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Réparation de vélos : la bicyclette ne terminera pas sa course dans un musée

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Isoop Tagaully gère depuis plus de 30 ans un atelier de réparation de bicyclettes et de vulcanisation. Il souhaite que sa petite entreprise qui est opérationnelle depuis plus de 80 ans, puisse poursuivre sa route.

Il faut utiliser la bonne clé.
Il faut utiliser la bonne clé.

Il le dit non sans regret. Isoop Tagaully, réparateur de vélos, a suivi l’évolution du métier, depuis le tube de colle pour caoutchouc muni d’un grattoir, jusqu’à la méthode ultra-rapide de vulcanisation moderne. Pour lui, la bicyclette ne sera pas une pièce de musée.

Ces bicyclettes attendent la réparation.
Ces bicyclettes attendent la réparation.

Utilisée par une grande majorité de Mauriciens, la bicyclette n’est pas pour autant considérée comme un atout important en cas d’urgence. Maurice, durant les années margoze, était un paradis pour la bicyclette que l’on y trouvait en très grand nombre. Une particularité qui a fait le bonheur de son patron, un certain Monsieur Baba, qui lui a légué son atelier et sa connaissance mécanique.

Bicyclette

N’empêche qu’il continue de gagner sa vie avec une clientèle d’environ 15 à 20 personnes par jour pour la réparation de leurs vélos ou le collage des pneus crevés. Dans son atelier les deux- roues de tous types ou modèles, qu’ils soient neufs ou d’occasion, sont soumis à des réparations ou font l’objet de changement de pièces.

Bicyclette

Isoop Tagaully n’en demande pas tant, puisqu’il arrive à joindre les deux bouts grâce au vélo qui est non seulement un moyen pour se déplacer, mais aussi pour maigrir et agit aussi comme anti-stress. Attention toutefois aux accidents mortels...  Et si on reprenait sa bécane au lieu d’utiliser des bolides ? Serait-ce la solution aux accidents ?

 

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