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Rs 50 M de gandia saisis à La Réunion : les livraisons avec l’acheteur mauricien se faisaient en mer

Voie maritime Le trafic se faisait par voie maritime.

L’enquête sur les 101 kilos de gandia saisis le lundi 30 avril à La Réunion connaît un développement. Le procureur Éric Tuffery et le colonel de gendarmerie Xavier Ducept ont confirmé, jeudi, avoir affaire à un trafic entre Maurice et La Réunion.

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Les renseignements filtrés dans la presse de l’île-sœur indiquent que plusieurs centaines de kilos de gandia ont été acheminées à Maurice, car ce produit se fait de plus en plus rare sur le marché local en raison des opérations de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu).

Il s’avère que le gandia réunionnais est de meilleure qualité. Ce qui fait passer le kilo, estimé à Rs 500 000 à Maurice, à Rs 720 000 lorsqu’il provient de l’île-sœur. Notamment, la partie de la plante considérée comme du premier choix et communément appelée « lake sat », selon les connaisseurs. Dans sa livraison de jeudi, le Journal de l’île de La Réunion (JIR), indique que des livraisons ont été faites en mer, au large des communes de Sainte-Marie et Sainte-Rose.

Dans l’affaire en cours, sept personnes ont été interpellées, alors que le commanditaire mauricien du trafic court toujours. Les autorités réunionnaises annoncent qu’une collaboration sera nécessaire. L’Adsu, elle, a déjà pris les devants et contacté leurs homologues réunionnais pour déterminer comment opérait le réseau et qui sont les caïds mauriciens qui passaient de telles commandes. « L’herbe péï », comme le baptise ce journal, était exclusivement réservée au marché mauricien

La drogue était cultivée, stockée et conditionnée par des tiers avant d’être acheminée vers Maurice. Le gandia de moindre qualité trouvait preneur à Rs 600 000 le kilo, ce qui poussait le caïd réunionnais à considérer l’île Maurice comme un marché porteur. Un ou deux suspects chargés d’acheminer la drogue jusqu’au port de Sainte-Rose sont en garde à vue. Le réseau est suspecté d’avoir remis des paquets de 50 à 100 kilos de ‘zamal’ aux passeurs mauriciens durant ces derniers mois, indique le JIR. Le trafic aurait perdu de son intensité en raison des conditions climatiques défavorables depuis le début de l’année.

 

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