Le ministre du Travail Soodesh Callichurn, ses officiers et l’administrateur Rajeev Basgeet ont multiplié les réunions afin de trouver une solution pour les 280 employés de Future Textile, placée sous administration judiciaire. À l’heure où nous mettions sous presse jeudi, la réunion nocturne qui se tenait au 9e étage de Victoria House était toujours en cours.
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L’objectif principal : verser au plus vite les salaires des employés qui ont cessé le travail et qui ont investi la cour de l’usine de Future Textile Ltd, à St-Julien-d’Hotman. L’entreprise a été placée sous administration judiciaire à compter du mercredi 6 mars par la MauBank, sa principale créancière. La réunion nocturne de jeudi visait à trouver une solution pour ces employés. Bernard Maigrot, actionnaire de Tex Washing Ltd et de Tex Services – des filiales de Future Textile Ltd – était également présent à cette réunion.
L’administrateur judiciaire Rajeev Basgeet, de PricewaterhouseCoopers, doit d’abord trouver les fonds pour payer les salaires de décembre et janvier. Cet exercice devrait être achevé en ce vendredi 8 mars. Rajeev Basgeet devra ensuite trouver des fonds pour rembourser les emprunts contractés par l’usine auprès de la MauBank. La banque a même consenti à octroyer un nouvel emprunt dans un but humanitaire pour payer les salaires de février.
Aucun licenciement ne serait prévu au cours de l’administration judiciaire. Quant à Ram Mardaymootoo, le propriétaire de Future Textile Ltd, il est toujours injoignable. Il se trouverait à l’étranger.
Même galère pour 35 employés de Tex Washing
Trente-cinq employés de Tex Washing Ltd, usine à Baie-du-Tombeau détenue à 50 % par Ram Mardaymootoo et à 50 % par Bernard Maigrot, se retrouvent dans une situation similaire à celle des 280 employés de Future Textile Ltd. Ils n’ont pas été payés non plus. Certains travailleurs de Tex Services Ltd, société détenue à 100 % par Bernard Maigrot, n’ont pas perçu de salaires eux non plus.
Dans un premier temps, la direction leur avait demandé de venir récupérer leur salaire. Sauf que les lieux étaient déserts à leur arrivée. « Les responsables des usines ont joué les abonnés absents », s’insurge Anup Neerbuth, un des employés. Ils prévoient de manifester devant les locaux de l’usine ce vendredi matin pour se rendre ensuite au bureau du travail.
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