La première édition de Porlwi by Light prend fin ce dimanche à minuit. Baignant dans la lumière, Port-Louis respire depuis vendredi la créativité des artistes locaux. Elle les a vus, les a applaudis. Et si elle pouvait parler, elle aurait certainement remercié ces Mauriciens qui sont venus se blottir dans la chaleur de ses rues...
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5248","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-9411","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"Porlwi"}}]] C’est Xavier-Luc Duval qui a procédé à l’illumination de la capitale, marquant le début du festival, vendredi.
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[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5249","attributes":{"class":"media-image wp-image-9407","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"350","height":"395","alt":"Porlwi"}}]] Béatrice Bignoux et sa mère.
Centenaires, les palmiers de la Place d’Armes font office de sentinelles. Les cimes perdues dans le ciel, ils regardent d’en haut, d’un air émerveillé, Port-Louis se parer de son manteau de lumière aux couleurs de l’arc-en-ciel. C’est une occasion à ne pas rater pour se souvenir que le peuple mauricien se décline en une myriade de nuances. C’est justement ce qui a toujours fait sa fierté. Et on ne pouvait organiser pareil festival sans mettre cette notion en lumière.
Il est bientôt 20 heures. Nous sommes toujours à la Place d’Armes, mais l’endroit n’est plus du tout le même. D’ordinaire, c’est un flux incessant de véhicules qui l’anime, mais ce soir, ce lieu riche en histoire ne fait plus grise mine. Avec ses lustres illuminés, la Place d’Armes sourit aux passants qui ne savent plus où regarder pour chopper une once de la magie émanant des lieux. Palmistes, Hôtel du gouvernement, statues, tout est sous les protecteurs, quand ils ne se baladent pas dans le ciel pour caresser les étoiles.
Et une fois n’est pas coutume, parce que ceux présents ne verront pas que des étoiles. Dans des ruelles, ce sera les lanternes. À la rue Sir William Newton, l’imagination des concepteurs fera même voir des pirogues à ceux qui se donneront la peine de lever les yeux vers les nuages... Pour rester bouche-bée. Nous n’en sommes pourtant qu’au début d’un périple qui ne manque pas de nous éblouir.
Là, une troupe de théâtre captive son audience. Ici, des musiciens balancent du jazz à qui veut l’entendre. À droite, la rue Farquhar grouille encore de plus de monde que pendant la journée. Et pour cause ! Les marchands ambulants ont aussi voulu être de la fête ce soir. Et ils font de bonnes affaires : « Je suis venu avec 300 paires d’oreillers. En une poignée d’heures, j’ai presque tout vendu. Ce festival est une aubaine pour nous », explique Girish Hanumanjee, en s’essuyant le front du revers de la main.
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5250","attributes":{"class":"media-image wp-image-9409","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"350","height":"531","alt":"Porlwi"}}]] Les ballerines font également partie de
la fête.
Direction le port. Plus précisément le Port-Louis Waterfront, où se tient un spectacle comme on ne voit qu’en rêve. Dans les eaux sombres de la rade, une dizaine de pirogues toutes voiles déployées glissent sur un air d’opéra. Du grand art !
À un jet de pierre, l’Aapravasi Ghat, s’est également mis à l’heure de la lumière. Il a habillé ses arbres avec des lanternes qui racontent en portraits l’histoire des travailleurs engagés. Et là encore, la foule est présente. Les Mauriciens n’ont, semble-t-il, pas oublié leur passé, aussi lointain soit-il.
« Hey tonn trouv mize porlwi kouma inn vini ? » surprend-t-on dans une conversion entre deux amis. Nous décidons d’aller voir. Nous y sommes enfin au bout de 20 minutes. Et là, nous sommes ébahis. Sur la façade, une projection. Celle qui raconte l’île Maurice du temps où les dodos gambadaient encore.
Cependant, le clou de ce festival se déroule au Jardin de la Compagnie. Où on a vêtu de lumière tous les figuiers banians. Mieux, leurs racines aériennes sont illuminées. Au loin, une voix féminine brosse le quotidien des arbres. Devant cette scène, le public se perd dans la contemplation.
la fête.
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5251","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-9412","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"Porlwi"}}]] La Place d’Armes by light.
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Le théâtre reprend vie
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5252","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-9410","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"Porlwi"}}]] La façade du Musée de Port-Louis a fait office de toile pour des projections.
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[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5253","attributes":{"class":"media-image wp-image-9416","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"300","height":"453","alt":"Porlwi"}}]] Des pirogues volantes.
Pour rester dans le thème, l’ancienne prison de Port-Louis a ouvert ses portes à ceux qui souhaitaient s’évader à travers l’art. Chaque cellule offre une fenêtre sur une œuvre artistique.
Une pause s’impose, le temps de laisser parler les Mauriciens. Le sourire facile, Béatrice Bignoux, de Quatre-Bornes, dira : « Ce festival nous permet de découvrir Port-Louis dans toute sa magnificence. C’est très intéressant. À tel point qu’on a décidé d’y être pendant les trois jours ».
Un peu plus loin, nous croisons Donovan Rason et sa bande d’amis venus de Pointe-aux-Sables. Il réalisera l’exploit de décrire le festival en un mot : « Topo ! » Il demande qu’un tel festival soit de nouveau organisé l’an prochain. Accompagnée d’une amie, Corinne Rayeroux ne cache pas sa satisfaction. « J’aime le festival dans son ensemble. J’ai beaucoup apprécié les projections sur le théâtre de Port-Louis ».
C’est justement notre prochaine destination. Une foule monstre s’est agglutinée devant l’édifice pour apprécier les projections sortant ce lieu de culture de la léthargie dans laquelle il est plongé depuis de longues années. Qu’importe, le festival Porlwi by Light a su insuffler un air nouveau à de vieilles bâtisses, pour mettre la beauté de notre capitale en lumière.
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[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5255","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-9414","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"Porlwi"}}]] Le ballet des pirogues a émerveillé plus d’un.
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[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5256","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-9413","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"Porlwi"}}]] Le Jardin de la Compagnie brille de mille feux.
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