, selon Kiev, a transformé la Russie "en État agresseur" et "en dictature".

Les principaux membres de l'opposition russe sont désormais en exil ou en prison, tout comme des centaines de personnes ordinaires qui ont affiché leur opposition à l'offensive de Moscou contre son voisin ukrainien.

Le chef du Kremlin fait face néanmoins à plusieurs défis, notamment économiques, alors que l'issue du conflit en Ukraine, très meurtrier, semble toujours incertaine.

L'inflation, tirée notamment par l'explosion du budget fédéral, liée aux dépenses militaires, reste persistante et inquiète la population, dont le pouvoir d'achat est déjà plombé par les effets des sanctions occidentales.

Et l'économie russe, toujours dépendante des revenus des hydrocarbures, doit également négocier un virage, revendiqué par Vladimir Poutine, vers l'Asie, même si les infrastructures nécessaires, coûteuses et longues à construire, manquent encore.

Allégations sur l’exercice de tirage au sort pour les questions parlementaires : Assirvaden suspendu pour six prochaines séances

defimedia — Tue, 07 May 2024 11:31:52 +0000

Allégations sur l’exercice de tirage au sort pour les questions parlementaires : Assirvaden suspendu pour six prochaines séances defimedia mar 07/05/2024 - 15:31

Patrick Assirvaden a été suspendu de l’Assemblée nationale pour les six prochaines séances. Décision prise à la suite d’une annonce du Speaker ce mardi 7 mai, sur l’exercice de tirage au sort pour les questions parlementaires. Cette décision intervient après que le député du Parti Travailliste a soulevé des allégations d'opacité la semaine dernière. Et, lors de la reprise des travaux parlementaires, Sooroojdev Phokeer a condamné les propos du Whip de l’opposition.

Exercice de tirage au sort pour les questions parlementaires : le Speaker répond aux allégations du député Assirvaden

defimedia — Tue, 07 May 2024 11:13:40 +0000

Exercice de tirage au sort pour les questions parlementaires : le Speaker répond aux allégations du député Assirvaden defimedia mar 07/05/2024 - 15:13

Le début des travaux parlementaires ce mardi a été marqué par l'annonce du Speaker de l'Assemblée nationale concernant l'exercice de tirage au sort pour les questions parlementaires, suite aux allégations du député travailliste, Patrick Assirvaden. Celui-ci a dénoncé une opacité la semaine précédente. Sooroojdev Phokeer a réfuté les accusations du Whip de l'opposition, précisant qu'il s'agit d'une procédure purement administrative pour laquelle un accord entre les whips a été conclu.

Le Speaker a affirmé que le plaignant peut faire appel à la police ou à la justice pour toute contestation. Sooroojdev Phokeer a demandé à Patrick Assirvaden de présenter ses excuses, mais ce dernier a maintenu ses propos. Le Speaker s’en est ainsi remis à la Chambre. Vous pouvez retrouver cette intervention dans la vidéo ci-jointe.

Contestation de la libération des frères Bissessur : la Cour suprême demande aux conseils légaux du CP de faire diligence

Kursley Thanay — Tue, 07 May 2024 11:00:00 +0000

Contestation de la libération des frères Bissessur : la Cour suprême demande aux conseils légaux du CP de faire diligence Kursley Thanay mar 07/05/2024 - 15:00

Les trois motions du Commissaire de police, visant à contester la remise en liberté des frères Bissessur et de Doomila Devi Moheeputh, ont été renvoyées le lundi 6 mai 2024. La Cour suprême a sommé les représentants légaux à revoir leur dossier afin d’en soumettre une meilleure version à la cour d’ici le 9 mai 2024.

Faute de dossier en bonne et due forme, les débats autour de trois motions du Commissaire de police (CP), Anil Kumar Dip, ont dû être reportés le lundi 6 mai 2024. C’était en Cour suprême devant les juges Iqbal Maghooa et Karuna Devi Gunesh-Balaghee

Le patron des Casernes centrales conteste, à travers les trois motions respectives, la remise en liberté sous caution, accordée le 26 juin 2023 par le tribunal de Mahébourg, à l’avocat Akil Bissessur, à son frère Avinash Bissessur et à la compagne de l’avocat, Doomila Devi Moheeputh.

