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Que nous réserve 2017 ?

Des défis sont à relever et des projets à mettre en œuvre en 2017. Le point avec les institutions gouvernementales et non gouvernementales. Dossier.

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Mauritius Tourism Promotion Authority (MTPA) - Objectif : une croissance de 7 % en 2017

Les arrivées touristiques ont enregistré une croissance à deux chiffres en 2015 et probablement aussi en 2016. La MTPA vise une croissance entre 7 % et 8 % en 2017, bien que le bureau des statistiques table sur une croissance de 4,3 %.

En septembre 2015, la croissance prévue par le bureau des statistiques pour 2016 était de 5,3 %. Ce chiffre a été révisé à 9,9 % en septembre 2016. La dernière fois que Maurice a enregistré une croissance à deux chiffres dans les arrivées touristiques sur deux années consécutives remonte à 1996 et 1997 (15,2 % et 10,1 % respectivement).

Défis

  • 2017 sera une année remplie de défis pour la France, le marché principal de Maurice, avec les élections présidentielles, le 23 avril et le 7 mai 2017. Le ministère du Tourisme mise sur une croissance de 12 % avec une présence médiatique continue notamment sur les chaînes télévisées à forte audience ainsi qu’à travers la presse spécialisée. Des projets d’activation commerciale seront aussi entrepris.
  • La situation est incertaine au Royaume-Uni en raison de nombreux facteurs tels que la tarification hôtelière qui devrait augmenter pour le marché britannique (à la suite de la perte de revenus due à la dépréciation en 2016), les perspectives économiques au Royaume-Uni après le début des négociations Brexit et les procédures de visa pour les Britanniques souhaitant visiter l’Europe (qui peut jouer en faveur de Maurice).
  • La MTPA devra miser sur une meilleure visibilité et l’exploitation de nouveaux segments, notamment :
  1. Les « British Asians » (2e génération des Asiatiques en Angleterre)
  2. Les « millennials » (génération Y)
  • Malgré les élections fédérales de 2017 en Allemagne, 100 000 touristes sont attendus, grâce à une forte campagne de promotion pour la saison basse ainsi que des actions continues avec les principales compagnies aériennes (Condor, Lufthansa, Eurowings et Australian Airlines).
  • L’Afrique du Sud a maintenu ses arrivées malgré des conditions économiques difficiles. Des actions auprès des opérateurs, des agences touristiques (B2B) et auprès de la clientèle sud-africaine (B2C) sont envisagées pour maintenir les arrivées en dépit de l’effet du Brexit sur l’économie sud-africaine.

Projets

  • Stratégie pour la basse saison (mai à septembre 2017) : explorer les marchés suivants français, britannique, allemand, sud-africain, réunionnais, indien, chinois, suisse, italien.
  • Forte campagne sur CNN (EMEA, Asie pacifique), pour créer encore plus de visibilité pour Maurice et présenter l’île comme une destination touristique de choix dans les nouveaux marchés émergents.
  • Des campagnes de marketing conjointes avec les grandes lignes aériennes particulièrement dans des marchés à forte croissance.
  • Des actions pour un meilleur impact sur de nouveaux marchés à fort revenu tels que l’Europe de l’Est, la Scandinavie, les pays de l’ASEAN, entre autres.
  • Actions marketing stratégiques pour les segments : golf, croisière, MICE (Meetings, Incentives, Conferences, Events) et mariages, ainsi que le ciné-tourisme.
  • Mettre en place une campagne e-marketing d’envergure pour cibler les internautes européens, asiatiques et africains à la recherche de voyages.

Jean Louis Pismont de l’Ahrim : «Maintenir l’ouverture de l’accès aérien»

Avec une prévision de croissance de 4 % pour le secteur du tourisme en 2017, Jean Louis Pismont, le nouveau président de l’Association des hôteliers et restaurateurs de l’île Maurice dit espérer que la politique d’ouverture de l’accès aérien sera maintenue en 2017.

