Réussir son deuxième trimestre

Le deuxième trimestre scolaire débute le 29 avril 2019. Un effort supplémentaire est demandé aux élèves dans leurs études pour le réussir. C’est durant ces prochains mois que le maximum doit être fait puisque le troisième trimestre est réservé à la révision et aux examens de fin d’année. Découvrons-en certains aspects pour mieux le réussir.

Persévérance

Mahend Gungaparsad, enseignant, conseille aux élèves d’être réguliers en classe. Il insiste pour que l’élève soit concentré en classe et diminue le temps perdu sur les réseaux sociaux. L’élève a, selon lui, tout à gagner à suivre les explications des enseignants, à développer son esprit critique et à poser les bonnes questions pour éviter toute confusion. Mahend Gungaparsad ajoute que le travail doit commencer dès le début du trimestre, en ayant les examens en tête.

À la maison, il y a trois éléments auxquels il faut consacrer du temps : les devoirs, la révision et la lecture. Le travail personnel est aussi recommandé en préparant des notes à partir des livres de référence. L’aide des plus grands est aussi essentielle dans l’apprentissage. Mahend Gungaparsad trouve dommage que ceux qui ont des difficultés ne se tournent pas vers les enseignants. Avoir un emploi du temps à la maison et le suivre peut aider les élèves dans leurs études.

Équilibre

Un bon équilibre dans les études. C’est ce qu’il y a de mieux pour obtenir de bons résultats. L’enseignant Jean-Daniel Chloé rappelle que durant les premiers jours du deuxième trimestre, il est toujours bon de revoir ce qui a été fait pendant le premier trimestre. Il ne faut surtout pas se prendre la tête sur ce qu’on fera après. Le deuxième trimestre est connu pour demander plus de travail, il faut faire un plan pour ne rien rater, mais il faut aussi garder en tête que le travail et les loisirs marchent ensemble. Pour un enfant, trop apprendre n’est pas excellent mais trop de loisirs n’est pas très bon non plus, admet l’enseignant. Jean-Daniel Chloé est favorable à un plan de travail lorsque les examens approchent. Son conseil : « Être régulier. Je ne connais pas tout dans le détail mais je sais qu’il y a un travail à faire et il faut le faire. »

Présence

Les absences sont principalement notées chez les élèves qui répètent les classes du School Certificate ou du Higher School Certificate. Ils justifient leur absence en classe pour la révision par le fait qu’ils vont payer pour les examens. Ally Yearoo, enseignant au Royal College Port-Louis, encourage les parents à envoyer leurs enfants au collège. Ils doivent aussi préparer des questions à poser aux enseignants en classe. Les enseignants doivent, pour leur part, discuter avec les élèves et par conséquent, préparer un plan de révision en fonction des besoins des élèves.

Les recteurs doivent veiller à créer une atmosphère propice à l’école pour encourager les élèves à venir à l’école. Au cas où un enseignant ne peut pas accorder une attention particulière à l’élève en classe, il est encouragé à le rencontrer pendant les pauses ou les récréations pour discuter. Aucun éducateur ne refusera de recevoir un élève, même pendant les pauses. Les parents doivent appeler régulièrement les responsables d’école et parler aux éducateurs de la performance de leurs enfants. Ces derniers seront alors plus réguliers à l’école, sachant que les parents sont là.

Soutien

La collaboration des parents, enseignants et élèves est importante dans la réussite d’un parcours scolaire. Balla Ramanjooloo, président de la PTA du Dr Maurice Curé State College, insiste sur le fait qu’il n’y a pas de formule magique. « Il faut miser sur la communication, la confiance et maintenir un travail régulier pour obtenir de bons résultats à l’école. Quand un enfant sent que ses parents sont aussi impliqués dans ses études, il sait qu’il doit donner le meilleur de lui-même. »

Dans la pratique, Balla Ramanjooloo recommande que les parents vérifient les cahiers et les notes tous les jours, pour savoir si l’enfant est présent ou en retard à l’école. Ils doivent aussi entretenir de bonnes relations avec les responsables des écoles. La discipline est également essentielle. Ce n’est pas uniquement à l’école qu’elle doit être observée, mais aussi et surtout à la maison, souligne le président de la PTA.

Alimentation saine

Des habitudes alimentaires saines chez les enfants constituent la base d’une bonne santé de l’adulte de demain. La nutritionniste Divya Poorun indique qu’il faut commencer tôt pour un meilleur résultat.

Une bonne alimentation c’est…

• Inclure davantage d’aliments crus dans le régime alimentaire des enfants pour leur donner suffisamment de fibres. Ceux-ci sont extrêmement importantes pour : un bon transit dans l’intestin, prévenant ainsi la constipation et les hémorroïde ; et un meilleur contrôle du taux de mauvais cholestérol.
• Le poulet, le poisson, l’œuf, le lait et le soja sont de bonnes sources de protéines qui contribuent au bon développement de l’enfant. Les végétariens doivent varier leurs groupes d’aliments pour obtenir suffisamment de protéines, comme différentes légumineuses cuites ensemble, l’association de riz et de lentilles, de produits à base de soja cuit avec des pois, de lentilles noires cuites avec des haricots rouges ou des pois.
• Les collations doivent être limitées à deux au maximum. Elles doivent comporter des options saines. Exemple : yaourt, fruits, produits de blé entier, etc. Les fast-foods doivent être réduits. Plus tôt un enfant est initié à la restauration rapide, plus il encourt des risques de souffrir d’obésité, de diabète et d’hypertension.
• Inviter les enfants dans la préparation des repas pour les sensibiliser. Lorsqu’ils sont avec vous, essayez de simplifier les explications durant la préparation des aliments. Expliquez pourquoi certains aliments sont bons pour la santé. Exemple : le calcium est bon pour les os et les dents ou encore les lentilles sont bonnes pour la croissance.
• Garder des collations saines à la portée de l’enfant.
• Limiter la consommation de sucre en limitant les boissons gazeuses, les aliments sucrés, les sucreries et les boissons sucrées.
• S’assurer que l’enfant participe à au moins une activité physique en dehors de l’école comme le football, le basket-ball, le tennis avec des amis et la natation, ou encore essayer de faire des sorties en famille dans un jardin.
• Établir des horaires fixes pour les repas et essayer d’en faire un repas de famille en excluant le téléviseur et/ou les portables. Faire de l’heure du dîner un moment agréable.
• Essayer de préparer les aliments à l’avance. Préparer des boîtes de sandwich pour les enfants la veille avec des aliments simples à manger, tout en les invitant à participer à la préparation.
• Un enfant imitera davantage un parent. Celui-ci se doit donc d’être un modèle.