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Patrimoine national : Rs 80 m pour rénover la cathédrale St James 

cathédrale St James La cathédrale St James est classée comme patrimoine national.

La cathédrale St James, qui est classée comme étant un patrimoine national, est en décrépitude. Selon la firme Ong Seng Goburdhun Partners Ltd, une somme de Rs 80 millions sera nécessaire pour remettre les lieux en état. 

Une conférence de presse a eu lieu, vendredi matin, dans la sacristie de la cathédrale St James. Dans une intervention Mgr Ian Ernest a fait appel à la générosité des Mauriciens d’ici et d’ailleurs. La Project Manager, Meelah Sobrun, a, elle, fait ressortir que la nouvelle cathédrale sera connectée à l’Internet permettant ainsi des « Live streamings ». 

‘Sov nou katedral’ est le thème choisi par le diocèse anglican pour lancer un vibrant appel à la générosité de la population mauricienne pour collaborer à la reconstruction de la cathédrale St James qui se situe à la rue La Poudrière, à Port-Louis.

La cathédrale, vieille de 160 ans, est fermée au grand public depuis une année, en raison d’une étude menée sur l’architecture. C’est la firme locale Ong Seng Goburdhun Partners Ltd qui a été approchée pour constituer l’équipe qui mènera les travaux de reconstruction. Un ingénieur et un architecte seront bientôt nommés et un exercice d’appel d’offres suivra pour trouver une société susceptible de remettre la cathédrale en état.

Rs 80 millions pour les travaux

Selon le chef de l’Église anglicane, Mgr Ian Ernest, le montant des travaux avoisinera les Rs 80 millions. Il précise que la moitié de la somme a pu être réunie et que « le gouvernement a aussi promis une enveloppe financière totale de Rs 8 millions sur deux années financières ». Les travaux dureront environ deux ans. 

« Cette cathédrale fait partie du riche patrimoine national mauricien et de l’histoire », fait-il ressortir. Il ajoute que ce n’est pas la première rénovation de la cathédrale. « Il y a eu une première rénovation il y a trente ans et d’autres rénovations successives. Mais notre responsabilité est de pouvoir travailler sur le long terme, afin que tout ce qui est fait puisse durer. »

Examen minutieux 

Meelah Sobrun fait observer que l’architecture de la cathédrale sera préservée. « À la surface, la cathédrale paraît en bon état. Mais le bâtiment est malheureusement infesté de termites et toutes les structures sont rongées. D’où le fait que l’espace n’est pas sécurisé pour le public. On doit effectuer une analyse très détaillée et des spécialistes anti-termites seront sollicités, afin de procéder à l’inspection de chaque morceau de bois. Les pièces abîmées seront remplacées », explique la Project Manager.

Elle poursuit que les murs en pierre contiennent des fissures permettant l’infiltration d’eau, les bardeaux sont complètement pourris et une expertise du sol est prévue. 

« Le design prend du temps, car le bâtiment est compliqué. Les appels d’offre porteront sur des entrepreneurs spécialisés qui possèdent de l’expérience dans ce type de construction. »

 

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