D’emblée, il se réjouit que l’industrie du tourisme ait connu deux années de croissance à double chiffre dans les arrivées touristiques. « Nous considérons ainsi 2016 comme une bonne année. Pour l’année prochaine, Statistics Mauritius prévoit une croissance de 4 %. Ainsi, avec presque 25 % de croissance en trois ans, nous considérons que c’est remarquable. L’objectif sera de favoriser la création d’emploi et avec la rénovation des hôtels prévue cela profitera aussi au secteur du bâtiment », dit-il.

Défis

  • Maintenir la politique d’ouverture de l’accès aérien, et ce malgré les lobbies.
  • Continuer à grimper sereinement tout en travaillant sur l’image de la destination.
  • Accorder davantage de considération à la formation dans le domaine du tourisme pour assurer la relève.
  • Résoudre les problèmes de chien errants, d’insalubrité, des démarches administratives trop lourdes, le manque de sécurité, le manque d’aire de stationnement, des panneaux de signalisation sur les routes et améliorer l’accueil.

Projets

  • Fédérer les membres de l’AHRIM. « Étant donné que nous étions quelque peu éparpillés, cela permettra de rendre plus facile le dialogue auprès des autorités concernées et par la même occasion d’améliorer la communication », déclare Jean Louis Pismont.

Arvind Radhakrishna d’Enterprise Mauritius : «Exploration des nouveaux marchés»

2017 sera l’année d’une attention particulière par Enterprise Mauritius à l’exploration des nouveaux marchés. C’est ce qu’indique Arvind Radhakrishna, son CEO.

Ainsi, des actions promotionnelles seront entreprises dans des pays tels que la Hongrie et la Pologne, jusqu’ici inexploitées, parmi d’autres. « Nous allons aussi devoir consolider les marchés traditionnels : l’Europe et les États-Unis », ajoute-t-il.

Défis

  • Le plus gros défi d’Enterprise Mauritius demeure le « Brexit », qui est un marché important pour l’industrie du textile mauricienne.
  • Idem pour le marché français où une consolidation sera nécessaire pour le secteur du textile et de la joaillerie.
  • Davantage d’accent sera mis sur le développement des secteurs de la joaillerie, du textile...

Projets

  • La participation des entreprises locales dans des foires importantes.
  • Promouvoir les rencontres entre les vendeurs et les acheteurs potentiels sur le marché britannique et de nouveaux marchés.
  • La formation des entreprises locales. « Par exemple, nous expliquons à nos entrepreneurs comment monter une collection de vêtement ou de joaillerie. Sans compter les formations axées sur le “Go-Export” pour encourager les entreprises à exporter leurs produits », ajoute Arvind Radhakrishna.
  • Des formations destinées aux gradués chômeurs pour les guider dans l’entrepreneuriat qui débutera en mars 2017.

Lilowtee Rajmun de la MEXA : «2017 sera aussi difficile que 2016»

Après une année très difficile pour les exportations, Lilowtee Rajmun, directrice de la MEXA, n’est guère optimiste pour 2017, surtout avec de gros évènements à venir en Europe, le principal marché d’exportation du pays.

2016 a été très difficile pour le textile, la joaillerie ou les produits de mer, avec notamment une décroissance de 9 %. « Nous espérons qu’avec les chiffres de décembre, cette baisse ne dépassera pas 10 %. Pour le textile, outre la délocalisation vers Madagascar, ce secteur a été heurté de plein fouet par le Brexit, l’Angleterre étant l’un des principaux marchés de Maurice », explique-t-elle.

La MEXA prévoit que 2017 sera aussi difficile que 2016 car les exportations sont étroitement liées avec ce qui se passe sur les marchés. « Nous anticipons que les exportations vers l’Europe seront difficiles, sachant que nous subissons encore les effets du Brexit. Il y a aura une certaine incertitude qui persistera encore », dit-elle.

