Révision de la Pharmacy Act: la Pharmaceutical Association satisfaite

Le ministère de la Santé compte revoir la Pharmacy Act, qui n’a connu aucune modification depuis 1983. Une décision qui était très attendue par la Pharmaceutical Association of Mauritius (PAM). « La Pharmacy Act de 1983 est assez archaïque. Avec l’informatisation, nous n’aurons plus à écrire à la main. Nous espérons également qu’il n’y aura plus de pharmacies archaïques à Maurice », déclare Nazneen Jackaria, présidente de la PAM. La pharmacienne Norina Sookmoulla, qui est aussi l’ex-présidente de cette association, estime que la nouvelle loi devra être reliée au Pharmacy Council, afin d’éviter tout désagrément. « Chaque personne doit exercer sa propre profession. En 2014, mon équipe et moi avons travaillé sur ces amendements pour que notre profession soit valorisée. » D’ailleurs, ajoute-t-elle, le système est déjà presque informatisé, mais le ministère doit aller plus en profondeur. « Les prescriptions pour les psychotropes doivent être informatisées. » C’est Sheesha Jankee, Director Pharmaceutical Services au ministère, qui avait annoncé, le mercredi 22 juin, devant la commission d’enquête sur la drogue, que la Pharmacy Act allait être revue. Elle avait affirmé que des amendements seraient apportés.

Informatiser la base de données

Ainsi, il faudra désormais être obligatoirement un pharmacien pour obtenir un permis permettant d’opérer une pharmacie. Autre amendement : la base de données de toutes les pharmacies sera informatisée. Sheesha Jankee souligne que « le premier draft du projet de loi est en passe d’être finalisé. Il devrait être remis sous peu au State Law Office pour être avalisé ». Elle avait d’ailleurs souligné devant la commission d’enquête que son département avait déjà tenté d’instaurer un système visant à contrôler le nombre de pharmacies dans le pays. Une démarche qui était jusque-là impossible en raison de l’existence de la Business Facilitation Act.