Porlwi by light : l’humain en lumière

La 2e édition du Festival Porlwi by Light se tiendra du 2 au 4 décembre prochain. L’événement, étalé sur 50 000 m2, soit de China Town à la rue St Georges, a pour thème « People ».

Le théâtre de Port-Louis : le regard de Nazim Moollan

L’artiste cinéaste Nazim Moollan fait revivre le théâtre de Port-Louis. Il présente un « mapping » sur la façade du théâtre, une projection vidéo. « C’est l’histoire d’un vieil homme qui est écrivain et qui raconte ses souvenirs d’un amour lointain », explique le metteur en scène. « C’est un voyage d’introspection dans ses souvenirs et son imaginaire. Un acteur sera sur la terrasse, un couple de danseurs représentant une projection de lui plus jeune et son vécu avec une femme », explique-t-il. Chaque scène est le symbole d’un moment dans son histoire, un souvenir. Six danseurs se relaient pour une projection d’environ cinq minutes.

Jardin de la compagnie : les délices de Nirveda Alleck

Nirveda Alleck transforme le Jardin de la compagnie en paradis.

J’ai commencé par des créations et j’ai réalisé que cela ressemblait à l’œuvre « The garden of earthly delights » de Hieronymus Bosch.

La musique créée par l’artiste et éditée par Pascal Pierre raconte une histoire dévoilée à travers la lumière.

« Ma musique parle de l’eau, des éléments et de la nature », raconte-t-elle.

Le jardin s’habille aussi de miroir et le public se transforme en acteurs de sa création. Dans le même sens, l’eau reflète tout ce qui est accroché en hauteur.

Coup de cœur - Nirmal Hurry : l’évolution de l’identité des cultures

Ces créations n’entrant dans aucune catégorie ont été le coup de cœur du jury. Parmi elles, celle de l’artiste Nirmal Hurry installée sur l’horloge de la mairie à la rue Jules-Koenig. Les chiffres tournent autour de l’horloge de la mairie de Port-Louis. « C’est une œuvre originale qui montre l’évolution de l’identité mauricienne aussi bien en tant qu’individu qu’au niveau collectif », explique l’artiste. Une histoire d’identité qu’il transmet à travers son œuvre. Le spiral et les roues sont des symboles de l’évolution. Sa composition est en résine, plastique et fer.

Street Music : faire danser les rues

Après les auditions en juillet, le jury de Porlwi by light a retenu 25 artistes sur plus une centaine de candidatures. Une sélection de qualité pour vous offrir une palette musicale éclectique. Vous retrouverez ce dimanche dans les rues de Port-Louis.

Moulin :

• Cadenza de 19 h 15 à 20 heures
• Sargam Band de 20 h 15 à 21 heures
• Katiolo Band de 21 h 15 à 22 heures
• Blakkakoustik de 22 h 15 à 23 h 15

China :

• Rougay de 19 h 15 à 20 heures
• Ekzonez de 20 h 15 à 21 heures
• Cadenza de 21 h 15 à 22 heures
• Sabrina Duval & Zanfan Sion de 22 h 15 à 23 h 15

Royale :

• Cream Cracker de 19 h 15 à 20 heures
• Maxi de 21 h 15 à 22 heures

The Electro Square :

• Open-Set de 19 h 15 à 20 heures
• Matsonic 21 h 15 à 22 heures

Brigade :

• Rudy de 19 h 15 à 20 heures
• Les Vainikas de 20 h 15 à 21 heures
• Fabien Cornelius de 21 h 15 à 22 heures
• The Two de 22 h 15 à 23 h 15

Payanke :

• Katiolo Band de 19 h 15 à 20 heures
• Zion de 20 h 15 à 21 heures
• Rudy de 21 h 15 à 22 heures
• Ekzonez de 22 h 15 à 23 h 15

Rempart :

• Fabien Cornelius de 19 h 15 à 20 heures
• Sabrina Duval & Zanfan Sion de 20 h 15 à 21 heures
• Aky de 21 h 15 à 22 heures
• Rougay de 22 h 15 à 23 h 15

Le Street Art : peintures murales symboles d’unité

Quinze performances de Street Art installées à travers la capitale. Le Street Art est aussi à l’honneur depuis vendredi comme l’explique Jurgen Eric aka Gun responsable du Street Art. Street Artists en herbe ou confirmés, d’ici et d’ailleurs prévoient toute une programmation en termes de techniques artistiques. Sept artistes (ou collectifs) mauriciens et dix artistes étrangers. « Porlwi by Light propose une nouvelle fois un équilibre entre une scène mauricienne émergente et une scène internationale foisonnante », explique Jurgen.

Les artistes de Singapour, des États-Unis, de France, de La Réunion, d’Autriche, d’Allemagne et de Chine sont tous attirés et inspirés par l’énergie du collectif Porlwi. Parmi eux, l’artiste chinoise Wenna qui se spécialise dans les peintures murales d’une complexité sans pareil. « Elle présente de petits chapitres qui racontent des histoires à travers des illustrations. Elle finalisera sa fresque murale aujourd’hui », souligne Jurgen Eric. De son côté l’artiste autrichienne Frau Isa, « a voulu représenter la connexion entre les femmes à travers quelques petits symboles locaux », explique Astrid Dalais.

Le Grenier : Porlwi Lab

Consacré un espace à l’échange et au transfert de connaissance, tel est l’objectif du Collectif Porlwi en créant le Porlwi Lab. Les différents conférences et ateliers qui s’y tiendront permettront à l’industrie culturelle et créative de mieux exposer son potentiel.

• 14 heures à 15 heures : Atelier de « video mapping » et introduction au logiciel MadMapper avec AC3 & MotionWip
• 15 heures à 18 heures : La technique au service des événements avec Ariel Lamoth.

Street Light : dans l’univers d’un confiseur

La capitale s’habille de lumières ! Différents types d’œuvres dans la catégorie Street Light : des projections, du « video mapping » et des installations lumineuses. Afin d’être en phase avec le thème People de cette seconde édition, les installations Street Light seront interactives. Parmi eux la création de Nicolas Schaub et d’Olivier Carrette : « Confidences d’un confiseur libre » retraçant l’histoire d’un esclave. La projection d’un film de sept minutes sur le mur de l’ancien cinéma des Atchia. « Ce court-métrage raconte l’histoire d’un esclave exilé à Maurice mais qui n’est pas déclaré. Il devient confiseur », explique Nicolas Schaub. Un confiseur confectionnera des bonbons d’antan sur place.

Parking d’IBL : l’humain au cœur de l’interactivité

Neuf graphistes et ingénieurs ont débarqué à Maurice pour investir l’un des plus grands sites de cette seconde édition, le parking d’IBL. Il s’est métamorphosé en un espace de technologie particulièrement impressionnant. Le public entre dans un immense hangar pour vivre une expérience unique. Chacune des œuvres prend vie au contact des spectateurs.

Trois passages qui mettront en avant l’humain. « Un grand couloir fait de pans de lycra et des vidéos qui s’animent par l’action tactile des visiteurs. Puis 91 ballons LED suspendus dans les airs. Les visiteurs formeront une chaîne humaine de 15 à 20 personnes, afin de fermer le circuit électrique et de lancer l’animation », explique Benjamin Chassagne d’AC3. Alors que pour la troisième étape, des petits pantins virtuels et amusants reproduisent vos mouvements sur un écran géant.