À la rentrée parlementaire, le gouvernement viendra de l’avant avec le Build-Operate-Transfer Projects Bill. Ce texte vise à donner un cadre légal aux projets d’infrastructure public-privé.
Publicité
La décision a été prise par le Conseil des ministres ce vendredi 18 mars. Le Build-Operate-Transfer Projects Bill établira un cadre légal pour les projets d’infrastructure du gouvernement à être réalisés sous le concept de Build, Operate and Transfer (BOT). Ce qui veut dire que le secteur privé sera responsable de la construction et de la gestion du projet pendant une période prédéfinie et le gouvernement le rachètera par la suite. Avec le vote de ce projet de loi au Parlement, une BOT Projects Unit sera mise en place au niveau du Procurement Policy Office. Le Bill fait provision pour que tous les contrats des projets sous le BOT soient déposés au Parlement.«Le BOT peut être un avantage pour le gouvernement s’il ne dispose pas de moyens financiers immédiats », explique l’économiste Vishal Raghoobur. « C’est un moyen pour l’État de ne pas s’endetter, du moins sur les court et moyen termes », poursuit-il. Ce projet de loi avait été annoncé par Vishnu Lutchmeenaraidoo, ancien ministre des Finances, en octobre 2015. Il avait alors fait part de la nécessité de ne pas augmenter la dette publique, tout en assurant les projets de développement. « Le pays s’est davantage endetté sous l’ancien gouvernement. Je me suis engagé à faire baisser la dette publique de 55 % à 50 % du Produit intérieur brut. C’est difficile», expliquait l’ancien ministre des Finances. « Nous serons obligés de compter sur les investissements du secteur privé et de l’étranger», devait-il ajouter.
Projet de loi : Un National Disaster Risk Reduction and Management Bill sera présenté à la rentrée parlementaire. Le projet de loi vise à mettre en place un cadre légal pour mieux protéger la population en cas de catastrophes naturelles. Commerce : Des discussions ont été entamées avec le gouvernement chinois pour un ‘Free Trade Agreement’. Le but est d’éliminer les barrières tarifaires avec la Chine. Il est à noter qu’en 2014, Maurice a importé pour Rs 212 millions de produits chinois. Fonction publique : Une charte des consommateurs sera introduite dans tous les ministères et départements de l’État afin de rehausser les services du secteur public. Séga tambour : Le ministère des Arts et de la Culture va enclencher des procédures pour que le séga tambour de Rodrigues soit inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco pour mieux le protéger. Le séga traditionnel mauricien y a été inscrit en 2014.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !