« Bien que légal, tout comme la passation de pouvoir pour le poste de Premier ministre, la désignation de Xavier-Luc Duval comme leader de l’opposition va à l’encontre de l’esprit de la Constitution. » C’est la thèse avancée, le samedi 13 janvier, lors d’une rencontre avec la presse, par Paul Bérenger, leader du Mouvement militant mauricien (MMM).
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« Aujourd’hui, on estime que Xavier-Luc Duval doit se retirer en tant que leader de l’opposition. Je ne veux pas impliquer la présidence, mais l’article 73, sous-section 64 de la Constitution précise que la présidence doit consulter tous les partis de l’opposition, en toute indépendance afin de choisir le most acceptable person pour ce poste. C’est dans l’esprit de la Constitution », a-t-il insisté.
Paul Bérenger a réitéré qu’il n’y avait aucun rapprochement entre le MMM et le Mouvement socialiste militant (MSM). « Pravind Jugnauth, dans une déclaration le 27 décembre à Lalmatie, a dit que les deux ans qui restaient seraient les plus difficiles. C’est un aveu concernant les trois premières années. Jour après jour, tout sépare le MMM du MSM », a-t-il dit.
Il a souligné, par ailleurs, qu’il y a deux courants de pensées au sein du comité central du MMM concernant le renouvellement des instances du parti : il y a ceux qui estiment qu’il faut renouveler la composition de cette instance avant les élections générales et ceux qui pensent qu’il faut le faire après.
Paul Bérenger a rappelé que le comité central avait analysé, le 23 décembre, les résultats de la dernière élection partielle tenue à Belle-Rose/Quatre-Bornes.
Les clashs se poursuivent au MMM
L’atmosphère est résolument tendue au sein du Mouvement militant mauricien (MMM). Quelques jours après le clash opposant le député de la circonscription no 3 (Port-Louis Maritime/Port-Louis Est), Aadil Ameer Meea et le leader du parti, Paul Bérenger, la dernière réunion du comité central a témoigné d’un nouveau clash entre Paul Bérenger et l’ancienne députée de la circonscription no 16 (Vacoas/Floréal), Françoise Labelle.
Cette dernière s’est exprimée en faveur d’un exercice de vérification de l’état des branches du parti, car elle soutient qu’il existe des branches fantômes. Ce qui ne favorise pas le jeu démocratique lors des échéances électorales internes. Paul Bérenger qui n’a visiblement pas apprécié le ton de Françoise Labelle l’a alors traitée d’arrogante.
Les débats se sont encore poursuivis concernant les élections internes. Il a, au final, été décidé de la tenue d’un vote indicatif dans 15 jours afin de décider si les élections internes auront lieu ou pas.
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