Plaintes par WhatsApp : la parole aux lecteurs et aux auditeurs

Service de bus déficient à Camp-Marcelin

Difficile pour les collégiens de Camp-Marcelin, Flacq, d’être ponctuels à l’école. À cause des retards répétés des bus scolaires, des étudiants avouent devoir s’absenter en classe. Avec un taux de présence de 90 % exigé par le Maurtius Examination Syndicate, beaucoup craignent d’être pénalisés financièrement. Ceux qui le peuvent voyagent en taxi-train jusqu’à la gare routière de Flacq. « Tous les parents n’ont pas les moyens de donner de l’argent à leurs enfants pour voyager en taxi. En outre, le gouvernement assure la gratuité du transport pour que tous les enfants puissent se rendre à l’école. Il n’est pas normal que les employés des bus individuels fassent la pluie et le beau temps à Camp-Marcelin », tonne Michaella, une mère affectée par cette situation.

Elle affirme que son époux s’est rendu à quatre reprises au siège de la National Transport Authority, muni des numéros d’immatriculation des bus en question. « La situation reste inchangée depuis plusieurs mois. Aucune mesure n’a été prise pour rappeler à l’ordre les personnes concernées », dit-il. Cyril Appajalah, le responsable de la NTA, assure que dès lundi, des inspecteurs de l’organisme se rendront sur les lieux pour un constat.

Centre commercial privé d’eau : le problème résolu durant

le week-end à Goodlands ?  Mantasha Ghuroo, la porte-parole de la CWA, avait communiqué la nouvelle à notre rédaction. Les ouvriers de la Central Water Authority feraient de sorte que le problème d’eau rencontré par Nadeem soit résolu durant le week-end.

Nadeem gère un complexe commercial à Goodlands. Il se plaint d’une fourniture d’eau erratique depuis cinq mois. Ce qui pose un gros problème aux six locataires du bâtiment et à leurs employés.

« Je gère ce centre depuis une quinzaine d’années. Je n’ai eu de problème de fourniture d’eau dans le passé. Depuis quelques mois, la situation a changé. La pression a nettement diminué jusqu’à ce qu’on n’ait plus une seule goutte. Le réservoir sur le toit est aujourd’hui à sec », déplore Nadeem.
Apparemment, une autre famille portant le même patronyme que Nadeem a eu des problèmes d’eau. Une équipe de la CWA s’est rendue chez elle en premier, avant de comprendre que le problème concernait une deuxième famille portant le même nom.

Produit périmé : le vendeur lui propose trois boites en retour

Le fromage demeure un produit très apprécié des consommateurs. Une dame a eu la désagréable surprise de constater la présence de moisissure dans une boite de fromage acheté dans un hypermarché. En retour, le responsable lui propose trois boites en dédommagement. Vimi P., habitante de Providence, allègue que le responsable d’un hypermarché « aurait tenté de la soudoyer, après qu’elle a découvert de la moisissure dans sa boite de fromage ».   

Lors de son intervention à l’antenne d’Xplik ou K, cette mère de famille raconte que ce n’est pas la première fois qu’elle connait pareille mésaventure. « Le mois dernier, j’ai acheté du fromage. la date d’expiration était correcte, mais le produit était gâté. Je ne me suis pas plaint. Samedi dernier, j’ai acheté un fromage, il était aussi abimé», confie la dame très amère. Mardi, elle contacte un responsable du commerce qui lui propose trois boites de fromage en dédommagement. Vimi P., ne l’entend pas de cette oreille.

Le responsable revient à la charge en proposant un lot de produits d’une valeur de Rs 800. Choquée, Vimi P. décide d’alerter les inspecteurs sanitaires de la région.  Sollicitée, Amita Guness, responsable du volet éducation de la Consumer Protection Unit (CPU), invite cette habitante de Providence à porter plainte auprès de  la CPU. Elle compte envoyer ses collègues sur les lieux pour sanctionner le vendeur.

Bienvenue à la Gare Victoria

C’est l’autre face de notre capitale. Et nous ne sommes pas dans un faubourg, mais bien en plein centre de Port-Louis. Là où transitent de milliers de personnes tous les jours. Cet endroit se trouve à l’arrière de la gare Victoria, là où, apparemment, les hommes de la voirie de Port-Louis ne s’aventurent jamais. L’état des lieux démontre le manque de civisme des Mauriciens.

Appel à l’aide

Il s’appelle Nageem et habite Vallée Pitot. Il affirme avoir réussi à sortir de l’enfer de la toxicomanie, mais aujourd’hui, il est séropositif. Il doit se battre afin de prendre un nouveau départ dans la vie et admet humblement qu’il ne pourra le faire tout seul. Il lance donc un appel à qui veut bien l’entendre pour lui offrir un secours. Une aide qui pourrait se traduire par une proposition de travail ou une assistance financière jusqu’à ce qu’il trouve un emploi.