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Projet d’agrandissement de la foire de Rose-Belle : l’inspecteur de la Santé donne la réplique aux contestataires

Foire Rose-belle Les contestataires disent craindre une situation chaotique  à la foire de Rose-Belle.

Le conseil de district de Grand-Port a déposé un contre-affidavit, le mercredi 19 décembre 2018. Il invite le juge des référés à rejeter la demande d’injonction logée par trois occupants d’étals à la foire de Rose-Belle. Ces derniers contestent les travaux d’aménagement en vue d’accueillir 25 autres exposants.

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Le bras de fer est engagé en Cour suprême entre trois occupants d’étals à la foire de Rose-Belle et le conseil de district de Grand Port. Au cœur du litige, les travaux d’aménagement en vue d’accueillir 25 autres exposants à la foire Dr James Burty David de Rose-Belle. Les contestataires : Abdool Mujid Khan Chonnoo, Krissoonduth Ramdoss et Kamaljeet Borthosow, ont logé une demande d’injonction devant la Cour suprême.

Ils disent craindre « une situation chaotique » avec l’arrivée de 25 autres exposants à la foire de Rose-Belle. Les trois commerçants avancent, dans leur affidavit, rédigé par l’avoué Pazany Thandarayan, que depuis le 18 octobre 2018, des travaux de construction ont commencé sans qu’ils n’aient été consultés au préalable. Cela afin d’accueillir 25 autres exposants.

À l’appel de la demande d’injonction le mercredi 19 décembre devant le juge Patrick Kam Sing, siégeant en référé, le conseil de district de Grand-Port a déposé un contre-affidavit par le truchement de Me Hunchun Gunesh. Il s’agit d’un affidavit juré par Nasser Joomun, Senior Health Inspector, au nom du conseil de district de Grand-Port.

« Mauvaise foi »

Celui-ci a soulevé des objections préliminaires dans son affidavit. Il avance que la présente demande des trois commerçants est mal conçue. Cela, dans la mesure où les demandeurs « abusent de la procédure de la cour. » Cela, en demandant une injonction provisoire alors que la décision contestée est prise en vertu des dispositions d’une loi. « Le juge des référés ne peut entretenir la présente requête », soutient Nasser Joomun dans son affidavit. Il ajoute que les trois commerçants ne sont pas habilités (has no locus standi) à contester ledit projet. Il soutient que la demande des trois commerçants a été logée « en toute mauvaise foi ». Le conseil de district de Grand Port tient à préciser que la foire compte en fait 1072 opérateurs et non 1 700 comme avancé par les contestataires dans leur affidavit.

Sur le fond de l’affaire, Nasser Joomun fait valoir dans le document que la structure proposée n'a pas été construite sur un passage principal, mais le long d'un espace libre et ouvert. Il ajoute que les passages pour le public, nouvellement aménagés, mesurent 2,5 mètres de large, tandis que les autres rangées existantes sur le marché mesurent 2 mètres de large. Il déclare aussi que le mur nouvellement construit ne mesure qu’un mètre de haut et ne limitera en aucune façon le flux d'air. « La nouvelle rangée d'étals n'acceptera que des marchands de mercerie, ce qui permettra désormais de réduire le flux d'air existant à l'intérieur de la foire », avance l’inspecteur de la santé. L’affaire a été renvoyée au 24 janvier 2019 pour permettre aux contestataires de répondre à l’affidavit du conseil de district de Grand-Port.

 

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