Défis

  • Deux évènements majeurs sont attendus en Europe en 2017, notamment des élections présidentielles en France et en Allemagne. « Cela aura un impact spéculatif sur l’économie européenne, qui est toujours malade et nous allons subir ses répercussions », indique-t-elle.
  • Malgré des élections présidentielles aux États-Unis, Lilowtee Rajmun indique que l’économie de ce pays est resté relativement stable. « Idem pour l’Afrique du Sud. Cela dit, nous pensons que nous allons pouvoir nous rattraper, car nous prévoyons une stabilisation de la livre sterling et les prix seront côtés selon le nouveau barème », ajoute-t-elle.
  • La mise en place de certaines mesures énoncées lors du budget 2016/2017, notamment le Freight Rebate Scheme, permettra à l’industrie du textile et de l’habillement de souffler.

Projets

  • Après le lancement de l’« Export Credit Insurance » avec pour objectif de palier les risques de non-paiement des débiteurs, un partenariat en ce sens est prévu avec une banque cette année.
  • La remise à niveau du site web de la MEXA pour l’exportation.
  • Aider dans la mise en œuvre des mesures budgétaires 2016/2017 de manière efficace.
  • L’« Africa Warehousing Project » qui vise à promouvoir l’exportation vers le continent africain.

Dr Dhuneeroy Bissessur de la Beach Authority : «Privilégier le Public-Private Partnership»

C’est avec optimisme et beaucoup de projets que la Beach Authority entamera l’année 2017. C’est ce que déclare son General Manager, le Dr Dhuneeroy Bissessur. Toutefois, pour les réaliser, la Beach Authority devra compter sur les Public-Private Partnership (PPP).

Défis

  • Assurer la continuité de la mise en place des projets malgré des ressources humaines et financières insuffisantes.
  • La sensibilisation de la population pour combattre l’incivisme de certains usagers de plage.
  • Contenir l’érosion des plages.
  • Faciliter l’accès aux plages, surtout avec la montée du niveau de la mer qui a rendu certains passages difficiles.
  • La réorganisation des activités de location des transats et de parasols.
  • Maintenir la propreté des plages

Projets

  • L’entrée en opération du Beach Management Plan. Il s’agit du réaménagement de six plages (Mon-Choisy, Flic-en-Flac, Pereybère, Belle-Mare, Mare-la-Raie et La-Prairie) pour les rendre plus confortables, dotées des infrastructures nécessaires positionnées de manière professionnelle tout en respectant les spécificités de chaque plage.
  • Doter les plages de lampadaires solaires.
  • La délimitation des zones de baignades (free boat zone)
  • La décentralisation des services de la Beach Authority. Un Sub-Office vient d’ailleurs d’ouvrir ses portes à Pereybere le 14 décembre. Il devra assurer une surveillance des plages du Nord et de faire respecter les règlements avec le concours de la police et de la garde cote nationale. Trois autres Sub-Office sont prévus pour les plages de l’Est, du Sud et de l’Ouest.
  • Le réaménagement des terrains de Beach Soccer, de Beach Volley et des boulodromes existants et l’aménagement de nouveaux boulodromes à Belle-Mare et Palmar, entre autres, pour promouvoir les activités sportives et récréatives.
  • L’entrée en vigueur des nouveaux règlements pour les activités de Kite Surf.

Mauritius Chamber of Commerce & Industry (MCCI) : des mesures fortes pour
relancer la consommation

L’économie mauricienne est depuis quelques années dans une phase où l’offre est supérieure à la demande, avec pour résultat la désinflation et la non-inversion de la courbe de chômage.

Les entreprises, explique la MCCI, répondent à la chute de la demande et à la baisse de leurs profits en réduisant volontairement leurs dépenses d’investissement. « Ainsi, ce cercle que nous pouvons qualifier de vicieux fait qu’une baisse de la demande va baisser encore plus fortement l’investissement qui en retour va faire baisser la demande, car l’investissement est à la fois une composante de l’offre et une composante de la demande.»

Exportation. Pour 2016 et 2017, au vu des incertitudes croissantes liées au Brexit et la faiblesse de la demande externe, nous prévoyons que le taux de croissance de l’exportation de bien et service devraient être de 0 %.

