« Si les fondamentaux de la bonne gouvernance étaient respectés, nous n’en serions pas là aujourd’hui », affirme le ministre de la Bonne gouvernance Roshi Bhadain en conférence de presse jeudi soir 3 novembre aux côtés de l’ex-CEO d’Air Mauritius Megh Pillay.
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Roshi Bhadain a animé cette conférence de presse à son bureau après sa rencontre avec Megh Pillay, dont le contrat en tant que CEO d’Air Mauritius a été résilié par le conseil d’administration de la compagnie d’aviation nationale vendredi 28 octobre.
C’est suite à une requête du ministre de la Bonne gouvernance que Megh Pillay a rencontré Roshi Bhadain.
Roshi Bhadain, lors de sa conférence de presse, affirme que la situation à Air Mauritius « n’est pas en ligne avec la décision du Conseil des ministres » en date du 23 janvier 2015.
Il rappelle que le Conseil des ministres avait approuvé ses recommandations ; lesquelles sont les suivantes : « (a) The roles and responsibilities of Chairpersons and Chief Exectutives to be kept separate to ensure a balance of power and authority ; (b) Chairpersons to be responsible for the conduct of the affairs of the Board, putting in place structures and procedures to achieve the Board’s independence, ascertaining that all the relevant information is provided to Board, presiding meetings and providing overall leadership to the Board ; (c) The Chief Executive to be responsible for the day-to-day management of the organisation and the implementation of the policies and decisions of the Board, ensuring that the organisation is managed efficiently and effectively and the Board’s decisions are implemented effectively. »
« Air Mauritius pan suiv sa ! » lance Roshi Bhadain ; ajoutant « ki sa enn leson ek seki finn arive fode pa ariv ankor ».
« Les gens doivent prendre conscience de ce qu’est la bonne gouvernance. L’affaire Air Mauritius démontre que les gens doivent adhérer à la culture de bonne gouvernance. C’est sur cette base que nous avons remporté les législatives », explique Roshi Bhadain.
« Grave pour la démocratie »
Roshi Bhadain a aussi tiré à boulets rouges contre des « Advisers » : « Enn adviser la pou advise. Très souvent bann advisers komans pran initiativ akoz zot dan enn cercle de pouvoir. Zot mem parfwa ena agenda. C’est très grave pour la démocratie. »
Et d’ajouter : « Fode ban adviser pa deklar Lucky Luke. Lor soleil couchant zot vin lonesome cowboy ».
Roshi Bhadain a invité Arjoon Suddhoo, président du « board » d’Air Mauritius, à le rencontrer jeudi 3 novembre : « Il a envoyé une lettre pour dire qu’il ne viendrait pas, étant pris par d’autres engagements. »
« Il est malheureux qu’Arjoon Suddhoo n’est pas venu, mais il m’a envoyé un “brief” sur ce qu’il s’est passé », affirme Roshi Bhadain.
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