Résidence La Cure : elle allègue avoir été tailladée par une adolescente de 16 ans 

Davina, âgée de 26 ans, habitant la Résidence La Cure, à Port-Louis, a été violement tabassée par sa voisine, âgée de 16 ans, dans la journée du mardi 1er octobre. Elle a été blessée à plusieurs parties de son corps.

Admise à l’hôpital Dr.AG.Jeetoo, à Port-Louis, depuis le mardi 1er  octobre, ce n’est que trois jours après que Davina a pu regagner son domicile à la Résidence La Cure. Tailladée sur le corps, avec des ecchymoses et souffrante, elle raconte que l’incident a eu lieu à cause d’une dispute où elle reprochait à sa voisine de 16 ans, de manquer de courtoisie. « La maison de ma voisine n’est pas pourvue en électricité et en eau courante. Étant donné qu’elle a accouché, il y a deux mois, ma mère l’a autorisée à s’approvisionner en eau chez nous », explique Davina, d’une voix faible. 

Elle affirme qu’au cours de la journée de ce mardi 1er octobre, alors que la voisine de 16 ans empruntait un étroit couloir pour venir chercher de l’eau, elle l’aurait bousculée. « C’est alors que je lui ai passé la remarque, ey to bizin ena inpé manyer, to dan mo lakour et to pe servi mo kitsoz, to kapav dir sorry», dit-elle. 

Face à ces commentaires, l’adolescente aurait répliqué « be lerla mo bizwin per twa ? », poursuit la jeune femme de 26 ans. C’est alors que l’adolescente aurait commencé à s’en prendre à la femme. « Elle m’a frappé au visage et a tenté de m’étrangler. Sa mère est arrivée, un couteau à la main, et n’a pas hésité à me frapper », raconte l’habitante de la Résidence La Cure. 

Couverte de sang, Davina s’est rendue au poste de police d’Abercrombie où elle avait donné rendez-vous à sa mère. « J’ai pu me libérer des mains de mes voisines et j’ai couru vers le poste de police de la région, en appelant ma mère. Ce sont les policiers qui m’ont transportée à l’hôpital Dr.A.G.Jeetoo », continue-t-elle. Elle fut hospitalisé le mardi 1er octobre et a consigné une plainte au poste de police concernant cette agression. 

Davina explique qu’elle n’a jamais eu de problème avec la voisine dans le passé. Tout de même, elle explique ne pas apprécier l’attitude de l’adolescente et de sa mère. 

« Quelque temps de cela, elle avait besoin de l’électricité à l’occasion d’une première communion et nous ne lui avons pas refusé. Est-ce ainsi qu’elle nous remercie ? Bizin konn viv lor later », souligne-t-elle, avec désolation.