Poursuivi en cour intermédiaire pour avoir eu des relations sexuelles avec une mineure, un policier, âgé de 29 ans, a obtenu, le mardi 28 janvier, le bénéfice du doute. Cela, six ans après les faits allégués. La cour a conclu que la version de la fille était truffée d’inconsistance et que la poursuite n’a pu établir l’accusation contre le policier.
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L’accusé, un habitant de Beau-Bassin, avait plaidé non coupable devant la cour intermédiaire du délit de « sexual intercourse with a minor under the age of 16 ». Selon la poursuite, le délit aurait eu lieu le 13 novembre 2014 dans la région de Chebel à Beau- Bassin. La plaignante était alors âgée de 14 ans et le policier avait 23 ans.
Dans son jugement, la magistrate Darshana Gayan soutient avoir pris en considération les preuves et les circonstances dans ce cas. Pour elle, l’incident est bel et bien survenu ce jour-là entre le policier et la mineure. Cependant, la cour est d’avis qu’il y a des doutes qui perdurent dans ce cas, particulièrement concernant le témoignage de la mineure. Celle-ci n’a pas déposé de façon claire et consistante, selon la magistrate. De ce fait, la cour a accordé le bénéfice du doute au policier.
Dans sa version des faits, la mineure avait indiqué que le jour fatidique elle s’était rendue à la plage avec des amies, dont l’une d’elles est la sœur du policier, Et elles avaient consommé des boissons alcoolisées.
La plaignante a soutenu que l’incident aurait eu lieu quand elle est retournée au domicile du policier après leur sortie à la plage. Elle a allégué que le policier lui aurait dit de se rendre dans sa chambre alors qu’il demandait à sa sœur d’apporter de l’eau sucrée pour elle. Ils auraient eu alors eu des rapports sexuels en l’absence de la sœur.
Pour sa part, le policier avait catégoriquement nié les accusations formulées à son égard.
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