Le nouveau Premier ministre participait, le jeudi 26 janvier, à un banquet organisé par la Fédération des sociétés chinoises à Baie-du-Tombeau. Il a longuement associé son accession au poste de Premier ministre au destin ainsi qu’à la « main divine ».
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«Ce n’est pas une coïncidence que je démarre cette mission sacrée pour mon peuple durant l’année du Coq. Il y a certainement la main divine et la main du destin. » C’est en ces termes que le nouveau chef du gouvernement s’est exprimé le jeudi 26 janvier à la Chinese Culture House à Baie-du-Tombeau. « Quelque part il était écrit que j’allais être parmi vous pour ma première fonction officielle en tant que Premier ministre. Je garderai le souvenir d’un moment de convivialité », a-t-il ajouté.
Pour Pravind Jugnauth, son accession au poste de Premier ministre sous l’année du Coq n’a rien à voir avec le hasard : « Quelque part il était aussi écrit que je serais Premier ministre à l’entame de l’année du Coq. » Un symbole fort, a-t-il affirmé, car le symbole du coq de feu a, selon lui, toujours été lié à la droiture et la justice. « Des valeurs qui m’ont été léguées par mes parents », a-t-il affirmé.
« Déclarations stériles »
Le no 1 du gouvernement, qui occupe aussi le portefeuille des Finances, a soutenu que 2017 devra impérativement être l’année des efforts et du travail assidu à tous les niveaux. « L’année de la solidarité nationale. Il nous faudra nous retrousser les manches pour l’intérêt supérieur du pays », a-t-il aussi fait comprendre.
Pravind Jugnauth a salué l’effort de la communauté sino-mauricienne qui a, selon lui, énormément contribué au succès du pays à travers le temps. Évoquant les nouvelles possibilités de développement entre la Chine et Maurice, Pravind Jugnauth s’est appuyé sur l’introduction du couloir aérien Afrique-Asie, qui permettra selon lui d’attirer davantage de touristes chinois à Maurice. Il a également invité les membres de la fédération à profiter de cette opportunité afin d’encourager des développements commerciaux à l’avenir.
À sa sortie du banquet, plusieurs membres de la presse ont voulu interroger le Premier ministre sur divers sujets d’actualité, mais il n’a pipé mot. Alain Wong, démissionnaire du Parti mauricien social-démocrate qui s’est vu offrir le portefeuille de l’Intégration sociale, a, quant à lui, demandé à l’assistance de ne pas prêter attention aux « déclarations stériles ».
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