Consommation. Depuis 2009, nous constatons une vive décélération du taux de croissance de la consommation. Selon les données disponibles, le taux est passé d’environ 6 % en moyenne sur la période d’avant crise, à 2,6 %, en moyenne, sur la période récente et post crise. La croissance économique a été trop faible pendant trop longtemps. Nous avons besoin de mesures fortes pour relancer la consommation et, ainsi, casser cette spirale décroissante, pour enclencher, enfin, un cercle vertueux. Prenant en compte ces différents éléments, nous projetons un taux de croissance de 2,8 % en 2017.

Investissement. Pour Maurice, qui est une économie en phase de transition et qui aspire à atteindre le prochain niveau de développement, le minimum requis, selon la littérature économique est un taux d’investissement de 25 %. Or, depuis le début de la grande crise, le niveau des investissements par rapport au PIB n’a cessé de décroitre. Ainsi, après des baisses importantes de l’investissement en 2014 et 2015 avec des taux de croissance négatifs de - 6 % et -5,2 % respectivement, la MCCI prévoit un taux de croissance de 2 % en 2017, dans l’investissement.

Chômage. La période creuse, débutée en 2009, s’est traduite par une montée continue du chômage à Maurice, de presque 1 point de pourcentage entre le point bas atteint en 2008 (7,2 %) et le chiffre de 2012 (8,0 %). Ainsi, prenant en compte notre capacité d mise en place, nous prévoyons pour 2017 que le taux de chômage va baisser à Maurice pour atteindre 7,7 %.

Raj Makoond de Business Mauritius : «Une croissance plus importante attendue dans les investissements»

Maurice a perdu 17 places au classement “ Ease of doing Business ” (EoDB) de la Banque mondiale cette année. Estimant qu’il s’agit d’un élément clé de l’investissement, Raj Makoond, CEO de Business Mauritius, espère néanmoins que le pays enregistrera un taux de croissance important en 2017.

À cet effet, il estime que le pays a un gros travail à faire d’une part pour remonter dans le classement d’EoDB mais aussi pour le maintien de sa première position en Afrique. Pour cela, il faudra, selon lui, améliorer notre « Business facilitation ».

Défis

  • Grimper dans le classement Ease of Doing Business.
  • Relance de l’investissement. « Les chiffres montrent qu’il y a eu un regain dans les investissements en 2017. Nous espérons ainsi enregistrer un taux de croissance important l’année prochaine », dit-il.
  • Construction. Avec une croissance quasi constante, Raj Makoond dit espérer qu’avec les grands chantiers annoncés par le gouvernement dans le cadre du Road Decongestion Programme (un pont reliant Coromandelà Sorèze, l’échangeur Jumbo/Phoenix, le Métro Express, etc.), la rénovation des hôtels ainsi que la construction de deux nouveaux hôtels, cela permettra d’améliorer le taux de croissance dans le secteur du bâtiment en 2017.
  • Tourisme. Maintenir l’ouverture de l’accès aérien, diversifier notre marché asiatique et la consolidation des marchés existants. Si tous ces ingrédients sont réunis, Raj Makoond prévoit une croissance constante pour le tourisme en 2017.
  • Services financiers. Maurice doit réorganiser les services financiers en revoyant le modèle actuel, afin de pouvoir faire face aux défis du marché européen.
  • ICT. Il y a, selon le CEO de Business Mauritius, un certain retard dans la concrétisation du projet d’installation d’un troisième câble optique sous-marin et du deuxième « Backbone » comme énoncé dans le discours budgétaire.
  • Un partenariat avec le Human Resource Development Council pour des formations dans le cadre du « National Skills Development Program ».

Ken Poonoosamy du BoI : «Un taux d’investissement supérieur à 2016»

Les investissements directs étrangers (IDE) seront en hausse en 2017. C’est ce que prévoit Ken Poonoosamy du Board of Investment dans un bulletin spécial.

