À Résidences La Cure : 22 habitants formés pour lutter contre les désastres naturels

Vingt-deux habitants de Résidences La Cure ont été formés par le National Disaster Risk Reduction and Management Centre en août pour lutter contre les désastres naturels. Toutefois, ils attendent toujours les équipements nécessaires.

Sur une durée de trois jours, la formation était assurée par trois officiers du National Disaster Risk Reduction and Management Centre (NDRRMC). En l’occurrence, les officiers Mungrah, Bissessur et Denis Paul, qui ont reçu de l’aide de la Special Mobile Force, de la National Coast Guard et de La Croix Rouge. Ben Tholasee, dirigeant du Mouvement Jeunes Social Cité La Cure, a été désigné chef de groupe.

Dans un premier temps, les 22 personnes formées ont aidé le service des pompiers à nettoyer la gare de La Cure qui était dans un état pitoyable. Si elles ont obtenu un certificat attestant qu’elles ont suivi une formation de sauvetage, elles n’ont toutefois pas encore reçu les équipements qui leur avaient été promis.

Leur crainte est que l’été est déjà là et les grosses pluies, synonyme d’inondations, ne devraient pas tarder à faire leur apparition.

« Comme nous avons été formés pour lutter contre les intempéries, nous voudrions être parés à toute éventualité. Nous remercions le NDRRMC pour la formation que nous avons reçue. Mais nous attendons toujours les équipements nécessaires », déclare Ben Tholasee.

Contacté, le NDRRMC nous a fait savoir que les équipements étaient fin prêts et qu’ils seraient remis aux personnes concernées sous peu. « Nous attendons une date appropriée pour le faire, en organisant encore une dernière séance de formation pour bien faire comprendre aux assistants ce que nous attendons d’eux. La distribution des équipements n’est qu’une question de jours », nous a-t-on dit.

Le NDRRMC a déjà commencé à distribuer des équipements à la trentaine de personnes formées à Bel-Ombre, Rivière-du-Poste, L’Amitié et Gokhoola. « Nous avons dressé un plan de contingence avec toutes ces personnes. Le but est de procéder à un sondage pour connaître le nombre de personnes les plus vulnérables dans ces endroits à risque. Ceux formés seront les yeux et les oreilles du NDRRMC », nous a-t-on expliqué.