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À Petite Pointe-aux-Piments : une maison saccagée et toute une famille terrorisée

Stephan Chavry Stephan Chavry affirme que sa famille est traumatisée à vie après l’attaque de sa maison.

La famille Chavry a vécu des moments très difficiles dans la nuit du samedi 25 août : agression, menace de mort, mobilier endommagé. Stéphan Chavry dit craindre pour sa sécurité et celle de sa famille. Deux plaintes ont été déposées auprès de la police de Triolet. Des arrestations sont à prévoir.

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Peur et incompréhension. Tels sont les sentiments que ressentent les membres de la famille Chavry à Petite Pointe-aux-Piments. Stéphan, la victime, raconte le fil des événements. « Nous dormions profondément samedi soir quand on a été réveillé par un bruit. Ma voisine et ses proches lançaient des pierres sur ma maison et ils ont brisé plusieurs vitres avec des gourdins », dit-il. Les malfaiteurs ont même endommagé le van de Stéphan. Sa voisine s’est introduite dans sa maison et l’a traîné à l’extérieur avant de l’agresser. De plus, elle a affirmé à Stephan qu’elle allait tuer toute sa famille. Depuis, la famille Chavry dit vivre dans la crainte. Stéphan a porté plainte deux fois à la police de Triolet pour menace verbale et damaging property, respectivement samedi et dimanche. La valeur des dégâts causés est estimée à Rs 700 000.

Rencontré à son domicile, Stéphan dit avoir perdu la paix. « C’est un règlement de compte. Ma voisine m’a dit que j’ai informé la police qu’elle est liée à une affaire de drogue. Je ne sais rien sur elle mais j’ai informé la police à plusieurs reprises que ma voisine et sa famille jouent de la musique jusqu’à fort tard et que cela nous dérange. De plus, j’ai trois enfants dont deux filles et un garçon. Depuis cet incident survenu samedi, mes deux filles sont toujours traumatisées. Tout a été détruit », se désole ce père de famille.

Stéphan explique que sa famille et lui-même vivent actuellement un véritable martyr. Il explique qu’il a pu échapper aux griffes de sa voisine et des proches de celle-ci. « Si mo pa ti sove, bannla ti pou fini touy mwa e mo fami. Après leur sale besogne, ma voisine m’a dit qu’elle échafauderait un plan avec sa bande pour m’enlever. Elle m’a menacé à plusieurs reprises, disant qu’elle allait me tuer. Et l’un d’eux m’a dit qu’il allait sectionner mes poignets », raconte Stéphan.

Ce père de famille dit qu’il en a marre de tout. « Je crains que ma voisine ne mette ses paroles à exécution. Toutes mes fenêtres sont brisées et j’ai peur qu’elle incendie notre maison. Je n’ai plus la paix d’esprit. J’ai dû envoyer mes deux filles chez une proche, car elles ont peur. Ma famille est traumatisée à vie », explique Stéphan. Il dit avoir remis des images des caméras de surveillance à la police.

La voisine de Stéphan n’a pas souhaité commenter l’affaire tout en proférant des injures à notre égard. La police de Triolet a déjà visionné les images des caméras de surveillance et devrait très vite interpeller les suspects.

 

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