Ramgoolam plaide pour l’unification des partis de l’opposition «pour faire partir Pravind Jugnauth»

La haute trahison alléguée du Premier ministre Pravind Jugnauth a été le seul item qui a été abordé lors de la conférence de presse du Parti travailliste à l’hôtel Le Labourdonnais à Port-Louis. Pour Navin Ramgoolam, leader du Ptr, le Premier ministre n’a pas le droit moral de demeurer à la tête du pays.

« À la suite des autres révélations faites par l’ancien Chief Executive Officer (CEO) Sherry Singh sur TéléPlus vendredi 22 juillet, le Premier ministre Pravind Jugnauth ne peut demeurer un jour de plus à tête du pays », a soutenu le leader du Parti travailliste (Ptr) Navin Ramgoolam lors de la conférence du parti à l’hôtel Le Labourdonnais à Port-Louis ce samedi 23 juillet. Il a lancé un appel à l’unification de tous les partis de l’opposition afin de se concerter pour une action commune. « Connaissant Pravind Jugnauth, il va s’accrocher au pouvoir et il ne va pas démissionner. C’est pour cela que nous devons nous unir pour le faire partir », a-t-il expliqué. Des pourparlers dans ce sens seront effectués après les rencontres que le parti a déjà eues avec les leaders du Mouvement militant mauricien (MMM) et du Parti mauricien social-démocrate (PMSD).

« Dans son deuxième entretien sur les plateformes numériques du Défi Media Group, Sherry Singh a confirmé que le PM s’est embourbé dans ses mensonges que ce soit dans ses déclarations à la presse ou au Parlement » a affirmé Navin Ramgoolam. 

Selon lui « Pravind Jugnauth a violé ce qu’il y a de plus sacré pour un pays : sa souveraineté. Sherry a ainsi confirmé que le PM a commis un acte de haute trahison envers le pays et la nation mauricienne ».

Navin Ramgoolam est revenu sur la chronologie des évènements et s’est demandé comment Pravind Jugnauth savait qu’il y avait un problème de sécurité nationale sur le câble SAFE ? Il s’est aussi interrogé pourquoi le PM mauricien s’est adressé directement au PM indien Narendra Modi au lieu de passer par l’ambassade de Maurice en Inde pour qu’une équipe de techniciens indiens soit dépêchée à Maurice pour un « survey ».