Sur les 151 accidents fatals enregistrés en 2018, 20 % avait des traces de drogue dans le corps. En 2017, le pourcentage était de 36%.
Cela justifie les amendements apportés à la Road Trafic Act. Le ministre du Transport et des infrastructures publiques, Nando Boadha, a expliqué à l’Assemblée nationale, mardi, les raisons derrière la revue des peines infligées à ceux qui prennent le volant sous l’influence de la drogue. Les débats se poursuivront le mardi 14 mai.
Il a souligné que de janvier dernier au 1er mai, il y a eu 44 accidents fatals contre 59 pour la même période l’année dernière. 40% des accidents mortels concernent les motocyclistes, 25% les passagers et 16% les piétons. Les 15 à 29 ans seraient les plus exposés.
Nando Bodha soutient que les amendements « rendront nos routes plus sûres et empêcheront que nos proches soient tués par des conducteurs sous l’influence d’une drogue ou d’autres substances. »
Si la loi est adoptée sous sa présente mouture, un automobiliste interpellé pour conduite sous l’influence d’une drogue serait passible d’une amende jusqu’à Rs 50 000 et d’une peine de prison n’excédant pas cinq ans. Un motocycliste risque une amende ne dépassant pas Rs 25 000 et un emprisonnement de 12 mois au maximum.
Pour détecter la présence d’une drogue, la police peut demander au suspect de procéder à un simple examen comme parler et de se tenir en équilibre sur une jambe. Un questionnaire a également été préparé.
Si cette première étape s’avère concluante, le suspect sera soumis à un test de détection par sa salive ou son urine. Si là encore le résultat est positif, la personne devra se rendre à l’hôpital le plus proche pour un test sanguin.
Si elle est suspecte mais refuse de se soumettre à un test, la police peut procéder à son arrestation immédiate.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !