Pour Paul Bérenger, puiser dans les réserves de la Banque de Maurice (BoM) pour éponger la dette publique est synonyme de « zwe ek dife ». Il estime que cela envoie un mauvais signal quant à l’indépendance de l’institution bancaire. Il demande au Premier ministre et ministre des Finances de ne pas aller de l’avant avec cette mesure budgétaire.
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Commentant la tenue d’une élection partielle au no 7 (Piton/Rivière-du-Rempart), le leader des mauves a expliqué que si le scrutin se déroule le 13 novembre 2019 comme annoncé, le candidat élu ne siégera qu’un seul mois car l’Assemblée nationale devra être dissoute au plus tard le 22 décembre. « Ce serait ridicule mais aussi un gaspillage des fonds publics. Si le gouvernement pense que le Budget 2019-20 a été bien accueilli par la population, il ne devrait y avoir aucun problème pour tenir les élections générales à la fin de l’année », a-t-il souligné.
Paul Bérenger a aussi commenté la situation des Chagos, de l’île Tromelin et de St-Brandon. Il affirme que le Mouvement militant mauricien (MMM) a de quoi être fier car c’est le premier parti à avoir plaidé pour le retour des Chagossiens sur leurs îles. Le leader des mauves dit espérer que le Royaume-Uni ouvre des discussions avec Maurice sur le sujet. Il souhaite aussi que la France accepte d’ouvrir des discussions sur l’île Tromelin ou de référer le dossier à la Cour internationale de justice. Dans le cas de St-Brandon, il regrette le fait que le Budget 2019-20 n’en fasse pas mention.
Paul Bérenger a aussi déploré le fait que plusieurs secteurs aient été délaissés dans le Budget, dont le secteur manufacturier et l’économie bleue. « Il y a les déçus et les oubliés, dont les pêcheurs, les artistes et les taxis. »
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