La police au service de la préservation des ressources naturelles a servi pas moins de 3 973 contraventions pour divers délits, de janvier à octobre 2015.
Sur les 3 973 contraventions, 1 070 concernent les pots d’échappement défectueux et 1 006 pour les véhicules fumigènes. Le nombre de contraventions dressées pour des délits liés à la circulation routière s’élève à 1 714.
Outre les contraventions dressées pour pots d’échappement défectueux, d’autres sources de pollution sonore ont aussi fait l’objet de contraventions. En effet, pas moins de 21 procès-verbaux ont été dressés pour avoir joué de la musique au-dessus des décibels autorisés par la loi. Il y a eu par ailleurs 671 contraventions pour avoir jeté des déchets dans la rue (illegal littering). Parmi les conducteurs de véhicules fumigènes, 47 ont été sanctionnés parce que la fumée émanant de leur pot d’échappement avait un degré d’opacité de plus de 75 % et 18 autres pour de la fumée avec un degré d’opacité supérieur à 50 %.
Raj Dayal, ministre de l’Environnement, a néanmoins déclaré à l’Assemblée nationale, mardi, que les opacimètres utilisés par la police de l’Environnement étaient en panne entre janvier et août 2015. Les policiers attachés à cette section de son ministère ont dû, par conséquent, faire un « vision inspection » et se fier à leur jugement pour dresser des contraventions. Pendant cette période, la compagnie, qui s’occupait du paramétrage des opacimètres, n’était plus en mesure de le faire, car le seul spécialiste qualifié de la firme avait démissionné. Raj Dayal a expliqué que son ministère venait de trouver une autre compagnie pour remettre les opacimètres en état.
Ces opacimètres sont utilisés sur une base hebdomadaire à des endroits précis, notamment à Sorèze, Pamplemousses, Bonne-Mère, Alma, St-Jean, Bambous, Forest-Side et Nouvelle-France.
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