Ken Poonoosamy soutient que 2017 verra l’accomplissement des promesses avec la mise en œuvre d’un nombre important de projets. « À la suite d’une prévision en fonction des projets en cours et des initiatives à venir, les entrées d’IDE pour 2017 seront supérieures à celles de 2016 », prévoit-il.

Défis

Le pays est passé à la 49e place dans l’indice du « Doing Business ». Ken Poonoosamy estime qu’il est aujourd’hui urgent de s’attaquer aux éléments contre-productifs dans notre mode de faire des affaires aussi bien que dans notre environnement commercial.

« La voie à suivre est une mobilisation smart des énergies en abandonnant résolument toute pratique obsolète et en inculquant un nouveau paradigme aligné sur les innovations qui transforment le monde, à l’instar de l’économie numérique et l’architecture de la Fintech », dit-il.

Projets

  • Une attention particulière sera accordée au suivi des projets enclenchés et à la prestation des services y relatifs, en vue d’encourager les investisseurs à étendre leurs activités existantes. L’objectif est d’attirer davantage d’IDE de qualité vers des secteurs plus productifs de l’économie.
  • Le déploiement d’une stratégie à trois temps : (1) le renforcement des secteurs existants tels que l’agro-industrie, la fabrication et l’hôtellerie ; (2) la valorisation des secteurs émergents, dont les services financiers, les soins de santé et les sciences de la vie, le savoir et l’industrie cinématographique ; et (3) le développement de nouveaux segments prometteurs tels l’économie océanique, les énergies renouvelables, les Smart Cities et la Fintech.
  • Le BoI travaillera en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes en vue d’accélérer les réformes déjà en cours en termes d’amélioration de la facilité de faire des affaires.
  • La stratégie pour l’Afrique se déploiera selon les priorités établies et le BoI poursuivra sa promotion de l’île Maurice comme un hub régional pour les multinationales sur le marché africain.
  • Une conférence de plus grande envergure, une édition améliorée de l’African Partnership Conference, sera également organisée.
  • Le BoI continuera de tirer parti de son expertise en matière de promotion des investissements, de sa proximité avec les investisseurs et de son vaste réseau pour aider le gouvernement dans la formulation des politiques visant à atteindre les objectifs socio-économiques prioritaires.
  • L’ouverture d’un bureau du BoI à Johannesburg pour élargir son réseau et étendre son empreinte régionale dans le cadre de la stratégie Afrique.
  • En vue de réduire au minimum les délais pour la concrétisation des projets innovants, le BOI aura recours à la Regulatory Sandbox Licence pour l’octroi des permis dans des secteurs d’activité où le cadre réglementaire ne serait pas adéquat ou inexistant.

Shameem Jeehoo d’AMB : «Mesures pour booster la production locale»

D’innombrables projets au coût de plusieurs dizaines de millions de roupies seront en chantier en 2017. Ce sera « un grand pas en avant », indique Shameem Jeehoo, General Manager de l’Agricultural Marketing Board (AMB).

Défis

  • Booster la production locale. « Il y a depuis 2014 une hausse dans la production locale de pomme d’amour, qui est passée de 15 000 tonnes à 18 000 tonnes et celle des oignons est de 6 000 tonnes à 7 500 tonnes. Ce qui est très encourageant », indique Shameem Jeehoo.
  • Le manque de terrains cultivables et fertiles.
  • Le manque de main-d’œuvre.
  • Réduire les coûts de production.
  • Encourager les planteurs à troquer les produits chimiques pour des produits « bio ».
  • Encourager les jeunes à s’intéresser à l’agriculture.
  • Encourager les productions à grandes échelles et la mécanisation.

