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Renfloué samedi: le MV Benita envoyé à la casse en Inde

Le vraquier libérien échoué sur des récifs volcaniques au Bouchon, dans le Sud de Maurice, accomplira son ultime voyage cette semaine. Sa structure a été gravement atteinte lors de son échouage sur les récifs, le 17 juin dernier.

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Renfloué avec succès samedi après-midi, le MV Benita finira finalement à la casse. Le vraquier libérien de 44 132 tonnes a été jugé inapte à la navigation par les experts grecs de la société internationale Five Oceans Salvage (FOS) après deux jours d’examens intensifs dans les eaux internationales. Selon les ingénieurs, la structure du navire a été gravement endommagée lorsqu’il s’est échoué sur le plateau de roches volcaniques à l’entrée du lagon du Bouchon le vendredi 17 juin. La nouvelle a été communiquée aux autorités mauriciennes lundi après-midi, lors de la réunion quotidienne présidée par le Director of Shipping pour passer en revue l’opération de renflouage. Il a été avancé que les réparations, envisagées à Port-Louis, s’avéreront onéreuses, d’autant que le vraquier a déjà subi 5 km de soudure. Les Grecs étaient alors en train de préparer le vraquier pour son ultime voyage. Il sera remorqué jusqu’au chantier d’Alang, en Inde, par l’Ionian Sea FOS. Trois options étaient à l’agenda lundi matin : il était envisagé que le MV Benita soit dirigé vers un port de la région pour des réparations, ou qu’il soit remorqué vers une casse en Inde, ou enfin qu’il soit coulé. Pour les autorités mauriciennes, c'est un soulagement : elles ne voulaient pas accueillir le bateau en rade de Port-Louis. Le vraquier parti, le calme devrait revenir dans le petit village du Bouchon qui a assisté à un ballet d’hélicoptères et de badauds depuis le 17 juin. Samedi après-midi, des marchands de plage avaient le coeur gros : la présence du navire représentait une source de revenus pour eux. Des bus entiers déversaient des curieux venus voir le mastodonte. Les riverains devront composer quinze jours encore avec les équipes de nettoyage chargées d’enlever l’huile lourde qui a envahi la plage et l’îlot Brocus. Reste maintenant la question de compensation : la police mauricienne réclamera Rs 15 millions à l’assureur du bateau pour les rotations de ses hélicoptères ayant transporté des experts et transféré l’huile lourde pompée des cales vers la terre ferme.

 

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