Privée d’électricité : une famille de quatre enfants dans le noir

« Cette situation perdure depuis deux mois. Mon époux invalide, mes enfants et moi vivons dans l’obscurité », nous raconte, en pleurs, Shehnaz M., 43 ans. Cette habitante de Cité Martial, Port-Louis, cohabite avec les proches de son époux.

« Le compteur d’électricité est au nom de mon beau-père. Mon beau-frère, dont la maison se trouve à côté de la mienne, y est raccordé. Au début, il me donnait de l’électricité, puis il a décidé de supprimer ma connexion », déplore Shehnaz, mère de quatre enfants, âgés de 10 à 21 ans.

« Depuis, je dois compter sur la générosité de mes voisins pour qu’ils me fournissent de l’électricité. Je ne peux abuser de leur générosité », dit-elle.

Véritable calvaire

« J’ai vraiment besoin d’électricité, pour mon époux invalide qui ne peut se déplacer dans le noir. Mes enfants doivent faire leurs devoirs et leurs révisions à la lueur d’une bougie. Parfois, nous utilisons une torche pour nous éclairer, ce qui n’est pas évident », se lamente Shenaz.

Contacté au téléphone, un officier du service clientèle du Central Electricity Board explique : « Il nous faut d’abord confirmer si le compteur du CEB est bien enregistré au nom du beau-père. La dame doit produire une copie du contrat du terrain où elle habite et sa facture du CEB. Les démarches seront enclenchées, une fois les critères et procédures respectés. »