Projets

  • Une expansion des bureaux administratifs à Moka d’une superficie additionnelle de 400 m2 au coût de Rs 13 millions.
  • Le recrutement additionnel dix « General Workers » et la promotion de douze employés.
  • L’expansion de la capacité de stockage des produits locaux dans des conditions réfrigérées de l’AMB, passant de 840 tonnes à environ 1 400 tonnes. Ce projet, actuellement au stade d’évaluation, coûtera entre Rs 30 et Rs 35 millions.
  • La construction d’un entrepôt de 150 m2 à Moka pour le stockage des semences, surtout celles de l’ail, afin de booster la production locale.
  • L’installation d’une ferme photovoltaïque à Moka. « L’AMB consomme environ 500 000 kilowatts d’électricité par an pour un montant d’environ Rs 35 millions. Afin de réduire le coût d’électricité, nous envisageons d’installer des panneaux photovoltaïques sur le toit de notre batiment à Moka. Nous avons déjà obtenu le feu vert du CEB et nous préparons actuellement les documents d’appel d’offres. Nous commencerons avec une production de 500 kilowatts et si tout marche bien, nous l’augmenterons graduellement. Le projet est estimé à environ Rs 30 millions et permettra à l’AMB de faire des économies de Rs 5 millions par an », explique Shameem Jeehoo.
  • Amender la Mauritius Agricultural Marketing Act de 1963 pour élargir le champ d’action de l’AMB, notamment pour inclure l’importation de produits frigorifiés et de boîtes de conserve.
  • L’achat d’une « packing machine » au coût de Rs 8 millions.
  • L’ouverture de trois points de vente additionnels, dont deux sont déjà opérationnels.

Jacqueline Sauzier de la Chambre d’Agriculture : «Enclencher la reforme de l’industrie sucrière»

Pour Jacqueline Sauzier, secrétaire générale de la Chambre d’agriculture, 2017 sera une année plutôt bonne, certes, mais avec des défis à relever. Dans le domaine sucrier par exemple, elle avance qu’une réforme est utile dans le cadre de la mise sur place des amendements à la Sugar Industry Efficiency Act. La secrétaire générale de la Chambre d’agriculture soutient aussi qu’il y aura quelques chantiers dans le cadre de la transition vers l’Agro-based Industry. « Il faudra travailler dessus afin d’être prêt en septembre 2017, lorsqu’il y aura la libéralisation du marché du marché européen en matière de sucre, » dit-elle. Dans le domaine non-sucre, elle confie qu’il y a des objectifs qui ont été fixés en ce qui concerne le phytosanitaire. « Il faudra encadrer les planteurs à cet effet, afin que cela puisse être une réussite et que les consommateurs puissent obtenir des produits sains et avec des normes vérifiables », dit-elle.

Ravi Daliah de la STC : «Développement du Petroleum and Bunkering Hub»

S’impliquer davantage dans le développement de stockage de produits pétroliers. C’est l’un des objectifs de la StateTrading Corporation (STC) pour 2017. Ravi Daliah, General Manager de la STC indique qu’il faudra aussi s’assurer qu’il ne manque aucun produit sur le marché, notamment le riz, la farine, le gaz et les produits pétroliers, entre autres.

« Nous avons tendance à prendre pour acquis ces produits, car ils sont disponibles durant toute l’année, que ce soit à Maurice ou à Rodrigues, mais il y a un gros travail abattu par le personnel de la STC pour s’assurer qu’il n’y ait pas de pénurie », déclare Ravi Daliah.

Projets 

  • La STC sera, pour la première fois, actionnaire dans un projet de stockage de produits pétroliers. Celui-ci sera opérationnel à partir d’octobre 2017.
  • La STC sera aussi appelée à participer dans les projets de construction de cuves de stockage de produits pétroliers.
  • Avec des responsabilités additionnelles conférées à la STC concernant le Petroleum & le Bunkering hub, un département spécial a été mis sur pied, afin de développer un plan pour soutenir ces deux secteurs.
  • Assister au développement d’un projet de stockage de produits pétroliers à Albion. Celui-ci comprend la construction d’un Terminal et d’un « Jetty » pour un montant d’USD 200 millions.
  • La construction d’un entrepôt au coût de Rs 600 millions. L’endroit identifié pour l’accueillir est Jin-Fei.
  • L’élaboration d’un plan pour rendre la STC plus performante.
 

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