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Réclamation de dommages : l’État donne des précisions à Brian Burns

Brian Burns Le gendre de Dawood Rawat réclame Rs 40 M à l’État.

L’État a, par le biais de l’avoué Verna Nirsimloo, Chief State Attorney, soumis sa défense le jeudi 15 novembre en Cour suprême. C’était dans le cadre du procès en réclamation de Rs 40 millions que lui intente le gendre de Dawood Rawat et ex-Chief Executive Officer (CEO) de la défunte Iframac Ltd, Brian Burns. Sa plainte est dirigée contre l’État, le commissaire de police, Mario Nobin et l’ACP Heman Jangi.

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Le gendre de Dawood Rawat invoque un abus de pouvoirs de la police autour de son arrestation dans l’enquête sur les irrégularités alléguées du groupe BAI/Bramer. L’ancien CEO de l’ex-Iframac évoque une arrestation qu’il juge « arbitraire », le 25 mai 2015, et un traitement qualifié de « dégradant et humiliant ». Les défendeurs répliquent qu’à aucun moment ni Brian Burns ni son avocat n’a fait mention de « tortuous acts » indiqués dans sa plainte en dommages. Ils ajoutent qu’il a été interrogé en présence de son homme de loi.

L’État a fourni des détails sur les accusations provisoires retenues contre l’époux de Laina Rawat. Sous l’accusation de blanchiment d’argent, Brian Burns avait été accusé d’avoir détourné Rs 355 millions au préjudice des partenaires de la défunte Iframac Ltd et de les avoir placées dans une société fictive.

L’enquête policière avait révélé qu’une compagnie d’audit avait émis des doutes quant à la gestion des filiales de l’ex-Iframac Ltd. Brian Burns avait été soupçonné d’avoir retenu des informations cruciales des auditeurs. Il avait aussi été accusé d’avoir comploté avec d’autres personnes pour commettre une fraude. Il avait été soupçonné que de grosses sommes avaient été remises aux directeurs et autres entités sans l’aval du conseil de la défunte Iframac Ltd.

Brian Burns avait aussi été accusé d’avoir fait plusieurs paiements sans l’approbation du conseil : Rs 2 millions à son épouse Laina Rawat et Rs 184 417 à Adeela Rawat. Il lui avait été reproché d’avoir payé Rs 50 millions à BA Investment en septembre 2013 et Rs 191 964 050 à BA Investment entre janvier et décembre 2013. Il avait été accusé d’avoir remis Rs 10 millions à Seaton Investment en janvier 2013.  Suivant la réplique des défendeurs, la défense de Brian Bruns est attendue le 19 février 2019.

 

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