Les trois avaient été arrêtés, le 20 juin 2023 après une opération menée par la Special Striking Team (SST). Ceci, après la découverte de 1 022 comprimés suspectés d’être de la drogue d’une valeur de Rs 2 millions, selon la police. C’était lors d’une opération de « controlled delivery » à Dreamton Park, à Sodnac, avec un faux facteur. Placés en détention, ils avaient été libérés sous caution le 26 juin 2023 par le tribunal de Mahébourg. Le CP affirme avoir demandé au DPP de s’opposer à la liberté sous caution des trois dans cette affaire.

Les frères Bissessur et Doomila Moheeputh étaient présents, le lundi 6 mai 2024, à l’appel des motions. Ils sont représentés par Mᵉ Antoine Domingue, Senior Counsel, et Mᵉ Sanjeev Teeluckdharry.

Mᵉ Domingue a attiré l’attention sur l’absence de procès-verbaux du tribunal de Mahébourg pour l’audience du 21 juin 2023 dans le dossier. Aussi l’avocat a demandé à avoir une copie dactylographiée de cette audience. Prenant la parole, le juge Iqbal Maghooa a exhorté les conseillers légaux du CP à faire preuve de diligence et de tout mettre en ordre pour ce jeudi 9 mai 2024. Le CP est représenté dans l’affaire par Mᵉs Ravi Yerrigadoo, Yashley Reesaul et Shamila Sonah Ori.

« Your instructing attorney has a duty to see that the brief reflects the proceedings. There is some sort of due diligence to be carried out. I don’t think this would have been the case had it been a case before the Privy council », a lancé le juge Iqbal Maghooa a l’égard des conseils légaux du CP.

Par ailleurs, le Directeur des poursuites publiques (DPP), Mᵉ Rashid Ahmine, est venu se représenter en personne dans l’affaire. Bien qu’il n’ait pas objecté à la demande de renvoi, le DPP a souligné qu’il y a eu auparavant « deux tentatives » de faire renvoyer l’affaire. Le juge Iqbal Maghooa a précisé qu’il s’agissait de « deux demandes » de renvoi. Les trois affaires seront ainsi appelées le 13 mai 2024.

Allégation de séquestration et d’agression : l’escroc Azhar Duljeet retrouvé sain et sauf

Defi Quotidien — Tue, 07 May 2024 10:30:00 +0000

Allégation de séquestration et d’agression : l’escroc Azhar Duljeet retrouvé sain et sauf Defi Quotidien mar 07/05/2024 - 14:30

Un cas de disparition qui n’en était pas un. La police était mobilisée depuis le 22 avril dernier pour rechercher Sheik Mohammad Azhar Duljeet. Mais, cet escroc en série a finalement été retrouvé sain et sauf par un proche d’une de ses victimes. Le vendredi 3 mai dernier, celui-ci l’a reconnu alors qu’il s’apprêtait à retirer de l’argent dans une banque située à Curepipe. Cet individu l’a interpellé avant de le conduire au poste de police de la localité.

Azhar Duljeet a par la suite été retenu par les policiers menés par l’inspecteur Sheik Heerah sous la supervision de l’assistant commissaire de police Boodhoo avant d’être remis à la Criminal Investigation Division de Terre-Rouge. Soumis à un interrogatoire serré par l’escouade de l’inspecteur Forod, l’homme de 36 ans, originaire du village de Notre Dame, a reconnu qu’il n’était pas en danger de mort. Il a affirmé avoir quitté sa demeure volontairement le 22 avril dernier, car il avait d’énormes dettes auprès de plusieurs personnes à travers le pays pour des travaux de menuiserie. Comme il était également recherché par plusieurs unités de police pour des cas d’escroquerie, il a simulé un cas d’enlèvement et d’agression. Il est depuis maintenu en détention policière.

Au moment de sa disparition, son épouse avait relaté qu’Azhar Duljeet avait été victime d’agression lors de cet enlèvement : « Mo pe gagn bann menass kot zot pe bat li, zot pa pe donn li manze, zonn met li dan enn garaz bien nwar. Zot ape avoy bann foto bien efreyan. Mo latet bien fatigue ».

Ce n’est pas la première fois qu’il tente cette mise en scène. Quelques années auparavant, en novembre 2020, Azhar Duljeet avait été signalé disparu à la police. Mais au bout de quelques jours, il avait été retrouvé sain et sauf sur la plage publique de Tamarin.