Face à une réclamation de Rs 75 millions de dommages de Laina Rawat, l’État, le commissaire de police et l’ancien assistant-commissaire de police, Heman Jangi, ont mis en avant un point de droit. Ils avancent que la démarche de la fille de Dawood Rawat est prescrite par le temps.
Publicité
L’État, le commissaire de police et l’ancien assistant-commissaire de police, Heman Jangi ont déposé une version revue de leur défense. C’était le jeudi 16 mai 2024, lors d’une audience dans le cadre de la plainte en réclamation de dommages logée contre eux par Laina Rawat. Le Deputy Master and Registrar Vijay Appadoo présidait l’audience.
Dans un document soumis par la Chief State Attorney, Me Rasmi Camiah, les défendeurs invoquent l’article 4(1) du Public Officers Protection Act. Ils demandent ainsi à ce que la plainte de Laina Rawat soit rejetée, vu la prescription de deux ans imposée pour instruire un procès au civil contre les fonctionnaires. Une audience a été fixée au 25 février 2025 pour des débats.
Dans leur défense commune, les défendeurs nient toute action policière répressive. Ils mettent en avant une enquête sur une fraude financière massive de plusieurs milliards de roupies, perpétrée au détriment de plusieurs investisseurs.
La fille de Dawood Rawat, ancien patron du défunt groupe BAI, leur réclame conjointement Rs 75 millions de dommages. C’est pour son arrestation et sa détention par la police le 2 juin 2015.
Dans sa plainte en date de 2017, Laina Rawat déplore qu’elle ait été arrêtée par le Central Criminal Investigation Department et qu’elle ait été détenue au Moka Detention Centre le 1er juin 2015. Trois accusations provisoires avaient été déposées contre elle au tribunal de Curepipe : usage frauduleux de biens de la compagnie, blanchiment d’argent et entente délictueuse. Ces accusations ont été rayées le 25 avril 2017.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !