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Pour retrouver la liberté provisoire : Maheswaree Shibchurn saisit la Cour suprême

Arrêtée depuis le 20 juin 2017 pour une affaire de vol avec violence, Maheswaree Shibchurn veut retrouver la liberté provisoire. Elle a eu recours à la Cour suprême. Elle réclame la révision de la décision du tribunal de Mahébourg qui a rejeté, le 10 juillet 2017, sa demande de liberté conditionnelle.

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Elle est détenue depuis son arrestation, le 20 juin 2017, dans le sillage d’un vol avec violence perpétré sur un certain Georges Deese, en janvier 2016. Maheswaree Shibchurn a demandé sa remise en liberté devant le tribunal de Mahébourg après avoir été inculpée de vol avec violence.

Le 10 juillet 2017, le tribunal de Mahébourg a rejeté sa demande. Ainsi, cette femme a recouru à la Cour suprême par voie de motion. Elle demande à cette instance de revoir la décision du tribunal de Mahébourg qui a rejeté sa demande de remise en liberté.

Sa motion sera appelée, ce lundi, devant le chef-juge Kheshoe Parsad Matadeen. L’accusée a retenu les services de l’avocat Raj Pentiah et de l’avoué Kaviraj Bokhoree.

« Vol avec violence »

Son arrestation faite suite à une plainte déposée par un certain Georges Deese. En janvier 2016, six à sept personnes avaient attaqué cet homme. Elles étaient armées et masquées et ont fait main basse sur une arme à feu,  des munitions et portables appartenant à Georges Deese. Au cours du vol, Georges Deese a été hospitalisé et a subi une opération.

Dans son affidavit, juré le 4 août 2017 en Cour suprême, Maheswaree Shibchurn affirme qu’elle a été arrêtée, le 20 juin 2017, par la police pour une affaire de vol avec violence. Le même jour, la police a perquisitionné son domicile à St-Hilaire, Flacq, sans mandat de perquisition.

La police a saisi une arme à feu contenant deux munitions et onze autres munitions. Ces articles appartenaient à Georges Deese. La police les a saisis. Maheswaree Shibchurn n’a pu s’expliquer sur la provenance des munitions.  La dame a soumis une requête en cour de Mahébourg pour obtenir la liberté conditionnelle. Le sergent Hurnam y a objecté, en soulevant deux points : les risques qu’elle interfère avec les témoins et manipule les preuves si elle était libérée, ainsi que la préservation de l’ordre public.

« Se débarrasser de l’arme »

Le sergent Hurnam a mis en avant que l’époux de Maheswaree Shibchurn, Vishal Shibchurn, est impliqué dans le braquage perpétré en février 2017 à la State Bank of Mauritius (SBM). La perquisition effectuée en juin 2017 au domicile du couple Shibchurn était liée à l’arrestation de l’époux.

À l’arrivée de la police, Maheswaree Shibchurn a tenté de jeter l’arme à feu à travers la fenêtre. Le tribunal de Mahébourg a rejeté sa demande et a conclu que les points d’objection de la police sont plausibles.

La dame de répliquer que les seules preuves portées contre elle se limitent aux soupçons de la police. « La police a failli à démontrer les points d’objections soulevés lors de ma demande de remise en liberté en cour de Mahébourg. » « Il n’y a eu aucune confrontation, ni parade d’identification effectuée jusqu’à ce jour », ajoute-t-elle. « Si la Cour suprême décidait de revoir la décision du tribunal de Mahébourg, je m’engage à respecter les conditions  qu’elle m’imposerait. »

Vishal Shibchurn avait été arrêté dans le cadre d’un braquage de la State Bank of Mauritius dans la nuit du 25 au 26 février 2017. Lors de ce braquage, une somme de Rs 8 millions et des bijoux avaient été emportés. Ce pompier est suspendu de ses fonctions depuis plus de 18 mois.

 

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