Restructuration - WMA : Ivan Collendavelloo brandit la menace de la privatisation

La Wastewater Management Authority devra coûte que coûte revoir son fonctionnement et formuler des propositions concrètes d’ici ce week-end. Au cas contraire, le ministère des Services publics se tournera vers le secteur privé.

La direction et les employés de la Wastewater Management Authority (WMA) sont prévenus. Le ministère des Services publics aura recours à des mesures impopulaires pour redresser la barre si des changements n’interviennent pas.

Lors d’un atelier de travail sur le thème de la restructuration de la WMA à l’hôtel Hilton, Flic-en-Flac, le ministre Ivan Collendavelloo a expliqué être en présence de deux options qui pourraient améliorer le fonctionnement de la WMA. La première : fusionner la WMA et la Central Water Authority (CWA). « Cette recommandation date de l’ancien gouvernement », a-t-il indiqué.

Toutefois, cette option ne séduit pas le no4 du gouvernement, du moins pas pour l’instant. « La mise en œuvre d’une telle mesure m’obligerait à licencier 50 % du personnel de la WMA. Je préfère donner une chance à la WMA. »  La seconde option : la privatisation de l’organisme. Le ministre a précisé que la gestion de la St Martin Treatment Plant a déjà été confiée au privé. « Cela marche à merveille », a-t-il souligné.

Cet atelier de travail s’étendra sur trois jours. Le ministre a fait la liste des diverses raisons qui, selon lui, ont contribué à une telle situation à la WMA. L’ingérence politique, la mauvaise performance des compagnies auxquelles ont été alloués des contrats, les lobbies internes et les relations incestueuses avec certains soumissionnaires... Autant de raisons qui auraient causé du tort à la WMA, croit savoir le ministre. 

« Dès mon arrivée, j’ai décidé de mettre un terme à l’ingérence politique. Je suis uniquement en contact avec le Chairman, l’Officer-in-Charge et certains membres du board. » Selon Ivan Collendavelloo, c’est précisément au niveau de la gestion financière de la WMA qu’il faudrait des améliorations. « L’organisme doit faire l’objet d’un strong internal audit. »

Le président du board de la WMA, Sulaiman Hansrod, a déclaré que certains départements doivent fonctionner différemment, comme la Corporate Unit et l’ingénierie.