Interview

Quels secteurs vont recruter en 2019 ?

Quels secteurs vont recruter en 2019 ? Quels secteurs vont recruter en 2019 ?

Les secteurs du TIC, du BPO, de la construction et de l’hôtellerie offriront des postes aux demandeurs d’emploi en 2019. Ranjana Bholah, Communication & Marketing Executive chez Careerhub.mu, et Roland Dubois, directeur de Roland Dubois Consulting Ltd, entreprise spécialisée dans la formation, s’expliquent.

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Ranjana Bholah : « Une demande grandissante dans les TIC »

Quelle sera la tendance en 2019 ?
Avec tous les progrès technologiques, Maurice vit une transformation numérique. Ce qui implique une offre grandissante d’emplois dans le secteur des TIC.

Quels secteurs vont recruter en 2019 ?
Les secteurs ICT et du BPO sont en constante demande de main-d’œuvre. Ils seront recruteurs en 2019. Des offres d’emploi émergeront dans les secteurs de l’industrie, de la construction et dans les services en général, y compris dans l’hôtellerie.

Avec l’évolution rapide de la technologie, certains emplois sont condamnés à disparaître... 
Les emplois ne disparaîtront pas, sauf que certaines tâches seront de plus en plus informatisées. Il faudra alors s’adapter aux nouveaux défis. 

 


Roland Dubois : « La demande peut être évaluée en fonction des différents projets du GM »

Quels secteurs vont recruter ?
L’hôtellerie et le tourisme seront demandeurs de main-d’oeuvre. Ils recruteront dans leurs divers corps de métier. L’offre d’emploi pourra s’évaluer par rapport aux divers projets que le gouvernement et le secteur privé ont initiés. Il s’appréciera aussi par rapport au nombre de travailleurs étrangers à Maurice. D’autre part, les employeurs se plaignent de ne pas disposer d’assez d’artisans. 

Quelles sont les forces et les faiblesses de la politique de formation des jeunes à Maurice ?
Notre force réside dans l’éducation gratuite offerte aux jeunes Mauriciens au niveau secondaire, ainsi que les subventions accordées au niveau tertiaire. Il est assez rare que de telles facilités soient offertes dans un pays en développement. 
Le pays a beaucoup avancé dans certains domaines : l’industrie sucrière, l’informatique et le secteur financier, entre autres. Il ne faut pas s’endormir sur nos lauriers. Il importe de se remettre en question en permanence. Les faiblesses de notre politique de formation se déclinent sous divers aspects : (i) trop d’accent sur l’éducation académique par rapport à la formation technique et professionnelle (ETFP). 

Très peu de jeunes quittant le secondaire s’orientent vers l’ETFP, comparé à d’autres pays comme Singapour, la Corée du Sud et le Rwanda ; (ii) la qualité de l’ETFP offert souffre d’un manque de financement. En général, les facilités laissent beaucoup à désirer comparé à l’Institution of Technical Education (ITE) de Singapour ; (iii) l’accès en est limité ; (iv) la qualité de formation dispensée dans nos universités n’aide pas les jeunes gradués à devenir employables avec une bonne dose de leadership, de créativité ou de maîtrise des langues d’affaire que sont l’anglais et le français ; (v) dans leur grande majorité, les formations offertes ne sont pas adaptées aux besoins de nos industries. 

Quels nouveaux créneaux les jeunes pourraient-ils exploiter suivant l’évolution de la technologie ?
Je veux insister sur la nécessité de dispenser à nos jeunes une éducation de base solide. Cela permettra de les préparer à appréhender leur carrière professionnelle. 

 

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